La grèze, souvent employé dans sa forme plurielle grèzes, est un terme géologique désignant un sable naturel grossier et caillouteux, souvent au pied de versants calcaires, issu de la décomposition de ceux-ci lors des périodes glaciaires du Quaternaire. Ces éboulis de pentes parfois consolidés sont constitués d'éléments souvent anguleux issus des bancs calcaires supérieurs cassés et fendus par la gélifraction périglaciaire, entourés de sable plus ou moins argileux[1],[2],[3].

Grèzes litées au contact de calcaires bathoniens à Échiré (Deux-Sèvres).

Les termes grèze et grèze litée ont été définis en 1951 par Yves Guillien. Les matériaux anguleux les constituant ont une taille entre 2,5 mm et 25 mm[4]. La grèze litée est également appelée graveluche en Champagne[5].

En France, « grèze » se retrouve dans de nombreux toponymes localisés principalement dans la moitié sud[6].

Notes et références

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  1. Eric Rouvellac, Les terroirs du vin de Cahors, Presses universitaires Limoges, , 254 p. (ISBN 2842873602, lire en ligne), p. 110
  2. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le )
  3. Yves Guillien, Grave, grèze, gress, Bulletin de l'Association des Géographes français, , 81 p. (lire en ligne), chap. 303-304, p. 79-81
  4. Jean-Claude Ozouf, Jean-Pierre Coutard et Jean-Pierre Lautridou, Permafrost and Periglacial Processes - Grèzes, grèzes litées : historique des définitions, vol. 6, (lire en ligne), p. 85-87
  5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Reims », sur Infoterre, (consulté le ), p. 17
  6. Une recherche sous Géoportail localise Grèze, Grèzes ou les Grèzes en Dordogne, Lot, Lot-et-Garonne, Haute-Garonne, Lozère, Cantal, Hérault, Gard, Haute-Loire et Alpes-de-Haute-Provence.
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