Duncan MacDougall (médecin)

médecin américain

Duncan MacDougall, né le en Écosse et mort, le , à Haverhill (Massachusetts)[1],[2],[3] était un médecin britannique naturalisé américain du début du XXe siècle, qui chercha à mesurer précisément la masse supposément perdue par le corps humain au moment de la mort, en l'assimilant au poids de l'âme.

Duncan MacDougall
Biographie
Naissance
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Œuvres principales

Le poids de l'âme : théorie des 21 grammes

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Article du New York Times du  : « l'âme a un poids, pense le médecin »

En 1907, MacDougall prit le poids de six patients moribonds avant et après leur mort. Constatant dans l'écart des mesures une portion non nulle non justifiable biologiquement, il en déduisit qu'il pouvait s'agir du poids de l'âme s'échappant du corps humain, ce qui en constituerait une preuve inédite. Il reproduisit l'expérience sur quinze chiens — drogués, et sans doute aussi empoisonnés[4] — et ne constata aucune variation. MacDougall extrapola en imaginant que seul l'Homme possède une âme. En mars 1907, un compte-rendu de ces expériences fut publié par le New York Times et le journal médical American Medicine.

Bien que la « théorie des 21 grammes » soit ignorée, voire méprisée, par les scientifiques car elle ne se fonde pas sur une méthode rigoureuse (faiblesse de l'échantillon, imprécision des mesures, approximations du raisonnement, évaporation, un seul sur 6, etc.), elle s'est répandue comme un mème : beaucoup de gens en connaissent le principe et la répandent, par croyance sincère, ou par amusement. La théorie a inspiré le film d'Alejandro González Iñárritu 21 Grammes, et un roman d'André Maurois : Le peseur d'âmes.

Voir aussi

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Liens internes

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Liens externes

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. 1910 United States Federal Census
  2. U.S., Naturalization Record Indexes
  3. Massachusetts, U.S., Marriage Records
  4. Citation de l'auteur : « The ideal tests on dogs would be obtained in those dying from some disease that rendered them much exhausted and incapable of struggle. It was not my fortune to get dogs dying from such sickness. » : les conditions idéales sur les chiens s'obtiendraient sur ceux mourant d'une maladie qui les harasserait davantage et les rendrait incapable de se débattre. Je n'ai pas eu la chance d'avoir des chiens mourant de telle maladie.
  NODES
Idea 1
idea 1
INTERN 2
Note 2