Doris Wishman

cinéaste américaine

Doris Wishman est une réalisatrice, scénariste et productrice américaine née le à New York et morte le à Coral Gables en Floride. Elle s'est spécialisée dans les films de nudité puis de sexploitation.

Doris Wishman
Surnom Anthony Brooks, Louis Silverman, Kenyon Wintel, Luigi Manicottale
Naissance
New York (États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis américaine
Décès (à 90 ans)
Coral Gables,
Floride (États-Unis)
Profession réalisatrice, scénariste, productrice
Films notables Supernichons contre mafia
Nude on the Moon

Biographie

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Née en 1912 à Manhattan, Doris Wishman étudie au Hunter College et s'intéresse au théâtre. Elle souhaite devenir actrice. Mais le seul poste qu'elle obtient est celui de secrétaire dans une entreprise de distribution de films, géré par un parent. Elle se marie avec un homme d'affaires, Jack Abrahms, et s'installe en Floride[1].

Elle se lance dans la réalisation de films après le décès de son époux en 1958[1],[2]. Elle utilise des budgets assez réduits, de 70 000 à 100 000 dollars. Après un documentaire sur le nudisme, son premier film de fiction, Nude on the Moon (1961) est un film de science-fiction, mettant en scène une colonie de femmes nudistes sur la Lune[3].

Elle passe ensuite, progressivement, de ces films de simples nudités à des films plus rudes[1]. Parmi ses autres films, les plus connus sont des polars érotiques, tels que Supernichons contre mafia et Mamell's Story (1974), où l'héroïne est campée par Chesty Morgan, une danseuse et actrice réputée pour sa poitrine imposante.

Son œuvre est redécouverte dans les années 1990[1], ce qui lui vaut de tourner d'autres productions à compter de cette période.

Son dernier film, Each Time I Kill, est tourné en 2002, alors qu'elle est âgée de 90 ans.

Filmographie

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Références

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  1. a b c et d (en) Myrna Oliver, « Doris Wishman; Exploitation Film Director, Cult Favorite », The Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
  2. (en) Barron Sherer, « When I Die I’ll make Films in Hell: Doris Wisham in Miami », sur The Miami Rail
  3. Jean-François Rauger, « Sept films pour partir à la conquête de l’espace. “Nus sur la Lune” (1961) : le cosmos est une colonie nudiste », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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