Frégimont

commune française du département de Lot-et-Garonne

Frégimont est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Frégimont
Frégimont
Mairie de Frégimont.
Blason de Frégimont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Agen
Intercommunalité Communauté de communes du Confluent et des Coteaux de Prayssas
Maire
Mandat
Alain Paladin
2020-2026
Code postal 47360
Code commune 47104
Démographie
Population
municipale
266 hab. (2021 en évolution de −1,85 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 16′ 43″ nord, 0° 27′ 33″ est
Altitude Min. 73 m
Max. 200 m
Superficie 7,59 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Agen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Confluent
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Frégimont
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Frégimont
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Frégimont

Géographie

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Localisation

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Commune située dans le Pays de Serres limitée au sud par la Masse de Prayssas. L'accès se fait par la route départementale 118 ou la communale 4. Le village situé à 164 mètres d'altitude. Frégimont est situé à 725 kilomètres de Paris et à 22 kilomètres d'Agen.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Bazens, Clermont-Dessous, Lusignan-Petit, Prayssas et Saint-Salvy.

Communes limitrophes de Frégimont[1]
Saint-Salvy
Bazens   Prayssas
Clermont-Dessous Lusignan-Petit

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 769 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prayssas à 4,17 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 815,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Frégimont est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (38,8 %), prairies (20,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Frégimont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[16]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[17].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Frégimont.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1993, 1999, 2003 et 2009, par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Toponymie

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Histoire

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Des fouilles archéologiques menées sur la commune à l'occasion de travaux de voirie indiquent une occupation ancienne du site. Un castrum (place forte médiévale) est mentionné dans le Saisimentum de 1271. Le château de Frégimont est détenu par la famille Montpezat depuis la prise de la place par Amanieu de Montpezat en 1418, et jusqu'à la fin du XVIIe siècle[20].

En 1561, le seigneur de Savignac y est tué par les protestants, et le château pillé[21].

En 1769, la famille Lusignan, alors propriétaire du château, le vend à Jean-Pierre Villate de la Grave, avocat et notable Bordelais époux d'une demoiselle de Secondat, petite-fille de Montesquieu. Le château est décrit en ruine, comportant encore une tour servant de prison, une grange, des écuries, chai, four, puits et basse-cour, entourés de murs et fossés. Il y fait construire, vers 1775, le logis actuel après destruction du vieux château, avec un parti pris classique, probablement par un architecte ou un ingénieur agenais[22].

En 1846, Jean-François Louis Secondat de Montesquieu vend l'édifice à la commune, qui le transforme en mairie-école. Une restauration du bâtiment est conduite par l'architecte Léopold Payen en 1898, travaux réalisés par Jean Dangas, maçon à Bazens : changement d'affectation des salles, réfection de l'escalier, des plafonds et de la toiture. Aujourd'hui, le château abrite la mairie, la salle des fêtes, l'école et la cantine scolaire. Les dépendances du château (communs) sont détenus par des propriétaires privés, à usage d'habitation.

Le château est bâti sur un plan rectangulaire axé longitudinalement est-ouest. Ses élévations antérieure et postérieure présentent un avant-corps central d'une travée, surmontée d'un fronton, cantonné de deux ailes à quatre travées d'ouvertures. Le premier niveau d'habitation est à double profondeur. Certains intérieurs ont conservé leurs boiseries comme l'ancienne salle à manger devenu secrétariat. Le bâtiment est inscrit aux Monuments Historiques.

Héraldique

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  Blason
D'azur au mont de trois coupeaux de sinople accompagnés en chef de deux aquilons affrontés d'argent ; au chef de gueules chargé d'une balance d'or.
Détails
Créé en 2015 par Jean-François Binon[23].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mars 2001 Armand Peruzzetto   Agriculteur
mars 2001 En cours Alain Paladin   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

En 2021, la commune comptait 266 habitants[Note 3], en évolution de −1,85 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
840397436420422418463543519
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
506507506461439377349323284
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
316325323289290283308282296
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
291231223202197189233278260
2021 - - - - - - - -
266--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Plusieurs édifices sont inscrits au titre des monuments historiques sur le territoire de la commune, l'église Sainte-Raffine de Gaujac du XIIe siècle et l'église Sainte-Quitterie du XVe siècle, mais aussi son château restauré (mairie) fin XVIIe siècle :

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Frégimont et Prayssas », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Prayssas » (commune de Prayssas) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Prayssas » (commune de Prayssas) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Frégimont ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Agen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Frégimont », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Frégimont », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  20. Site de la DRAC
  21. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 226.
  22. Site du ministère de la Culture: Architecture et Patrimoine
  23. « 47104 - FREGIMONT(Lot et Garonne) ».
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Eglise Sainte-Quitterie », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Eglise Sainte-Raffine de Gaujac », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Église paroissiale Saint-Barthélemy dite église Saint-Barthélemy de Besombat. », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  NODES
orte 1
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