Georges Dalmeyda

helléniste français

Georges David Haim Dalmeyda (né le à Bordeaux, mort le à Paris) est un helléniste au début du XXe siècle.

Georges Dalmeyda
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Dalmeyda (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Helléniste, philologueVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Pierre Samuel (petit-neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Prix Bordin ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Il fait ses études à la Faculté des lettres de Bordeaux (1884-1885), puis il est élève de khâgne au lycée Louis-le-Grand de Paris (1885-1886). Il intègre l'École normale supérieure où il est élève d'un autre helléniste, Henri Weil, et dont il épouse la cadette (Jeanne Weil) en 1892[1]. Licencié ès lettres (1887), il rejoint l'École pratique des hautes études (4e section). Il est reçu deuxième à l'agrégation de lettres (1889)[2], puis il est docteur ès lettres (1908)[3]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (90e division).

Parcours professionnel

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Une fois agrégé, il est professeur au lycée d'Agen (1889-1890), de Mont-de-Marsan (1890), de Châteauroux (1890-1891), d'Alger (1891-1893), de Bordeaux (1893-1894), de Lyon (1894-1896) et aux lycées Michelet (1896-1920), Charlemagne (1920-1921) et Condorcet (1921-1923). Il débute ensuite une carrière universitaire en étant nommé à la Faculté des lettres de Paris en tant que maître de conférences de langue et littérature grecques de 1923 à 1926, professeur sans chaire de langue et littérature grecques en 1926 et professeur titulaire dès 1930[1].

Au cours de sa carrière, il a également été maître de conférences à l'École normale de Saint-Cloud et dès 1892, il est membre de l'Association pour l'encouragement des études grecques (secrétaire en 1914, puis président). Il collabore également avec la Revue des études grecques, la Revue critique et la Revue de philologie[1].

Décorations et prix

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Principales publications

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On peut voir ses traductions sur les catalogues en ligne des universités[4] ou par exemple celui du CNDP.

  • Hérondas, Mimes, [trad.], 1893.
  • Euripide, [édition], 1896.
  • Platon, Extraits, [trad.], 1899.
  • Goethe et le drame antique [thèse de doctorat], 1908.
  • Euripide, Les Bacchantes, éd. avec commentaire par G. D., Paris, 1908.
  • Xénophon d'Ephèse, Les Ephésiaques, texte établi et traduit par G. D., BL, Paris, 1926.
  • Andocide, Discours, texte établi et traduit par G. D., BL, Paris, 1930.
  • Longus Sophista, Pastorales (Daphnis et Chloé), texte établi et traduit par G. D., BL, Paris, 1934.

Notes et références

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  1. a b et c Christophe Charle, « 27. Dalmeyda (Georges, David, Haim) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 2,‎ , p. 67–68 (lire en ligne, consulté le )
  2. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1950 », sur Ressources numériques en histoire de l'éducation (consulté le ).
  3. « Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le )
  4. « Dalmeyda, Georges - Persée », sur www.persee.fr (consulté le )

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