Georges Bras
Georges Thomas Bras, né le à Saint-Sernin-du-Bois (Saône-et-Loire) et mort le à Saint-Firmin (Saône-et-Loire), est un ouvrier et homme politique français.
Georges Bras | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans, 6 mois et 6 jours) |
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Élection | 10 mai 1914 |
Circonscription | Saône-et-Loire |
Législature | XIe (Troisième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Claude Coureau |
Successeur | Circonscription supprimée |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Sernin-du-Bois (France) |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | Saint-Firmin (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF SFIO |
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Il est député de Saône-et-Loire de 1914 à 1919.
Biographie
modifierOuvrier carrier et militant socialiste de Saône-et-Loire, Georges Bras profita de la popularité qu'il s'était acquise dans son arrondissement auprès des classes laborieuses pour se présenter aux élections générales législatives des et dans la deuxième circonscription d'Autun. Bien qu'il ne fut investi d'aucun mandat local, il fut élu, au deuxième tour de scrutin par 9 636 voix contre 8 471 à Claude Coureau, député sortant. Inscrit au groupe socialiste, il appartint à la Commission des comptes définitifs et des économies et à celle des pensions civiles et militaires. Il intervint au cours de la discussion d'interpellations sur la mise-en sursis des agriculteurs des classes. 1888 et 1889 (1917) et sur les dépenses militaires et les dépenses exceptionnelles des services civils, au cours de l'examen des crédits provisoires applicables au deuxième trimestre 1918.
Aux élections générales du , il figurait en quatrième position sur la liste socialiste qui n'eut aucun élu. Il obtint personnellement 35 515 voix sur 120 825 votants.
Après le congrès de Tours, en 1920, il passa au Parti communiste, mais ne reparut plus au Parlement. Non candidat aux élections législatives de 1924, il est présenté par le PCF lors des élections d'avril 1928 dans la deuxième circonscription d'Autun. Il recueillait 1 240 suffrages au premier tour du scrutin, et 215 suffrages au second tour[1].
Il avait repris son travail d'ouvrier carrier à Saint-Firmin, où il mourut le , âgé de 78 ans.
Notes et références
modifier- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, volume 20 et cédérom, notice rédigée par Madeleine Rebérioux et Pierre Goujon.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la vie publique :