Georges Docquois
Georges Louis Edmond Docquois (né le à Boulogne-sur-Mer et mort le à Orgeval, (alors dans le département de Seine-et-Oise) est un romancier, dramaturge, scénariste, revuiste et poète français.
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Biographie
modifierJournaliste, Georges Docquois s'établit à Paris en 1890. Secrétaire de Fernand Xau, fondateur du Journal, celui-ci lui confie une rubrique d'informations littéraires. Il travaille aussi pour L'Écho de Paris, Gil Blas ou encore Le Figaro.
Mais ses débuts dans le journalisme n'étaient qu'une façon d'entrer dans la passion qui l'animait, le théâtre. Dès 1892, Docquois donne des gages de son talent dramatique en faisant jouer au Théâtre-Libre Mélie, d'après Jean Reibrach. Paris sur le Pont joué en 1895 au Tréteau de Tabarin, petit théâtre qu'il inaugura, assura sa réputation d'auteur de chansons, rondeaux et ballades. La Comédie française en 1896 accueillit Le petit Champ et l'Odéon en 1897 la farce du Pont aux ânes[1].
Docquois est le fondateur de l'Académie de l'humour français (). Il a été célèbre pour avoir mené une enquête sur les écrivains et leurs animaux, parue sous le titre Bêtes et gens de lettres[2].
Distinction
modifierGeorges Docquois est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par décret en date du [3].
Hommage
modifierUne rue de Boulogne-sur-Mer porte son nom.
Œuvres
modifierGeorges Docquois est l'auteur de plusieurs pièces de théâtre, de revues, de poèmes et d'ouvrages sur la Première Guerre mondiale.
Théâtre
modifier- Paris sur le pont, 1892, (avec Georges Charton)
- Mélie, pièce en 1 acte, Bibliothèque de l'art social, Paris, 1894 (d'après Jean Reibrach).
- Avant la fin du jour, comédie en 1 acte, Menus-Plaisir, Paris, 1895
- La Demande, pièce en 1 acte, Ollendorff, Paris, 1895 (avec Jules Renard)
- Le Petit Champ, farce tabarinique, Stock, Paris, 1896
- Compliment de la Parisienne, Lemerre, Paris, 1897 (d'après François Coppée)
- J'ai fait la connaissance d'un homme charmant, Stock, Paris, 1897
- Leur régime, drame, Stock, Paris, 1897
- Pantomime de poche, Stock, Paris, 1897
- Le Pont aux ânes, farce en 1 acte, Stock, Paris, 1897
- Quand on l'est ..., saynète, Stock, Paris, 1897 (avec Émile Codey)
- Voyageuse, saynète, Stock, Paris, 1897 (avec Émile Codey)
- Le Facteur bien noté, comédie en 1 acte, Stock, Paris, 1898 (avec Émile Marchais)
- On demande un jeune ménage, comédie en 1 acte, Stock, Paris, 1898 (avec Émile Marchais)
- Paris sur la route, revue en 1 acte, Ollendorff, Paris, 1898 (avec Lucien Métivet)
- Les Taupier reçoivent, comédie, Stock, Paris, 1898 (avec Émile Codey)
- Mlle Bigarot n'y tient pas, ou Allons à l'Athénée, vaudeville en 1 acte, Librairie théâtrale, Paris, 1899 (avec Félix Cresson)
- La Cure de César, saynète, Stock, Paris, 1900 (avec Émile Codey)
- Voyageur, comédie en 1 acte, Stock, Paris, 1901 (avec Émile Codey)
- Le Peigne, comédie en 1 acte, Stock, Paris, 1902 (avec Paul Acker)
- La Petite Maison, opéra-comique en 3 actes, Choudens, Paris, 1903 (avec Alexandre Bisson, musique de William Chaumet)
- Le Renoncement, drame en 1 acte, Stock, Paris, 1903
- Lucas s'en va-t-aux Indes, farce tabarinique en 1 acte, Stock, Paris, 1905
- Rue Saint-Thomas-du-Louvre, comédie en 1 acte, Fasquelle, Paris, 1905
- Le Tour de Ninon, comédie en 1 acte, Stock, Paris, 1907
- Après l'opéra, drame en deux actes et trois tableaux, Stock, Paris, 1908 (basé sur une histoire de Jean Reibrach)
- Le Ghoung, pièce en 1 acte, Stock, Paris, 1908 (avec Jules Poignard)
- Cuisinière d'Amérique, comédie en 1 acte pour jeunes filles, Maison de la bonne chanson, Paris, 1911 (avec Emile Codey)
- La Rôtisserie de la reine Pédauque, comédie lyrique en 4 actes et 5 tableaux, Calmann-Lévy, Paris, 1920 (d'après le roman d'Anatole France).
Revues
modifierGeorges Docquois presente deux revues patoisantes de La Revue Boulonnaise[4] :
- Boulogne à la sauce, en collaboration avec Henri Caudevelle, 1901
- Aie é mère, 1914
Prose
modifier- Bêtes et Gens de Lettres, Flammarion, 1895
- L'Armoire aux bonshommes, 1899
- Les Minutes libertines, Cents contes en vers, Fasquelle, Paris, 1904
- L'Automab-Illiade, Récit Héroïque-comique du raid Pékin-Paris, 1907
- Le Plaisir des nuits et des jours, Contes en vers, Fasquelle, Paris, 1907
- Le Petit Dieu tout nu, Contes en vers, Fasquelle, Paris, 1908
- L'Union tragique, Fasquelle, Paris, 1908
- La Petite Flûte, Odelettes parisiennes, Fasquelles, Paris, 1909
- Drôles de gens, 1910
- Ce qui plaît aux dames, 1914
- La Cendré rouge, Poèmes, Fasquelle, 1914
- Guillaume en vers et contre tous, Épigrammes et récits, Lemerre, Paris, 1916
- Valentine, rue des Dames, 1916
- Ces dames de l'Hôpital 336, 1917
- La Chaise innocente. L'enfant du viol boche, 1917
- La Confession légère, 1917
- Le Poème sans nom, Fasquelle, Paris, 1919
Musique
modifier- Camille Saint-Saëns, La Cendre rouge, 10 poèmes mis en musique (1914)
Filmographie partielle
modifier- 1910 : Le Legs ridicule de Georges Monca, Georges Docquois scénariste
Notes et références
modifier- Joseph Uzanne, Figures contemporaines tirées de l'Album Mariani, Paris, Librairie Henri Floury, , p. 219 du tome douzième
- Cf, Stéphane Mallarmé, Correspondance, vol.4, partie 1, p.205
- « Le dossier de Légion d'honneur de Georges Docquois », sur Les données de la base Léonore des Archives nationales de France (consulté le ).
- Claude Faye (d) (préf. Robert Jordens dit Ch'Guss), Un siècle de revues patoisantes boulonnaises, Boulogne-sur-Mer, Association Boulogne Culture Éditions Expositions (A.B.C.2 E.),
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Bénédicte Didier, Petites revues et esprit bohème à la fin du XIXe siècle, 2009, p. 246.
- Bertrand Millanvoye, Anthologie des poètes de Montmartre, 1909, p. 94.
Liens externes
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