Geoffroy II de Villehardouin

le fils aîné de Geoffroi {{Ier}} de Villehardouin, et naquit en Champagne vers 1195

Geoffroy II de Villehardouin (c. 1195 - 1246) est prince d'Achaïe des environs de 1229 à 1246.

Geoffroy II de Villehardouin
Fonction
Prince d'Achaïe
Titre de noblesse
Prince d'Achaïe (d)
Biographie
Naissance
ou vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
ou après Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Famille
Père
Mère
Elisabeth (de Chappes) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Agnès de Courtenay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Biographie

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Il est le fils aîné de Geoffroi Ier de Villehardouin, et nait en Champagne vers 1195. Son père, qui a participé à la quatrième croisade, s'est installé dans le Péloponnèse et s'est fait reconnaitre prince d'Achaïe vers 1210. Il fait alors venir de France sa femme et son fils, alors âgé d'une quinzaine d'années[1].

Il épouse en 1217 la fille de l'empereur Pierre II de Courtenay, Agnès[2]. Associé au gouvernement, il est menacé d'excommunication avec son père en 1222 à cause d'un conflit avec l'Église relatif à la construction du château de Clermont[3].

Il devient prince d'Achaïe à la mort de son père à une date incertaine entre 1228 et 1230[4]. Sous son règne, l'influence de la principauté grandit ; il reçoit ainsi vers 1236 l'hommage du comte de Céphalonie[5].

Sous son règne, la principauté connait une prospérité qui lui permet d'entretenir une cour brillante. Il reste en paix avec ses voisins du sud-est du Péloponnèse (Byzantins et tribus slaves de Monemvasie, de Zaconie et du Taygète)[6].

Il pouvait lever une forte armée et une flotte conséquente, ce qui lui permet de venir en aide à Constantinople assiégée en 1236 et en 1238 (par Jean III Doukas Vatatzès)[6].

Geoffroy II meurt probablement en 1246[7] et est enterré dans sa capitale, Andravida, dans l'église du monastère St Jacques appartenant aux Templiers[8]. Il n'a pas d'enfant, et c'est son frère Guillaume qui lui succède.

Références

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  1. Longnon 1947, p. 115 et 176.
  2. Bon 1969, p. 76.
  3. Longnon 1947, p. 165.
  4. Longnon 1947, p. 166.
  5. Longnon 1947, p. 175.
  6. a et b Longnon 1947, p. 176.
  7. J. Longnon, Problèmes de l'histoire de la principauté de Morée (Deuxième et dernier article) in Journal des savants, Juillet-décembre 1946, p. 159 ; il est en effet mentionné comme vivant dans une lettre du Pape datée du 6 mai 1246, et cette année correspond à la durée de 3 ans assignée au siège par son frère Guillaume de Monemvasia, achevé en 1249
  8. Longnon 1947, p. 193.

Bibliographie

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  • Antoine Bon, La Morée franque : Recherches historiques, topographiques et archéologiques sur la principauté d'Achaie 1205-1430, (lire en ligne)
  • Jean Longnon, L'Empire Latin de Constantinople et la Principauté de Morée, Paris, Payot, .

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