Adolf Wagner (historien)

traducteur allemand

Gottlob Heinrich Adolph Wagner (connu comme Adolf Wagner), né le à Leipzig et mort le à Großstädteln (Markkleeberg), est un historien de la littérature, dramaturge, traducteur et écrivain allemand.

Adolf Wagner
Gottlob Heinrich Adolph Wagner en 1832.
Biographie
Naissance
Décès
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Leipzig ou Großstädteln (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Ralph NymVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Son frère aîné, Carl Friedrich Wagner (1770-1813), est le père du compositeur Richard Wagner (1813-1883).

Biographie

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Adolph Wagner, portrait de jeunesse.

Adolph Wagner est le fils de Gottlob Friedrich Wagner, employé aux accises générales. Il habite avec sa famille dans la banlieue de Leipzig, dans le rue Sandgasse (nommée aujourd'hui la rue Seeburgstraße)[1]. Adolph Wagner fréquente l'école Saint-Thomas de Leipzig jusqu'en 1792, puis étudie la théologie et la philosophie à l'université de Leipzig. En 1798, il s'inscrit à l'université d'Iéna pendant deux semestres afin d'assister aux conférences de Johann Gottlieb Fichte (1762-1814). Il y rencontre Friedrich Schiller (1759-1805) et Ludwig Tieck (1773-1853).

Toujours à Leipzig et sans ressources, il préfère une vie d'érudit privé et d'écrivain indépendant à une carrière universitaire. Sa première œuvre date du début du XIXe siècle et consiste en six volumes sur la vie des réformateurs. Il maîtrise au moins huit langues et traduit, entre autres, des œuvres de Lord Byron, Walter Scott, Carlo Gozzi et Sophocle. En tant qu'éditeur, il s'occupe des écrits de Giordano Bruno, Dante Alighieri, Pétrarque, Robert Burns et Johann Gottfried Seume.

Wagner avait un grand cercle de connaissances. Outre les Lipsiens Johann Georg Keil (de) (1781-1857), Wilhelm Ambrosius Barth (de) (1790-1851), Heinrich Brockhaus (1804-1874) et Siegfried August Mahlmann (de) (1771-1826), il fréquentait également E.T.A. Hoffmann (1776–1822), Jean Paul (1763-1825) et Fouqué (1777-1843).

Vers 1806, il a une douloureuse fin de relation avec l'écrivain Wilhelmine Spazier (1777-1825). L'avocat et écrivain August Apel (de) (1771-1816) était un ami privilégié qui l'a probablement soutenu financièrement. Sur son domaine situé à Ermlitz près de Leipzig, Wagner dirige les représentations de ses propres pièces, qu'il publie sous le pseudonyme de Ralph Nym. Après la mort d'Apel en 1816, Wagner se retire de la vie sociale.

En 1824, Wagner est présenté à Goethe (1749-1832) à Weimar. En 1826, il lui dédie son édition critique Il Parnasso italiano au Dichterfürsten ("Poète des Poètes"), consacrée aux œuvres majeures de la littérature italienne. Goethe le remercie en lui offrant une coupe en argent gravée. L'Université de Marbourg lui décerne un doctorat honorifique pour ce livre.

À 49 ans, Adolph Wagner abandonne sa vie de garçon et se marie le 18 octobre 1824 avec Christiane Sophie Wendt (1792-1860), sa petite amie de longue date, qui est la sœur du professeur de philosophie Amadeus Wendt (de) (1783-1836). Le couple emménage dans la maison Zum Goldenen Hut[2]. Wagner avait vécu précédemment avec sa sœur Friederike dans le bâtiment arrière de la Königshaus am Markt.

En 1827, son neveu, Richard Wagner, âgé de 14 ans, revient de Dresde à Leipzig. Son oncle Adolph devient sa figure paternelle spirituelle et lui parle de poètes connus, fait valoir son intérêt pour la musique et lui donne accès à sa vaste bibliothèque. Le jeune garçon découvre Tannhäuser[3], les légendes des Nibelungenlied[4] et nordiques[5], qui sont ensuite devenus ses sujets de prédilection. En 1826, Adolph Wagner, dans son livre Theater und Publikum, appelle à une réforme du théâtre et cet écrit est également lu par le jeune Richard.

À la fin de sa vie, Adolph Wagner est invité à Gut Großstädteln, au sud de Leipzig, par le comte Peter Wilhelm von Hohenthal (1799-1859) qui porte un fort intérêt pour la littérature. C'est là qu'il meurt.

Bibliographie

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  • Gottlob Heinrich Adolph Wagner, Lebensbeschreibungen berühmter Reformatoren, Leipzig, Voss, .
  • Gottlob Heinrich Adolph Wagner, Der Bühnenschwarm, Leipzig, .
  • Gottlob Heinrich Adolph Wagner, Zwei Epochen der modernen Poesie in Dante, Petrarka, Boccaccio, Goethe, Schiller und Wieland, Leipzig, Breitkopf u. Härtel, 1806..
  • Gottlob Heinrich Adolph Wagner, Verwahrung gegen die Schmähung ..., Leipzig, .
  • Gottlob Heinrich Adolph Wagner, Beleuchtung der Rede des Senators Grafen von Fontanes im Erhaltungssenat am 27. December 1813 [1814/1815].
  • Gottlob Heinrich Adolph Wagner, William Coxe Geschichte des Hauses Oestreich von Rudolf von Habsburg bis auf Leopold des zweiten Tod, 1218-1792 : In 4 Bden, Brockhaus, Amsterdam, Leipzig, Altenburg, von Hans Karl Dippold und Adolph Wagner, 1810-1817.
  • Gottlob Heinrich Adolph Wagner, Geschichte der Lady Emma Hamilton, Leipzig, .
  • Gottlob Heinrich Adolph Wagner, Theater und Publikum – Eine Didaskalie, Weygand'sche Buchhandlung, Leipzig, .
  • Gottlob Heinrich Adolph Wagner, Il Parnasso italiano, ovvero, I quattro poeti celeberrini italiani, edizione giusta gli ottimi testi antichi con note istoriche e critiche, Leipzig, Ernst Fleischer, .
  • Sabine Knopf, « Gott, wenn ich an meinen Onkel Adolph denke!... von dieser Race stamme ich ab », Leipziger Blätter (de), no 69,‎ , p. 56-58.

Notes et références

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  1. Gina Klank, Gernoth Griebsch, Lexikon Leipziger Straßennamen, Hrsg.: Stadtarchiv Leipzig, 1. Auflage, Verlag im Wissenschaftszentrum Leipzig, Leipzig, 1995, (ISBN 3-930433-09-5), p. 195-196.
  2. Ernst Müller, Die Häusernamen von Alt-Leipzig.
  3. Ludwig Tieck, Der getreue Eckart und Der Tannenhäuser
  4. Friedrich von der Hagen, Der Nibelungen Lied, Berlin, 1807
  5. Friedrich de la Motte Fouqué, Der Held des Nordens, Berlin, 1810

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