François-Léon Gauthey

prélat catholique
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François-Léon Gauthey, né le à Chalon-sur-Saône et mort le à Fournols en France est un religieux catholique français, qui fut évêque de Nevers puis archevêque de Besançon.

François-Léon Gauthey
Image illustrative de l’article François-Léon Gauthey
Portrait de François Gauthey au séminaire de Luxeuil.
Biographie
Naissance
Chalon-sur-Saône
Ordination sacerdotale
Décès (à 70 ans)
Fournols
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par le pape Pie X
Archevêque de Besançon
Évêque de Nevers

« Cordis vinculo trahitur » (« Il est conduit par les liens du cœur ») (Saint Augustin)
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Ordonné prêtre du diocèse d'Autun le [1], François-Léon Gauthey occupe plusieurs offices pastoraux. D'abord desservant à Paray-le-Monial, puis curé à Châlons-sur-Saône, il gagne la confiance du cardinal Perraud qui le nomme vicaire général du diocèse[1] en .

Le il est nommé évêque de Nevers[1] par le pape Pie X. Il fait ainsi partie du « sacre des Quatorze »[2],[3], ces évêques choisis et nommés par le Saint-Siège sans avoir été présentés par le chef de l'État, comme il était de rigueur sous le régime concordataire. Les quatorze prélats sont sacrés quatre jours après, le , par le pape Pie X lui-même dans la basilique Saint-Pierre de Rome. Les deux neveux du nouvel évêque de Nevers, l'un vicaire dans le diocèse d'Autun, l'autre élève au séminaire français de Rome assistent à la cérémonie.

Moins de quatre ans plus tard, le il est nommé archevêque de Besançon[1], siège qu'il occupe jusqu'à sa mort. Son pontificat est marqué par le contexte de la loi de séparation des Églises et de l'État puis par le premier conflit mondial dont il ne connaît pas la fin.

 
François Gauthey.

Dès la déclaration de guerre d'août 1914, l'archevêque de Besançon affiche une position patriote et réaliste ; il déclare ainsi : « La lutte sera terrible et acharnée, mais notre cause est juste et nous pouvons espérer que Dieu sera avec nous[4]. » La même année, il invoque la protection divine sur son diocèse en le consacrant au Sacré-Cœur[5]. Le , il formule le vœu de construire à Besançon une église dédiée au Sacré-Cœur pour remercier Dieu d'avoir épargné son diocèse de l'invasion allemande[6]. D'abord envisagée sur le mont de Brégille, l'église du Sacré-Cœur sera finalement construite avenue Carnot dans le quartier des Chaprais en raison des besoins pastoraux.

Notes et références

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  1. a b c et d francearchives.gouv.fr, François-Léon Gauthey, vicaire général de l'évêque d'Autun, évêque de Nevers.
  2. Jean Gauthey, Un des quatorze. Mgr François Léon Gauthey, évêque de Nevers, archevêque de Besançon (1848-1918). Vie intime sur Google Livres, 1907
  3. Notes bibliographiques. In:Revue d'histoire de l'Église de France, tome 14, n°62, 1928. p90
  4. Xavier Boniface, Histoire religieuse de la Grande Guerre, Paris, Arthème Fayard, , 494 p. (ISBN 978-2-213-66130-8)
  5. Annette Becker, La Guerre et la foi : De la mort à la mémoire : 1914-années 1930, Paris, Armand Colin, , 216 p. (ISBN 978-2-200-61253-5, lire en ligne)
  6. « À propos de la basilique du plateau de Bregille », L’Éclair Comtois,‎

Voir aussi

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Bibliographie

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  • René Surugue, Les archevêques de Besançon. Biographies et portraits, Besançon, .  
  • Maurice Rey (sous la direction de), Histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude, Paris, Beauchesne, .  
  • Jean Gauthey, Vie Intime "Un des Quatorze", .  

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

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Liens externes

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  NODES
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