Guillermo Moreno
Mario Guillermo Moreno, né le à Buenos Aires, est un chef d'entreprise, économiste, et homme politique argentin péroniste, de tendance travailliste, conservatrice et nationaliste. Il a notamment exercé comme secrétaire d'Etat au commerce intérieur[1] de 2006 à 2013, sous les gouvernements de Néstor Kirchner puis de Cristina Fernandez de Kirchner.
Guillermo Moreno | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'Etat argentin au Commerce intérieur | |
– (7 ans, 4 mois et 11 jours) |
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Président | Nestor Kirchner (2006-2007)
Cristina Fernandez de Kirchner (2007-2013) |
Prédécesseur | Miguel Peirano |
Successeur | Augusto Costa |
Secrétaire d'Etat argentin aux Communications | |
– (3 ans) |
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Président | Nestor Kirchner |
Prédécesseur | Eduardo Kohan |
Successeur | Carlos Salas |
Sous-secrétaire à la Production de la ville de Buenos Aires | |
– (3 ans) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Buenos Aires (Argentine) |
Nationalité | Argentine |
Parti politique | Principios y Valores (depuis 2020)
Parti justicialiste (1970-2020) |
Diplômé de | Université argentine de la empresa |
Profession | Économiste |
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Guillermo Moreno dirige le parti politique péroniste Principios y Valores, qu'il a co-fondé en 2020.
Biographie
modifierProche de Néstor Kirchner avant son accession à la présidence en 2003, Guillermo Moreno a été l'un des membres du groupe de Calafate, un groupe de réflexion créé par Kirchner pour s'opposer aux politiques néolibérales des années 1990.
Sous le gouvernement Kirchner, Moreno a été secrétaire aux Communications de 2003 à 2006 avant d'être nommé secrétaire au Commerce intérieur, une fonction qu'il a conservé lors des premières années du gouvernement de Cristina Fernández de Kirchner.
Guillermo Moreno est l'auteur d'un rapport démontrant la vente dans des circonstances frauduleuses de l'entreprise Papel Prensa au groupe Clarín (Affaire Papel Prensa).
En 2024, Guillermo Moreno est condamné en première instance à trois ans de prison avec sursis et à six ans d'interdiction d'exercer une fonction publique pour abus de pouvoir et destruction de documents publics, dans le cadre de la manipulation des données de l'INDEC pendant la présidence de Cristina Fernández de Kirchner[2].
Sous le gouvernement de Javier Milei, il bénéficie d'un important regain de popularité auprès de la jeunesse et des réseaux sociaux[3],[4], se positionnant comme l'un des principaux dirigeants de l'opposition péroniste et nationaliste[5].
Notes et références
modifier- « Guillermo Moreno: Argentina’s lethal weapon », sur www.ft.com (consulté le )
- « Un ex-ministre argentin condamné pour avoir falsifié les chiffres de l’inflation », sur Courrier international, (consulté le )
- (es) « Guillermo Moreno: el nuevo fenómeno político de las redes sociales », sur www.diariopopular.com.ar, (consulté le )
- « Guillermo Moreno: el cuco que se hizo meme | Noticias », sur noticias.perfil.com (consulté le )
- (es) Martín Sivak, « Guillermo Moreno, dirigente del peronismo: “Milei es casi un accidente. ¿Cómo la sociedad va a ser anarco-capitalista?” », sur El País Argentina, (consulté le )