Henri Le Secq

photographe et peintre français

Jean-Louis-Henri Le Secq des Tournelles, né le à Paris, où il est mort le , est un peintre, graveur, photographe et collectionneur d'art français.

Henri Le Secq
Gustave Le Gray, Portrait d'Henri Le Secq (vers 1848), Rouen, musée Le Secq des Tournelles.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Le Secq (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Louis-Henri Le Secq des Tournelles
Nationalité
Activités
Autres informations
Maître
Vue de la sépulture.

Biographie

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Henri Le Secq naît à Paris le , sous la Restauration, d'une famille noble prenant ses racines à Argenteuil. Son père, Auguste, est ingénieur des ponts et chaussées, professeur de mathématiques auprès de la Chambre des pairs du roi, et maire de l'ancien 9e arrondissement de Paris. Il est notamment fondateur et président de la Société de secours mutuel du même arrondissement. Son grand-père, Jean-Étienne, est secrétaire du roi, maison, couronne de France et de ses finances, et banquier à Paris.

Entre 1835 et 1840, Le Secq étudie la sculpture dans l'atelier de James Pradier et la peinture auprès de Paul Delaroche, en compagnie de Gustave Le Gray, Charles Nègre et Roger Fenton.

À partir de 1848, il commence une activité de photographe. En 1850, ses vues de la cathédrale d'Amiens, préparatoires à la restauration menée par l'architecte Viollet-le-Duc, sont remarquées.

En 1851, membre de la Société héliographique, il est retenu par la Commission des monuments historiques pour participer à la Mission héliographique, commande ayant pour but de faire un état des lieux du patrimoine architectural de la France[1]. Œuvrant sur les édifices religieux en Champagne, en Alsace et en Lorraine, Le Secq utilise à la prise de vue le procédé du calotype, qu'il traduit en épreuves sur papier salé.

À partir de 1852-1853, il photographie le vieux Paris promis à la démolition ainsi que la forêt de Montmirail.

Il présente des photographies à l'Exposition universelle de 1855.

Bien que reconnu comme un puriste de la photographie d'architecture, Henri Le Secq s'en détourne peu à peu au profit de natures mortes et d'images plus symbolistes. Il reste, avec ses quatre compagnons de la Mission héliographique, un primitif essentiel de l'histoire de la photographie.

Il est aussi l'auteur de deux ouvrages, le premier publié en 1863, Les artistes, les expositions, le jury, le second en 1864, Aux artistes et aux amateurs des beaux-arts.

Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (10e division)[2],[3].

Collections

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Notes et références

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  1. Commande photographique passée par l'État français à cinq photographes : les autres étant Gustave Le Gray, Hippolyte Bayard, Édouard Baldus et Auguste Mestral.
  2. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 230
  3. appl, « LE SECQ DESTOURNELLES Jean Louis Henry (1818-1882) », sur Cimetière du Père Lachaise – APPL, (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Eugenia Parry Janis et Josiane Sartre, Henri Le Secq, photographe de 1850 à 1860, musée des Arts décoratifs, 1986 (ISBN 2-08-012056-5).
  • Anne de Mondenard, La Mission héliographique. Cinq photographes parcourent la France en 1851 : Baldus, Bayard, Le Gray, Le Secq, Mestral, Paris, Monum, du Patrimoine, 2002, 320 p. (ISBN 2858226903).
  • Jean-Jacques Henry, Photographie, les débuts en Normandie, Le Havre, Maison de la culture du Havre, , 104 p. (ISBN 2-904836-23-3), « Henri Le Secq à Dieppe… », p. 32-38.

Liens externes

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