Emmanuel Pons de Las Cases
Emmanuel Pons Dieudonné de Las Cases est un homme politique français né le à Saint-Méen (Finistère) et mort le à Passy (Seine).
Sénateur du Second Empire | |
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Conseiller général de Maine-et-Loire | |
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Député du Finistère | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière de Passy, Grave of Las Cases (d) |
Nationalité | |
Activité |
Grand-maître adjoint du Grand Orient de France (1842- 1846) |
Père | |
Fratrie |
Biographie
modifierFils d'Emmanuel de Las Cases et frère de Barthélémy de Las Cases, il suit son père à Saint-Hélène où il participe à la rédaction du Mémorial de Sainte-Hélène qui recueille les mémoires de l'Empereur en exil. Soupçonné par le geôlier de Napoléon, Hudson Lowe, de préparer une évasion, il est arrêté et mis au secret avec son père et sont expulsés de l'ile. Évènement vécu comme un affront, Emmanuel Pons poursuit le dénonciateur jusqu'à Londres pour le provoquer en duel. Ce dernier refusant le défi, il le cravache publiquement et rentre en France. L'affaire qui a du retentissement lui confère une certaine notoriété. Il obtient une licence en droit et participe aux Trois Glorieuses. Il est élu et réélu député du Finistère jusqu'en 1848. Il participe au retour des cendres de Napoléon en 1840. Il quitte la vie politique lors de la Révolution de 1848 et redevient sénateur lors de l’avènement de Napoléon III pour une courte période toutefois, il meurt d'une maladie subite en 1854[1].
Franc-maçon, il est initié dans les années 1820 à la loge « Les Commandeurs du Mont Thabor. » Il s'affilie ensuite aux loges, « Les Chevaliers de la Croix » et « La Clémente Amitié ». De plus, il est nommé grand-maître adjoint le 25 février 1842. Homme austère et intègre, il prône une franc-maçonnerie empreinte de probité, de sagesse et de paix, il invite les francs-maçons de l'ordre à n'admettre que des hommes capables d’écoute et de compréhension afin que le temps venu, il transmette à leur tour ces vertus[1]. Il dirige le Grand Orient de France avec le titre de grand-maître adjoint de 1842 à 1846[2].
Il est inhumé au cimetière de Passy (9e division).
Références
modifier- Pierre Mollier (préf. Daniel Keller), Les grands maîtres du Grand Orient de France : Du XVIIIe siècle à nos jours, Conform Edition, , 125 p. (ISBN 978-2-917075-72-2), chap. 14, p. 39..
- Alain Bauer et Pierre Mollier, Le Grand Orient de France, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », , 128 p. (ISBN 978-2-13-061447-0, lire en ligne), p. 72.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- R. B., « Las Cases (Emmanuel-Pons-Dieudonné, baron, puis comte de) », dans La Grande Encyclopédie, vol. 21, (lire en ligne), p. 983-984
- « Emmanuel Pons de Las Cases », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
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