Fernande Moittié
Fernande Moittié, née le à Épinay-sur-Seine et morte le à Livilliers, est une nageuse française de l'entre-deux-guerres, spécialiste de la nage en eau libre.
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Cercle des tritons pontoisiens (d) |
Biographie
modifierFernande Orpha Moittié est née le à Épinay-sur-Seine[1]. Elle épouse Maurice René Hubert le à Pontoise[2],[3]. Le couple divorce en 1943[1].
Elle meurt à Livilliers le [1].
Carrière sportive
modifierFernande Moittié fait partie du Cercle des tritons pontoisiens. En 1927, elle remporte l'épreuve du 1 000 mètres nage libre[4] du championnat de Paris puis l'épreuve de grand fond. Quelques semaines plus tard, elle finit première de la Traversée de Paris à la nage, remportant ainsi le titre de championne de France de grand fond, devant Isabelle Plancke[5],[6]. Elle parcourt les 8 km en un temps de 1h 57′ 38′′[7]. L'année suivante, elle finit 3e du 400 mètres et de l'épreuve de grand fond du championnat de Paris[7],[8].
En 1929, elle figure toujours parmi les participantes de la Traversée de Paris[9].
Elle participe également à la traversée de Pontoise (environ 2 400 mètres) :
Bibliographie
modifier- Anne Velez, Les Filles de l'eau. Une histoire des femmes et de la natation en France (1905-1939), Thèse en Histoire, Université d’Angers, 2010, consultable en ligne.
Références
modifier- Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, registre des naissances d'Epinay, consultable en ligne.
- Geneanet, arbre généalogique de Nadeux, consultable en ligne.
- L'Auto-vélo, 30 mars 1930, consultable en ligne.
- Le Matin, 4 juillet 1927, consultable en ligne.
- Le Miroir des sports, 23 août 1927, consultable en ligne
- L'Excelsior, 22 août 1927, consultable en ligne
- Anne Velez, Les Filles de l'eau. Une histoire des femmes et de la natation en France (1905-1939), Thèse en Histoire, Université d’Angers, 2010, consultable en ligne, page 615.
- Paris-Soir, 21 août 1928, consultable en ligne.
- Le Petit Parisien, 24 août 1929, consultable en ligne.
- Le Journal, 10 août 1925, consultable en ligne.
- L'Œuvre, 2 août 1926, consultable en ligne.
