Henriette de Sainte-Marie
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Henriette Marie de Sainte-Marie, connue sous le nom de baronne Almaury de Maistre, née en 1809 et morte en 1875, est une compositrice française.
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| Nom de naissance |
Marie Henriette de Sainte-Marie |
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Charles Augustin Almaury de Maistre (d) (à partir de ) |
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Marie Louise Valentine de Maistre (d) |
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| Genre artistique |
Biographie
modifierHenriette de Sainte-Marie est la fille du député et écrivain Louis Marie Rapine du Nozet de Sainte-Marie.
Le , elle épouse le baron Charles Augustin Almaury de Maistre à Sainte-Marie (Nièvre)[1],[2],[3], membre de la famille de Maistre anoblie en 1763. Le couple a deux filles, Marie Pauline Henriette, née le 10 janvier 1832, et Marie Louise Valentine[4], qui épousera Pierre de Cessac en 1859[5].
La baronne Almaury de Maistre tient un salon réputé[6], pendant les mois d'hiver[7]. Elle compose des études, des œuvres sacrées et des opéras[7]. Son opéra Les Roussalkas est créé à Bruxelles au Théâtre de la Monnaie le 14 mars 1870[8] et repris à Anvers le 18 mars 1871[9].
Le poète Maurice de Guérin aurait été amoureux d'elle[10],[11].
Elle meurt le 7 juin 1875, dans son château des Coques, à Chaulgnes[12].
Œuvres
modifierOpéras
modifier- Cléopâtre, opéra en quatre actes[13],[14]
- Sardanapale, opéra en quatre actes[15],[16] aussi connu sous le nom Ninive[13]
- Les Roussalkas, opéra en deux actes, 1870[17]
Œuvres sacrées
modifier- Hymne à Sainte Flavie, 1844[18],[19]
- Messe solennelle pour 4 voix soprano, alto, ténor et basse, réduite pour orgue par Mme la baronne Almaury de Maistre, 1855[20]
- Stabat mater, 1867[21]
Romance
modifier- Barcarole, pour piano et voix, sur des paroles de Marceline Desbordes-Valmore[22]
Références
modifier- Maurice de Guérin, Eugénie de Guérin et Pierre Moreau, Maurice et Eugénie de Guérin,
- Barthès, Émile, Eugénie de Guérin d'après des documents inédits,
- « Archives départementales de la Nièvre, actes de mariage de Sainte-Marie », (consulté le )
- « Généalogie de Marie "Henriette" Rapine du Nozet de Sainte-Marie », sur Geneanet (consulté le )
- « Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe », sur Gallica, (consulté le )
- Lowrie Joyce O., The Violent Mistique,
- « Maistre, Marie-Henriette baronne de », sur Ernest Reyer (consulté le )
- Revue et gazette musicale de Paris, Volume 37,
- Alexandre Dupont, Répertoire dramatique belge, Imprimerie H. Vaillant-Carmanne, (lire en ligne)
- L'Aurore, 12 janvier 1912, consultable en ligne.
- Œuvres d'Eugénie et de Maurice de Guérin, consultables en ligne.
- « Actes de décès de la commune de Chaulgnes en 1875, n°18, vue 69/210 », sur archives.nievre.fr (consulté le )
- Jean Mistler, Sous la coupole, Grasset, (ISBN 978-2-246-79120-1, lire en ligne)
- Félix Clément et Pierre Larousse, Dictionnaire lyrique: ou, Histoire des opéras contenant l'analyse et la nomenclature de tous les opéras et opéras-comiques représentés en France et à l'étranger depuis l'origine de ce genre d'ouvrages jusqu'à nos jours, Administration du Grand dictionnaire universel, (lire en ligne), p. 724
- Félix Clément, « Nécrologie. Madame la Baronne Almaury de Maistre », Annales de la Société libre des beaux-arts, , p. 97-98 (lire en ligne)
- Félix Clément et Pierre Larousse, Dictionnaire lyrique: ou, Histoire des opéras contenant l'analyse et la nomenclature de tous les opéras et opéras-comiques représentés en France et à l'étranger depuis l'origine de ce genre d'ouvrages jusqu'à nos jours, Administration du Grand dictionnaire universel, (lire en ligne), p. 605-607
- « Nouvelles diverses. Étranger », Revue et gazette musicale de Paris, , p. 95 (lire en ligne)
- « Nouvelles. Paris », La France musicale, no 21 (septième année), , p. 168 (lire en ligne)
- Moreau de Charny et Baronne Almaury de Maistre, Hymne à Sainte Flavie, poésie de Moreau de Charny, Paris, Pacini, (lire en ligne)
- 2me Messe solennelle pour 4 voix soprano, alto, ténor et basse, réduite pour orgue par Mme la baronne Almaury de Maistre, Regniers-Canaux, (lire en ligne)
- Baronne Almaury de Maistre, « Stabat Mater. Partition chant et piano, réduite par Ch. Poisot », sur Gallica, (consulté le )
- « Poème « Trois nocturnes I » », sur L’œuvre poétique de Marceline Desbordes-Valmore; Société des études Marceline Desbordes-Valmore (consulté le )
Lien externe
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