Fouquebrune
Fouquebrune est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Fouquebrune | |||||
Le village vu du sud. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat |
Chantale Joële Maryse Goreau 2020-2026 |
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Code postal | 16410 | ||||
Code commune | 16143 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fouquebrunois | ||||
Population municipale |
717 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 31′ 44″ nord, 0° 12′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 87 m Max. 207 m |
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Superficie | 28,85 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Angoulême (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Ses habitants sont les Fouquebrunois et les Fouquebrunoises[1].
Géographie
modifierLocalisation et accès
modifierFouquebrune est situé à 14 km au sud d'Angoulême, et 7 km au nord de Villebois-Lavalette, le chef-lieu de son canton.
Fouquebrune est aussi à 6 km de Dignac, 8 km de Mouthiers et 16 km de Montmoreau[2].
Situé à 3 km à l'est de la route d'Angoulême à Libourne (D 674), le bourg est desservi par la D 43 d'Angoulême à Villebois-Lavalette par Vœuil-et-Giget et la D 122 de Dignac à la D 674[3].
Les routes départementales 5, 19, 42, 81, 101 passent aussi dans cette commune au grand territoire.
Hameaux et lieux-dits
modifierLa commune comprend quelques hameaux importants comme Chassagne, l'Houme qui était une ancienne paroisse, et Marsac au sud.
Communes limitrophes
modifierGéologie et relief
modifierLa commune est occupée par des plateaux calcaires du Crétacé. Le Santonien occupe la plus grande partie de la surface communale. On trouve aussi le Coniacien dans les parties plus basses, au sud et à l'ouest de la commune, en dessous d'une altitude d'environ 120 m. Le Campanien occupe une petite zone au sud de la commune, à Marsac[4],[5],[6].
Le bourg est adossé à la butte de la Motte qui est le point culminant de la commune (207 m). Le point le plus bas, 87 m, est à la Fontaine Robert, dans le vallon de Nanteuillet.
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin versant de la Charente et le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le ruisseau des tempes et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La commune occupe une plaine qui est un bassin assez aride, mais de petits affluents de la Boëme, dont les sources sont à Chadurie et qui se jette dans la Charente à Nersac, arrosent la limite occidentale de la commune. On trouve la Fontaine Robert et le ruisseau du Pont des Temples[3].
Gestion des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Le SAGE « Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[10]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].
Climat
modifierComme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Végétation
modifierSituée au bord d'une plaine céréalière, la commune est l'une des moins boisées des environs.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Fouquebrune est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,1 %), forêts (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), cultures permanentes (2,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Fouquebrune est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Risques naturels
modifierLe retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 7,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 333 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 23 sont en aléa moyen ou fort, soit 7 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1999 et 2007. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].
Toponymie
modifierLes formes anciennes sont Fescobronna en 956 ou Foscobrona en 1110[22], Fuscobruna en 1202 ou Fulcobruna en 1298[23], orthographié Fauquebrune sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle[24].
L'origine du nom de Fouquebrune remonterait à un nom de personne germanique Fosco auquel est apposé le nom germanique brunn signifiant source[25].
Limite dialectale
modifierLa commune est dans la langue d'oïl (domaine du saintongeais), et marque la limite avec le domaine occitan (dialecte limousin) à l'est[26].
Histoire
modifierMoyen Âge et Période moderne
modifierÀ Chassagne : ancien prieuré bénédictin des Chasseignes, ou les Alleux. Uni à la mense abbatiale de Saint-Cybard en 1337[27]. Cette obédiencerie était une des plus anciennes fondations de cette abbaye, et elle n'existait plus à la fin du XVe siècle[28].
Le 12 septembre 1597, lors de son mariage avec Pierre Dussault (écuyer, seigneur de la Baurie à Birac et de Villars-Marange), Christine de Chambes est dite dame de Fougères (Fouquebrune). Sa famille fut propriétaire de la seigneurie de Fougères au moins depuis 1459 jusqu'à l'abolition de la féodalité en 1789. Cependant, les Chambes n'étaient pas les seuls seigneurs de Fouquebrune ; en 1707, Gabriel du Tillet, seigneur du Tillet des Vergnes, achète à Pierre Jaubert des Vallons les terres du Terme, et en 1756, Jean-Charles de Montalembert (1710-1785) fut appelé « seigneur de Fouquebrune », y mourant en 1785.[réf. nécessaire]
Période contemporaine
modifierPendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant de Blanzac à Villebois-Lavalette ; sa station était située à deux kilomètres au sud du bourg[28].
La bataille du lieu-dit l'Étang de Genevreau lors de la Seconde Guerre mondiale tua quatre habitants de Fouquebrune et un de Torsac, dont trois civils et deux FFI ; une ferme a également été brûlée. Une stèle a été posée à l'Étang de Genevreau, sur laquelle les noms des cinq habitants sont gravés. Tous les ans, au mois d'août, se tient une cérémonie du souvenir de ce .
Administration
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2022, la commune comptait 717 habitants[Note 2], en évolution de +7,01 % par rapport à 2016 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 350 hommes pour 343 femmes, soit un taux de 50,51 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
modifierAgriculture
modifierL'agriculture est principalement céréalière.
La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[36].
Équipements, services et vie locale
modifierEnseignement
modifierL'école est un RPI entre Fouquebrune et Torsac. Torsac accueille l'école élémentaire et Fouquebrune l'école primaire, qui comprend deux classes de maternelle et une classe d'élémentaire. Le secteur du collège est Villebois-Lavalette[37].
Lieux et monuments
modifier- église paroissiale Saint-Maurice
- chapelle ancienne église Notre-Dame de l'Houme, de la fin du XIIe siècle. Inscrite monument historique en 1926[38].
Sentier de randonnée
modifierLe GR 36, sentier de la Manche aux Pyrénées (tronçon d'Angoulême à Périgueux), passe dans la commune (la Côte, chez Jamet, le bourg, la Goulée).
Personnalités liées à la commune
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Fouquebrune » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montmoreau », sur Infoterre, (consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Fouquebrune », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
- « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Fouquebrune », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Fouquebrune », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 34,35,125,253
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 26,58
- Carte de Cassini sous Géoportail
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 299.
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
- Abbayes, Prieurés et Commanderies de l’Ancienne France (vers IVe siècle - vers XVIIIe siècle), Poitou - Charentes - Vendée », François Sémur, 1984, p.158
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 182
- « Le maire de Fouquebrune, Jean-Michel Tamagna, a démissionné », sur charentelibre.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fouquebrune (16143) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
- « Chapelle de l'Houme », notice no PA00104372, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Catillus Carol, « Fouquebrune », (consulté le )