Hôpital français de Hanoï
L'hôpital français de Hanoï (en vietnamien : Bệnh viện Việt Pháp Hà Nội), anciennement hôpital international de Hanoï, est un hôpital privé situé dans le district de Dong Da à Hanoï, la capitale du Viêt Nam. Exploité par une entreprise française, l'établissement emploie des médecins français et vietnamiens. L'hôpital compte moins de 60 lits[2].
Hôpital français de Hanoï Bệnh viện Việt Pháp Hà Nội (vi) | ||
Présentation | ||
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Coordonnées | 21° 00′ 13″ nord, 105° 50′ 27″ est | |
Pays | Viêt Nam | |
Ville | Hanoï | |
Adresse | Số 1, phố Phương Mai, Đống Đa, Hà Nội | |
Fondation | 2000[1] | |
Site web | http://www.hfh.com.vn | |
Organisation | ||
Type | Hôpital privé | |
Services | ||
Nombre de lits | moins de 60 (2 010)[2] | |
Collaborateurs | médecins français et vietnamiens | |
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Historique
modifierL'hôpital français de Hanoï est fondé en 1997 en tant que coentreprise entre l'hôpital de Bạch Mai (en) et une firme australienne[réf. nécessaire]. En , la compagnie australienne vend sa part à l'entreprise française Eukaria S.A.[réf. nécessaire]. En , l'hôpital est entièrement privatisé grâce à un investissement de 12,5 millions de dollars[1]. Il s'agit du premier hôpital privé de Hanoï[1]. Il s'agissait autrefois du seul hôpital international du Viêt Nam.
L'hôpital français de Hanoï est connu pour avoir lutté contre l'épidémie du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003, en confinant les quelque 40 patients et membres du personnel contaminés par le virus[3],[4]. Sept personnes décèdent[5], dont au moins cinq membres du personnel de l'hôpital[4],[3],[6], mais le virus est isolé et sa propagation est stoppée au Viêt Nam[7],[8],[3]. Le , un cardiologue de l'hôpital français de Hanoï, le Dr Jacques-Yves Ketelers[9], contaminé par le virus rentre en France pour être hospitalisé en urgence et mis en quarantaine dans un hôpital de Tourcoing[10],[3], où il meurt le [11]. Il a contaminé trois passagers du vol Hanoï-Paris[3].
En , les membres du personnel de l'hôpital sont décorés de la Médaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement par le ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy. Devant l'hôpital, un petit temple commémore les six médecins décédés durant l'épidémie[12].
En , un incendie se déclare à l'hôpital[13].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hôpital Français de Hanoi » (voir la liste des auteurs).
- (en) News from France, vol. 0–2, French Embassy Press and Information Service, (présentation en ligne)
« In September, Vietnam's capital, Hanoi, established its first private hospital, with French doctors and surgeons as the sole shareholders in this $12.5 million investment. »
- (en) Rodolfo Saracci, Epidemiology : A Very Short Introduction, OUP Oxford, , 160 p. (ISBN 978-0-19-160924-4 et 0-19-160924-2, lire en ligne), « Chapter 1: What is epidemiology? »
« On 28 February 2003, the French Hospital of Hanoi, a private hospital of fewer than 60 beds, consulted the Hanoi office of the World Health Organisation (WHO). »
- [vidéo] « Pandémies : la traque planétaire - intégrale », sur YouTube, réalisé par Linda Bendali, publié par Cellule de crise, 31 janvier 2018.
- « 5e mort à l'hôpital français de Hanoi », Libération, (lire en ligne) :
« Très vite, de nombreux médecins, infirmières et aides-soignantes de l'établissement avaient manifesté des symptômes de la maladie. La direction avait fermé l'établissement. »
- (en) Kevin Fong, « Sars: The people who risked their lives to stop the virus », BBC News, (lire en ligne) :
« Within days, nearly 40 people at the hospital had fallen ill, including a number of the staff. Seven would go on to die. »
- Paul Benkimoun et Sandrine Blanchard, « Le SRAS, histoire d'un tueur en série », Le Monde, 3 mai 2003 (mis à jour le 02 mai 2008) (lire en ligne) :
« Le 5 mars est une journée noire : sept personnes qui ont soigné Johnny Chen à l'Hôpital français de Hanoï sont contaminées par le SRAS et en mourront, comme l'homme d'affaires. »
- (vi) Lê Nga et Nam Phương, « 15 năm đại dịch SARS, nỗi kinh hoàng chưa phai », VnExpress, (lire en ligne) :
« Là một trong 25 nước hứng chịu dịch bệnh với 65 người bị nhiễm, 5 người tử vong, ngày 28/4/2003, Việt Nam được WHO công nhận là nước đầu tiên khống chế được đại dịch, kết thúc 45 ngày kinh hoàng chống SARS. »
- Maud Dugrand, « Retour à Paris des sauveurs de l'hôpital de Hanoï », L'Humanité, (lire en ligne) :
« Un travail qui a payé, puisque les équipes franco-vietnamiennes sont parvenues à éviter la propagation de l'épidémie dans la population. »
- « Le premier Français contaminé par le SRAS est mort à l'hôpital de Tourcoing », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Catherine Petitnicolas, « L'hôpital français de Hanoï en première ligne », Le Figaro, (lire en ligne).
- « SRAS : premier décès en France », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
- (vi) Đinh Tuấn, « Đại dịch SARS và ngôi miếu nhỏ thờ những y bác sĩ anh hùng », Tiền Phong, (lire en ligne) :
« Ngay cạnh cổng vào của bệnh viện Việt – Pháp, Hà Nội là khu miếu nhỏ thờ 6 bác sĩ đã hi sinh năm 2003 trong trận đại dịch SARS. »
- (vi) Thứ Sáu, « Cháy dữ dội tại bệnh viện Việt Pháp Hà Nội, cột khói cuồn cuộn bốc đen kịt trời », sur vtc.vn, (consulté le ).
Bibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (vi) Lê Nga et Nam Phương, « 15 năm đại dịch SARS, nỗi kinh hoàng chưa phai », VnExpress, (lire en ligne).
Voir aussi
modifierLiens externes
modifier- (vi + en + ja) Site officiel
Article connexe
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