Discussion:François Viète/Bon article
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Cet article a été reconnu Bon article en vertu de ce vote.
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Proposé par Jean de Parthenay (d · c · b)
Je crois que l'on a atteint une précision et une présentation appréciable. On peut faire mieux, mais il me semble que peu de choses manquent à cet article dans l'état actuel des connaissances sur François VIète. Jean de Parthenay (d) 3 septembre 2009 à 14:37 (CEST)
Votes
modifierFormat : Motivation, signature.
Bon article
modifier- Je vote pour ! Il n'a a pas encore assez d'articles de cette trempe sur Wikipedia pour des personnages des XVIe et XVIIe siècles. Fortitou --Fortitou (d) 3 septembre 2009 à 15:47 (CEST)
- Je vote pour ! Mais cela va sans dire... En dépit des imperfections, auxquelles vos contributions peuvent apporter des corrections, je persiste à penser que l'article a atteint la qualité désirée pour un sujet d'importance, mais jusque-là un peu ignorée. J'insiste sur le peu de liens rouges, la qualité des articles connexes (j'ose l'espérer), leur nouveauté et le travail global que cela représente. Les soixante références (tout à fait dans la moyenne) en dépit du peu de sources dont on dispose réellement sur le sujet.Jean de Parthenay (d) 4 septembre 2009 à 23:39 (CEST)
- Bon article Les sources sont plutôt nombreuse, pas de problèmes à ce niveau--Bls2009 (d) 5 septembre 2009 à 10:47 (CEST)
- Pour Pour être franc, j'ai pas mal hésité entre ça et Attendre. Il me semble qu'il manque encore des références, surtout sur la fin de l'article. Cependant, c'est pour un label BA et pas AdQ que le vote a lieu, on ne cherche donc pas la perfection ; de plus le nombre de sources est honorable, et la bibliographie a l'air complet. Et ça pourrait peut-être motiver à améliorer encore l'article. Attention tout de même, j'ai effectué une grosse série de modification pour des problèmes de typographie et de références mal placées qui ne devraient pas avoir leur place sur un article visant le label BA ;-). Carlotto 5 septembre 2009 à 13:00 (CEST)
- Bon article Il y a encore beaucoup de sources manquantes, notamment dans le paragraphe "L'œuvre et la pensée de Viète", et la traduction des citations en latin sont à ajouter, mais le niveau est dorénavant suffisant pour un label "Bon article". VonTasha [discuter] 5 septembre 2009 à 21:37 (CEST)
- Bon article --Zenman [Réagir] 5 septembre 2009 à 23:41 (CEST)
- Bon article Skiff (d) 8 septembre 2009 à 22:28 (CEST)
- Bon article -- Pmpmpm (d) 9 septembre 2009 à 10:52 (CEST)
- Bon article--tpa2067(Allô...) 9 septembre 2009 à 13:36 (CEST)
- Bon article Article plein des erreurs de forme inhérentes à une première proposition, mais le fond est là. Le résumé introductif demeure un peu court. C'est quand même du bon travail. Gemini1980 oui ? non ? 14 septembre 2009 à 18:17 (CEST)
Attendre
modifierAttendre Manque cruel de source. Wikification à compléter. VonTasha [discuter] 4 septembre 2009 à 00:46 (CEST)Changement de voteAttendre Toutes les refs ne sont pas correctement placées, elles se mettent avant les points et il n'y a pas d'espace entre la fin du texte et elles. MicroCitron un souci ? 13 septembre 2009 à 11:36 (CEST)- Pourquoi attendre ? Cela m'a pris 9 minutes pour corriger les sources en question, pourquoi ne pas l'avoir fait soi-même tout simplement, plutôt que de demander à attendre ? Carlotto 13 septembre 2009 à 12:24 (CEST)
Ce monsieur MICROCITRON est un haineux. J'ai un peu modifié son article, bêtement traduit de l'anglais, afin d'y ajouter quelques références : et il vient faire pipi sur l'article des autres. Je m'y attendais. LAMENTABLE.Jean de Parthenay (d) 13 septembre 2009 à 13:56 (CEST)
- Pourquoi attendre ? Cela m'a pris 9 minutes pour corriger les sources en question, pourquoi ne pas l'avoir fait soi-même tout simplement, plutôt que de demander à attendre ? Carlotto 13 septembre 2009 à 12:24 (CEST)
Neutre / autres
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Remarques de Vontasha
modifier- Dans "Origines" : Son père ... est procureur de Fontenay Quel Fontenay ? il y en a plusieurs dizaines ?
- Dans "Au service des Parthenay" : aucune source...
- Id : afin de recueillir des pièces sur le siège que Soubise... De quoi parle-t-on au juste ?
- Id : relation mutuellement admirative qui ... ne s'éteindra qu'en 1603 Phrase mal tournée ou mal amenée ? Autant dire qui durera jusqu'au décès de F.V.
- Id : il suit la dame de Soubise Je ne suis pas, là... Qui est la dame de Soubise ?
... Je continuerai si nécessaire, c'est-à-dire si des sources apparaissent dans cet article...
- remarques pertinentes. Sans doute n'ai -je pas cru devoir tout référencer car certains points sont faciles à réfrencer, (présence au parc mouchamps, illustration de Soubise, siège que Soubise (JVde Parthenay) subit, à lyon de la part du duc de Nemours...) et je me suis attaché à ce qui est difficile, c'est à dire référencer quand les sources font quasiment défaut. Je veux bien apporter des modifications au fur et à mesure des votes. La dame de Soubise est Antoinette d'Aubeterre, femme de Jean V Parthenay l'Archevêque dit Soubise. Jean de Parthenay (d) 4 septembre 2009 à 17:06 (CEST)
Remarques d'Ambigraphe
modifierLa présentation en tableau des articles connexes ne me semble pas très adaptée, sauf si l'auteur peut justifier un lien entre les divers éléments d'une même colonne. Il vaudrait mieux présenter utiliser une liste à puces et séparer les différents liens par des gros points sur chaque ligne. Ambigraphe, le 4 septembre 2009 à 12:22 (CEST)
- Effectivement, la présentation en tableau est surtout utilisable en ligne. A corriger éventuellement ? Elle me semblait plus propre qu'une présentation en ligne.Jean de Parthenay (d) 4 septembre 2009 à 17:06 (CEST)
J'ai fait la correction, mais j'ai plusieurs questions sur cette seule section :
- Est-il pertinent de placer en premier la famille Partenay/Rohan ?
- Est-il possible de justifier la mention d'Al-Khwarizmi comme prédécesseur, c'est-à-dire comme mathématicien dont le travail aurait inspiré Viète ? De même, si le problème des cercles d'Appolonius est visiblement traité par Viète, en quoi le personnage Appolonius en est-il un prédécesseur ?
- Peut-on classer un contemporain comme prédécesseur ?
- Pourquoi afficher « successeurs » en italique ? Ce terme est-il d'ailleurs bien approprié ?
- Est-il normal que le nom de François Viète n'apparaissent sur aucune des pages des trois premières personnes citées dans la ligne « Étudié par » ?
- Ne vaudrait-il pas mieux créer une page « Benjamin Fillon » plutôt que de laisser un lien externe dans la section « Liens internes » ?
Ambigraphe, le 9 septembre 2009 à 16:25 (CEST)
Pour ambigraphe
modifier- Sans les Parthenay, Viète n'aurait jamais accédé à ses hautes fonctions, et serait demeuré un avocat lettré du Poitou, comme Tiraqueau ou Rapin. Donc oui, les parthenay sont primordiaux. mon pseudo n'en est pas une preuve... mais n'oublions pas que les premiers travaux de Viète portent sur la généalogie de la famille de Soubise, le siège de Lyon et l'éducation de Catherine...
- Soit. Mais il me semble important de préciser le sens de ce regroupement de liens. J'ai proposé « Famille Parthenay et Rohan ». Est-ce judicieux ? Je ne trouve pas encore ça très éclairant :
- les parthenay s'éteignent dans les rohans, et ceux-ci dans les chabot... un siècle plus tard. Ah le droit des naisses !
- Ce que je veux dire, c'est que la pertinence de ces liens n'est absolument pas évidente en l'état.
- Mille excuses (et toujours content de te lire) : Je ne comprends pas ce que tu entends par là : Pour Françoise de Rohan et Catherine de Parthenay on a la dédicace à l'Isagoge. Il a vécu chez elles, en a éduqué l'une et défendu l'autre dans un des plus retentissants procès du XVI ème siècle. Pour Aubeterre et Jean V : l'une l'emploie et le fait sortir de sa condition d'avocat. Il la suit à la Rochelle, l'autre il en rédige les mémoires. Seule Michelle de Saubonne peut être jugée étrangère à Viète ; j'ai un faible pour elle je le reconnais. C'est elle qui à connu Calvin, défendue renée de France, protégée Marot et Palissy, fait pénétrer le protestantisme en Saintonge. Elle est la mère de Jean V. Celle par qui le scandale (et donc Viète) arrive. Cela suffit ? Les sources sont dans les articles à chaque fois qu'on les évoque. Faut-il vraiment ressourcer à chaque fois qu'on dit qqchose ? ça devient problématique non ?
- Ce que je veux dire, c'est que la pertinence de ces liens n'est absolument pas évidente en l'état.
- les parthenay s'éteignent dans les rohans, et ceux-ci dans les chabot... un siècle plus tard. Ah le droit des naisses !
- Soit. Mais il me semble important de préciser le sens de ce regroupement de liens. J'ai proposé « Famille Parthenay et Rohan ». Est-ce judicieux ? Je ne trouve pas encore ça très éclairant :
- Pour le reste, tu as raison : les prédécesseurs et les successeurs 'mathématiques' ne sont pas des termes tout à fait adéquats. Mais je voulais éviter héritiers car je crois qu'on doit réserver ce terme aux héritiers directs. Viète emprunte à Apollonius, à Théon, à Météon, à DIophante, à Albategni, à Regiomontanus, à Rheticus, à Ramus, à Gosselin et à Pelletier du Mans. mais il a des précurseurs à chercher parmi Némorarius, et Cardan.
Il est douteux de savoir jusqu'à quel point Stevin, Harriot et Descartes lui ont emprunté des découvertes. Je pense qu'au travers d'Aleaume, de Tarporley et d'Hardy, on dispose de piste sérieuse pour établir des filiations, mais rien n'est certain là dessus. Comment appeler ces successeurs qui ne sont pas des héritiers, mais dans la lignée ?- Tu utilises le terme « précurseur » qui me semble préférable à « prédécesseur ». J'avais aussi songé à « héritier » pour remplacer « successeur » mais avec les mêmes réticences. Le terme « continuateur » n'est pas bien beau non plus. Je pense qu'on trouverait plus facilement un terme si tu explicitais ce que tu entends par « dans la lignée » : qui a poursuivi ses travaux ? qui a adopté sa démarche (et ses notations) ?
- un arbre généalogique... serait judicieux, mais tout ceci est une conjecture : V influence Beaugrand qui influence Fermat, qui influence peut-être Etienne Pascal ; Tarporley qui influence Harriot, puis Wallis, Newton et Leibniz, Alaume et Hardy qui influencent peut-être Descartes, etc. Au delà des souches directes, les rejetons font de nouvelles branches. Alexander Anderson (qui fut le meilleur algébriste de tous) et Ghetaldi ne semblent pas avoir diffusé. Lorsque on comprend qu'on peut se passer de l'homogénéité, un nouveau pas est franchi (par Descartes)... ces 'lignées" les voilà.. mais je ne sais si bcp de choses sont écrites là dessus.
- Soyons prudents. Même si tu as des raisons de considérer que tel ou tel mathématicien est successeur de Viète, il me semble maladroit d'inscrire explicitement cette filiation en l'absence de source extérieure la justifiant.
- Prudent. Harriot, comme Fermat ont fait évoluer les notations de VIète. Même Alexander Anderson et Vaulezard écrivaient de façon plus moderne. Ils conservaient néanmoins l'exigence d'homogénéité. Celle-ci disparaît avec Descartes (qui n'est pas à proprement parlé un successeur ou qui se refusait à l'être). Wallis, Newton et Leibniz ont lu viète et adopté ses notations puis ils se sont faits les leurs, en incluant les notations cartésiennes... mais surtout on a des témoignage comme quoi ils le tenaient en grande estime. Je veux bien sourcer, mais ce sera pour l'AdQ... parce que tout cela demande encore du travail et même peut-être une refonte entière pour mieux faire ressortir l'importance et l'originalité du bonhomme, sa place dans l'histoire des mathématiques, et j'irai jusqu'à dire son charme...
- Soyons prudents. Même si tu as des raisons de considérer que tel ou tel mathématicien est successeur de Viète, il me semble maladroit d'inscrire explicitement cette filiation en l'absence de source extérieure la justifiant.
- un arbre généalogique... serait judicieux, mais tout ceci est une conjecture : V influence Beaugrand qui influence Fermat, qui influence peut-être Etienne Pascal ; Tarporley qui influence Harriot, puis Wallis, Newton et Leibniz, Alaume et Hardy qui influencent peut-être Descartes, etc. Au delà des souches directes, les rejetons font de nouvelles branches. Alexander Anderson (qui fut le meilleur algébriste de tous) et Ghetaldi ne semblent pas avoir diffusé. Lorsque on comprend qu'on peut se passer de l'homogénéité, un nouveau pas est franchi (par Descartes)... ces 'lignées" les voilà.. mais je ne sais si bcp de choses sont écrites là dessus.
- Tu utilises le terme « précurseur » qui me semble préférable à « prédécesseur ». J'avais aussi songé à « héritier » pour remplacer « successeur » mais avec les mêmes réticences. Le terme « continuateur » n'est pas bien beau non plus. Je pense qu'on trouverait plus facilement un terme si tu explicitais ce que tu entends par « dans la lignée » : qui a poursuivi ses travaux ? qui a adopté sa démarche (et ses notations) ?
- Pour Stevin, je n'avais plus de place sous forme de tableau... miille excuse, cela plaide contre le tableau. (mais ce n'est qu'une exception)
- N'y aurait-il pas d'autres contemporains à signaler ?
- Oughtred. Je ne crois pas qu'ils aient connaissance l'un de l'autre. Kepler (une lettre de K est admirative du travail sur V) les autres entrent en 'conflit" (Sc,, Clav) mais demeurent admiratifs ou sont vite conquis (Roomen).
- N'y aurait-il pas d'autres contemporains à signaler ?
- Pour les citations : Arago a déploré en 47 dans une lettre à Fillon que Viète n'ait pas eu de biographe. Chasles avait dès 34 marqué cette aberration dans un compte rendu de l'académie, mais ce n'est pas un point fondamental ni chez l'un, ni chez l'autre. Libri est pus connu pour son procès et il a voulu rabaisser le rôle de Viète dans un pladoyer très pro domo italien. Quant à Fillon, j'y ai pensé. C'est la dernière tâche rouge qui m'attend. Un peu de patience... Pour autant, Fillon est autant un numismate, un archéologue, un républicain, un juge... C'est une vrai personnalité, qu'il convient d'honorer avec respect.
- Reste que je ne comprends pas bien l'objet de cette liste « Étudié par ». S'il ne s'agit point de ses biographes, le lien me paraît un peu faible.
- J'ai un peu modifié. Ce sont les "savants" du XIX qui ont sorti Viète de l'ombre. Il me semble intéressant de savoir qu'on fait de l'histoire des sc. critique depuis plus de 200 ans.
- Certes. Mais bon, globalement, je serais partisan de réduire le nombre de liens en explicitant davantage la relation lorsqu'elle est effectivement pertinente. Ambigraphe, le 10 septembre 2009 à 10:46 (CEST)
- Réduisons. Chasles, Fillon Ritter sont les trois principaux. Bertrand a fait un exposé de deux heures sans notes à l'académie des sciences. Marie était un répétiteur de Polytechnique, qui a fait un cours d'histoire de la mécanique et donné beaucoup de renseignements sur Viète, Arago - ce grand républicain - est un peu anecdotique et déjà cité dans l'article. Cela peut suffire. Tu vois, je veux bien réduire les liens... mais peut-être faudra-t-il les remettre si l'article s'étoffe ? Quelle obstination que la mienne ! (sic) Jean de Parthenay (d) 10 septembre 2009 à 17:09 (CEST)
- Certes. Mais bon, globalement, je serais partisan de réduire le nombre de liens en explicitant davantage la relation lorsqu'elle est effectivement pertinente. Ambigraphe, le 10 septembre 2009 à 10:46 (CEST)
- J'ai un peu modifié. Ce sont les "savants" du XIX qui ont sorti Viète de l'ombre. Il me semble intéressant de savoir qu'on fait de l'histoire des sc. critique depuis plus de 200 ans.
- Reste que je ne comprends pas bien l'objet de cette liste « Étudié par ». S'il ne s'agit point de ses biographes, le lien me paraît un peu faible.
En bref
modifierEn bref : je suis ravi de voir que tu as le coup d'oeil et en même temps, je suis désolé de ne pouvoir faire beaucoup mieux dans l'immédiat. Propose-moi une formulation... De toute façon, l'article n'en restera pas là... Dans six mois, il sera sans doute amélioré et présentable pour l'ADQ. Mais il y a encore énormément de travail à faire. La seule chose qui me limite un peu c'est : Dois-je consacrer tout mon temps à ceci ? Viète est sans doute très important dans l'histoire des maths et très méconnu encore aujourd'hui. Wikipédia fonctionne de façon inégale et des sujets d'importance dérisoire y ont parfois des spécialistes très pointus... Mais quand je regarde la tristesse de certains articles connexes (Descartes, Fermat) qui mériterait bien mieux, je me demande s'il n'y aurait pas un peu de disproportion à rendre parfait un article sur Viète... Sans compter qu'il s'agirait alors d'une contribution plus que personnelle (à part le site de Guichard, le reste -sur le net - est assez faible)... Même Guichard, d'ailleurs, ne cite guère Tarporley (dont je suis très fier), Hardy ou Vasset. Il est vrai que j'ai encore de la matière... et qu'on peut mieux rendre sensible son originalité, ses influences, notamment les influences juridiques, celles de Gosselin, de Ramus, mieux expliquer les formules, etc... pour autant, c'est un article qui doit être lu par le public (non spécialiste) de Wp... Il ne s'agit pas de ne s'adresser qu'à des connaisseurs. Le but serait manqué, me semble-t-il. A te lire avec impatience.Jean de Parthenay (d) 9 septembre 2009 à 18:35 (CEST)
- Ne t'inquiète pas de mes critiques, je ne les formule que parce que j'ai l'impression que tu sauras quoi en faire le moment venu. Et laisse tomber les scrupules sur les ordres de priorité entre les articles. Wikipédia est de toute façon trop grande pour planifier au niveau individuel un ordre de traitement de tout ce qui nous tient à cœur. Contribuons du mieux que nous pouvons sur les articles qui se présentent à nous et ce sera déjà pas mal. Ambigraphe, le 9 septembre 2009 à 22:47 (CEST)
- Je ne m'inquiète pas. Je sais que tu fais ça dans un esprit constructif. j'ai vu tes modifications sur Ritter, excellentes.Dès que je peux, je te donne du grain à moudre sur B. Fillon (pas l'autre). Jean de Parthenay (d) 10 septembre 2009 à 17:14 (CEST)
Remarque de Skiff
modifierPour la présentation en tableau, pourquoi pas, mais le pauvre Chasles fait un peu verrue tout seul en dehors du tableau. Skiff (d) 6 septembre 2009 à 10:05 (CEST)
remarque de claudeh5
modifierJe n'ai jamais eu beaucoup d'intérêt pour Viete jusqu'au jour où je suis tombé sur la traduction de Vaulézard (introduction en l'art analytic, 1630) qui a été republiée récemment. Il y a dans cette traduction des zététiques la préface probablement traduite pour la première fois du latin en français en 1868 par Ritter. La lecture complète de cette préface de 1591 a fini de me dégouter complètement de Viete.
A LA TIRES-ILLUSTRE PRINCESSE MELUSINIDE
CATHERINE DE PARTHENAY
MERE TRES-PIEUSE DES SEIGNEURS DE ROHAN
François Viète De Fontenay
offre honneur et respect.
Les habitants de 1' Armorique, ô Princesse Mélusinide, mère très-pieuse des Seigneurs de Rohan, élèveront jusqu'aux nues l'origine et la noblesse de la famille de Rohan, dont je ne sais pas si on puisse trouver dans l'univers entier une autre plus ancienne et plus illustre, par des possessions plus légitimes, et par des monuments d'une plus sûre authenticité. Ils reconnaîtront dans votre race, celle des habitants primitifs de la contrée et les héritiers du sang royal de Conan, échappés avec l'aide du Tout Puissant au joug de l'envahisseur Nominhoè, et ils auront confiance que votre souche généreuse vivra aussi longtemps que les rochers, les forêts et les étangs qui entourent votre manoir de Salles, verront gravées sur les pierres, sur les chênes et sur les écailles des poissons, les armes qu'elle porte de rhomboïdes d'or. Ils attesteront en e et sur la foi de leurs chroniques, que par grâce singulière du Tout-Puissant tout cela a été concédé aux prières de Saint-Mériadec, l'un des antiques princes de votre famille, aussi bien que même à présent autour de la chapelle que le saint avait élevée au milieu des bois et des plus agréables ombrages, le gazouillement inoui des oiseaux et autres choses rares, qu' à moi, peu porté à l'admiration, il est arrivé d'admirer plusieurs fois. Quant à moi, Poitevin de Fontenay, qui habite souvent sur les bords de la Vendée un château fort, jadis construit par la fée Mélusine, de laquelle et de Raymondin vous êtes le fortuné rejeton, j'adore le nom et la puissance de Mélusine et de ses descendants ; j'ajoute aussi « et l'augure »[jeu de mot intraduisible sur nomen, numen et omen]· A cet effet, aux Judicaèl, aux Eudes, aux Erech de la famille de Rohan je n'opposerai pas vos Guy, vos Geoffroy, vos Hugues Le Brun ni à leurs rois de Bretagne, et à leurs princes de Léon, à leurs comtes de Porhoèt, vos rois de Chypre, vos princes d'Antioche et d'Arménie, vos comtes d'Angoulême et de la Marche ; ni à leur fille Isabelle d'Ecosse ou à Isabelle de Navarre votre Isabelle, reine d'Angleterre, la mère de vos ancêtres de Lusignan mais je rappelle respectueusement et je pense qu'il soit arrivé heureusement et presque par volonté du destin, que la fée Mélusine, reconnaissante envers René de Rohan du service qu'il lui avait rendu en défendant vigoureusement le château de Lusignan assiégé à l'instigation des Guises, lui avait donné tout de suite votre main, c'est-à-dire la main de la descendante et héritière d'elle même et de Raymondin avec la principauté de la famille Rohan. Car Raymondîn était lui-même de la famille des Rohan, et le sang de Raymondin et celui de Mélusine revenant ainsi à son origine, difficilement pourra périr, car le cercle est le symbole vrai et vraiment physique de la perpétuité. Vos vertus d'ailleurs, mourront encore moins dans ce renouvellement de périodique naissance. Et comme nos ancêtres, dans le langage de leur époque, donnèrent à votre quadrisaicule le nom de Fée, à cause de son aspect vénérable et des rares et exceptionnelles qualités de son âme, de même la postérité vous gratifiera du titre de « Déesse des Déesses » et vous appliquera l'épithète d'« honorable> et de « vénérable », ou tout autre, s'il en est de plus digne de vous. Plaise au ciel que le fruit de mes veilles lui soit agréable Elle en devra être reconnaissante à vous et à votre très-chère soeur, Françoise de Rohan, duchesse de Nîmes et de Loudinois ; car les bienfaits dont vous m'avez comblé, dans des temps très malheureux, sont sans nombre. Rappellerai-je que c'est vous qui m'avez arraché des chaînes des brigands et des abîmes de l'enfer ? et qu' enfin votre sollicitude et votre munificence me sont venues en aide toutes les fois que vous avez eu connaissance de mes peines et de mes malheurs ? Je vous dois la vie, et, si j'ai quelque chose de plus cher que la vie, je la dois entièrement à vous. C'est à vous, auguste fille de Mélusine, que je dois surtout mes études de mathématique, auxquels m'ont poussé votre amour pour cette science, la très-grande connaissance que vous en possédez, et même ce savoir en toute science que l'on ne saurait trop admirer dans une femme de race si royale et si noble. Princesse très-respectable Toute chose nouvelle se présente ordinairement à son origine rude et informe, pour être polie et perfectionnée dans les siècles suivants. L'art que je produis aujourd'hui est un art nouveau, ou du moins tellement dégradé par le temps, tellement sali et souillé par les barbares, que j'ai cru nécessaire de lui donner une forme entièrement neuve, et après l'avoir débarrassé de toutes ses propositions erronées, afin qu'elle ne retînt aucune souillure, et qu'elle ne sentît la vétusté, imaginer et produire des mots nouveaux auxquels les oreilles étant jusqu'à présent peu habituées, il sera difficile que plusieurs personnes n'en soient pas dès le seuil même épouvantées et offensées. Tous les mathématiciens savaient que sous leur Algèbre ou Almucabale qu'ils vantaient, et qu'ils nommaient le Grand art, étaient cachées des masses d'or incomparables, mais ils ne les trouvaient pas. Aussi vouaient-ils des hécatombes, faisaient-ils des sacrifices à Apollon et aux Muses lorsqu'ils parvenaient à la solution d'un seul de ces problèmes que je résous spontanément par dizaines et par vingtaines ; ce qui prouve que notre art est la méthode d'invention la plus certaine en mathématiques. En présence d'un pareil résultat, pourra-t-on dire que nous aussi, nous sommes réduits à ne faire que des voeux ? Qu'il me soit permis de faire ici un sobre éloge, non pas de mes marchandises, mais des vôtres, et de celles dont j'ai acquis ou recouvré la possession grâce à vos bienfaits, et d'exprimer le désir de ne pas voir enlever à votre heureuse influence la gloire qui lui est due.
En effet, dans les mathématiques la censure et la critique ne peuvent pas être permises à tout le monde comme dans les autres sciences. Dans ces sciences on emploie la baguette et la poussière, et les discours des rhéteurs ou les défenses Jes avocats n'y sont d'aucune utilité. Le métal que je produis a l'aspect de l'or si longtemps désiré. Cet or est, ou alchimique et faux, ou naturel et de bon aloi. S'il est alchimique, qu'il s'évanouisse en fumée ou par la pierre de touche. S'il est naturel, comme il l'est réellement (car je ne suis pas un chicaneur), je n'accuserai pas de tromperie ceux qui avant moi ont été entraînés, sans le moindre succès, à le tirer des mines jusqu'à ce jour inaccessibles, et défendues par la gare vigilante de dragons vomissant des flammes, et d'autres serpents pernicieux et dangereux ; mais j'ai le droit d'attendre et d'exiger d'eux qu'au moins ils ne me refusent pas l'appui de leur autorité que j'estime, contre ignorance et l'insolence des calomniateurs et des détracteurs du mérite d'autrui.
Que votre oeuvre, ma Princesse, vous soit donc chère, que votre bonheur se répande sur elle comme une bénédiction, en en rapportant cependant toute la gloire, tout l'honneur à l'Etre Suprême que vous adorez pieusement «dans l'esprit et dans la vérité, dans la louange et dans la gloire de toutes les louanges ».
Aux Marais des lies de Mont appartenant a votre très-chère soeur, la seconde année du règne de notre très-chrétien et très-auguste roi, HENRI III, vengeur très-énergique et très-juste des régicides et des ennemis de l'Etat.
Claudeh5 (d) 14 septembre 2009 à 10:10 (CEST)
- quand on connaît un peu une chose difficile, elle rebute,quand on la connaît mieux, parfois, on l'apprécie.
D'abord, note que le seizième siècle parlait comme ça ; on sort du moyen âge, lentement. Les lettrés se partagent en deux : ceux qui écrivent en latin et les autres, peut-être en trois car certains y ajoutent du grec. Tu donnes la traduction de Ritter, qui tente une restauration (très en vogue au XIX éme), et imite le style du seizième. L'original de Viète est en latin. Il est certain que l'algèbre de Viète, écrite en latin est difficile à lire. Le latin, c'est parce qu'il le veut ainsi (probablement pour diffuser à l'échelle de l'Europe vers Clavius, Lansberg, Anderson, Torporley, Ghetaldi, etc) car il n'y a pas d'autres mathématicien à l'époque en France (Gosselin Ramus et Pelletier sont morts ; les autres sont ses élèves). L'idée d'écrire dans une langue nationale est compréhensible pour des vulgarisateurs ou des techniciens (médecins, potier) ; pour Viète qui veut dorer le blason des maths (je te rappelle que cet art était celui des arpenteurs, méprisés, etc) donner à lire de belles maths, cela passe par ces sortes de soins. 8 ans d'édition pour le Canon... La première fois sans doute où l'on doit graver tant de figures sur bois et les arranger avec des caractères mobiles. Restent deux choses : il faut comprendre les rapports qu'il a entretenu avec les deux dames : Françoise de Rohan et Catherine de Parthenay ; et aussi la mythologie quasiment enfantine qu'il partage avec cette dernière sur la fée mélusine, les rapports peut-être charnels qu'il a liés avec Françoise ; ce ne sont pas des compliments à la Racine, destinés à recueillir de l'argent ou une protection, ce sont des formules codées pour apporter à deux femmes très malheureuses (l'une séduite et abandonnée par Nemours, toute sa vie ruinée par les guerres civiles, l'autre qui a perdu un mari à la saint Barthelemy et le second pendant la dernière guerre civile) un hommage savant, rare et sophistiqué. Bon, je vais pas te faire pleurer avec elles, je le sens. Note enfin (dernier point) que tu trouves après cette dédicace un truc assez gonflé (non nullum problemum solvere) où il affirme que l'analyse des espèces est le moyen de résoudre tous les problèmes et où il ajoute que la formation des futures générations se ferait non plus sur le travail numérique mais symbolique... deux points de vue qui, en dépit des dragons et des flammes, des rodomontodes XVI ème, etc, me paraissent mériter qu'on s'intéresse davantage à lui qu'on ne le fait. Post scriptum : Pour plonger mon nez dans les sources depuis qqs temps (Ritter aux archives, un manuscrit presque illisible), je ne trouve dans la vie de VIète aucune mesquinerie, aucun dol, aucune vanité. Il n'est pas parfait : il finit par devenir colérique contre Clavius (et peut-être à tort) mais tu trouveras beaucoup de matheux qui offrent leurs livres (alors que par ailleurs ils empruntent de l'argent pour ce faire), qui défraient entièrement leurs contradicteurs (van Roomen), qui forment autant d'élèves en les payant de leur poche comme amanuensis (Torporley, De beaugrand, Aleaume, Anderson), ou qui donnent leurs propres livres comme à Ghetaldi. J'ai toujours considéré tes interventions avec respect et je pense que tu as été rebuté par l'apparence. J'espère t'en avoir convaincu. Maintenant, grâce à ta franche intervention, je mesure mieux le travail qu'il faut faire pour donner à comprendre qu'un homme du XVI e ne nous ressemble pas (4000 duels mortels par an), et qu'il peut être difficile de faire admettre qu'il est 'le chaînon manquant' entre l'algèbre des abaquistes et l'algèbre formelle. Bien à toi, et à bientôt.Jean de Parthenay (d) 14 septembre 2009 à 17:22 (CEST)
Remerciements
modifierA tous ceux qui se dévouent pour corriger mes bêtises. Je n'arrive pas à m'y faire toutefois : pour moi évènement s'écrit toujours événement et je m'interdis de mettre des accents sur les majuscules. Pour autant, mea culpa ; ce ne sont pas mes seules fautes. Pour la seconde publication, je tâcherai de faire mieux... et de vous donner moins de travail. Même si Wikipédia se bâtit dans la collaboration, tant de dévouement à la cause commune m'espatrouille. Jean de Parthenay (d) 14 septembre 2009 à 20:01 (CEST)
- Ah parce que ça s'écrit évènement maintenant ? Et c'est depuis quand ça ? Carlotto 14 septembre 2009 à 21:35 (CEST)
- L'Académie française, dans la neuvième édition de son Dictionnaire, écrit, en accord avec les recommandations du Conseil supérieur de la langue française de 1990, évènement. La graphie ancienne événement n'est cependant pas considérée comme fautive, encore que rien ne la justifie plus. (Jean de Parthenay (d) 14 septembre 2009 à 22:14 (CEST)) c'est beau comme un renvoi de note en bas d'une page de Wp
- Ok merci bien ;)
- Bon bah ça fait deux semaines là, le vote est favorable il me semble. Carlotto 17 septembre 2009 à 14:55 (CEST)
- Oui... et en attendant j'améliore les articles connexes ; je vais au CARAN, où je lis Frédéric Ritter dans le texte... Quand cet article sera passé au BA, j'ai déjà pas mal d'idées pour le faire évoluer. A bientôt.Jean de Parthenay (d) 17 septembre 2009 à 17:05 (CEST)
- L'Académie française, dans la neuvième édition de son Dictionnaire, écrit, en accord avec les recommandations du Conseil supérieur de la langue française de 1990, évènement. La graphie ancienne événement n'est cependant pas considérée comme fautive, encore que rien ne la justifie plus. (Jean de Parthenay (d) 14 septembre 2009 à 22:14 (CEST)) c'est beau comme un renvoi de note en bas d'une page de Wp