Hochfelden (Bas-Rhin)
Hochfelden (prononcé [oxfɛldən] ; signifie champs élevés en allemand ; alsacien : 'Hohfalde' [ˈhoˌfaldə]) est une commune française de la plaine d'Alsace située à 30,3 km au nord-ouest de Strasbourg dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Hochfelden | |
La mairie. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de la Zorn (siège) |
Maire Mandat |
Georges Pfister 2020-2026 |
Code postal | 67270 |
Code commune | 67202 |
Démographie | |
Gentilé | Hochfeldenois |
Population municipale |
4 042 hab. (2021) |
Densité | 256 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 45′ 37″ nord, 7° 34′ 15″ est |
Altitude | Min. 153 m Max. 218 m |
Superficie | 15,76 km2 |
Type | Petite ville |
Unité urbaine | Hochfelden (ville-centre) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouxwiller |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Bourg de milieu rural, Hochfelden est le chef-lieu de la communauté de communes du Pays de la Zorn et ancien chef-lieu d'un canton éponyme. Le la commune fusionne avec Schaffhouse-sur-Zorn pour former une commune nouvelle, de même nom.
Géographie
modifierLocalisation
modifierAu niveau départemental, les villes les plus proches sont Brumath (10,5 km) et Haguenau (17,5 km) puis Saverne (15,5 km).
Communes limitrophes
modifierGéologie et reliefs
modifierUn paysage de collines
modifierLes montagnes du massif des Vosges et la plaine d'Alsace ont pour prolongement en Allemagne, la plaine du Pays de Bade et le massif de la Forêt-Noire. Cet ensemble a pour origine le bombement d'une pénéplaine post-hercynienne. Cette déformation fut causée par une compression engendrée par la formation (ou orogenèse) des Alpes. Ce bombement s'est vu suivre par un effondrement tectonique central où le Rhin, de Bâle à Francfort, constitue le graben central[1].
Du côté alsacien, le piémont des Vosges est formé par les collines dites sous-vosgiennes dont les sols sont constitués de roches calcaires. C’est une zone de transition entre les grès et les granites des Vosges et les alluvions de la plaine d‘Alsace. Ces collines s’étirent à l'est des Vosges sur plus de cent kilomètres du nord au sud de l’Alsace sur une largeur allant de deux à vingt kilomètres. Les montagnes vosgiennes constituent une barrière aux précipitations atmosphériques venant de l'ouest. La pluviométrie est donc moins importante sur les collines sous-vosgiennes que sur le versant lorrain, le climat y est plus sec et plus chaud[Note 1].
Altitudes
modifierLe territoire de Hochfelden est situé sur le champ de fracture de Saverne ; ceci fait que son relief se caractérise par les vallonnements des collines sous-vosgiennes[2]. Les altitudes observées à Hochfelden se situent entre 153 et 218 mètres. La majeure partie des habitations de la bourgade sont construites sur un même flanc de colline. La mairie située au centre-ville est construite à une altitude de 180 mètres. Un peu plus haut, l'église catholique est édifiée au sommet de cette éminence ; ceci fait que son haut clocher est visible de loin. L'altitude la plus haute se signale sur la colline du Scherlenheimerberg (218 m) mais son sommet se situe sur le finage de Scherlenheim à 222 m. Les points les plus bas se rencontrent dans le lit de la rivière de la Zorn, 159 mètres vers Melsheim et 153 mètres vers Schwindratzheim. À l’est du bourg, le flanc de la colline du Galgenberg s'élève à partir de 158 mètres au niveau du ruisseau Bachgraben jusqu'à 202 mètres en limite avec le finage de Schwindratzheim[3].
Voies de communication
modifierRéseau routier
modifierLa grande voie de communication qu'est l'autoroute A4 traverse de part en part, au nord du bourg, le territoire communal. Pour y accéder, il est nécessaire de se rendre vers la sortie autoroutière 46 de Hochfelden au niveau du péage de Schwindratzheim à 2 km de distance. Une autre rocade est la sortie autoroutière 45 de Saverne à 15 km de distance.
Hochfelden est un nœud routier de plusieurs voies d'importance départementale. La route départementale 25 (ou RD 25) relie Pfaffenhoffen située au Nord à Wasselonne située au Sud. Une portion de cette route a été transformée en chemin vicinal entre Hochfelden et le carrefour entre Alteckendorf et Bossendorf. L'origine de ce fait est la mise en service de l'autoroute A4. Cette portion est remplacée par la RD 32 entre le carrefour précité et le péage autoroutier et par la RD 100 entre le péage et Hochfelden. La RD 59 relie Hochfelden à Griesbach-le-Bastberg située au nord-ouest, tandis que la RD 7 relie Hochfelden à Bouxwiller[4]. La RD 421 relie Saverne à Brumath. Cette voie traverse d'ouest en est le centre-ville de Hochfelden (rue du , rue Lebocq, rue des Manteaux-rouges, route de Strasbourg). Entre le et le cette route fut interdite par arrêté préfectoral pour le transit des poids-lourds de plus de 7,5 tonnes entre Dettwiller et Mommenheim[Note 2].
Voies fluviale et cyclable
modifierSituée sur le canal de la Marne au Rhin entre Saverne et Strasbourg, Hochfelden possède un port de plaisance. Le chemin de halage du canal est emprunté par le grand itinéraire cyclable EuroVelo 5 (EV5 Via Romea Francigena de Londres à Rome/Brindisi).
Voies ferrées
modifierLa gare de Hochfelden est située sur la ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville.
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le canal de la Marne au Rhin, la Zorn, le ruisseau le Bachgraben, le ruisseau le Rohrbach, le ruisseau le Gutlentbaechel et le ruisseau le Garbachgraben[5],[Carte 1].
Le canal de la Marne au Rhin, d'une longueur totale de 314 km, et 178 écluses à l'origine, relie la Marne (à Vitry-le-François) au Rhin (à Strasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie[6].
La Zorn, d'une longueur totale de 96,7 km, prend sa source dans la commune de Walscheid et se jette dans le canal de la Marne au Rhin à Rohrwiller, après avoir traversé 34 communes[7]. Les caractéristiques hydrologiques de la Zorn sont données par la station hydrologique située sur la commune de Mommenheim. Le débit moyen mensuel est de 5,36 m3/s[Note 3]. Le débit moyen journalier maximum est de 143 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 132 m3/s, atteint le [8].
Le Bachgraben, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Bouxwiller et se jette dans la Zorn sur la commune, après avoir traversé huit communes[9].
Le Rohrbach, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune de Wolschheim et se jette dans la canal de la Marne au Rhin sur la commune, après avoir traversé douze communes[10].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 749 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Waltenheim-sur-zorn », sur la commune de Waltenheim-sur-Zorn à 5 km à vol d'oiseau[13], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,9 °C, atteinte le [Note 5],[14],[15].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Hochfelden est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Hochfelden[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 7],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[20]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
Voies de communications et transports
modifierToponymie
modifierLa première mention du bourg remonte à l'an 816 lorsqu'un dénommé Théodoric y établit un acte de donation au profit de l'abbaye de Wissembourg, dans (actum hoc feldis publice...). La première mention du nom Hochfelden date de 968, bien que le nom soit orthographié de diverses manières dans les documents ultérieurs : Hoffelden en 1200 ou encore Hochveldesdorf[23].
Hochfelden, prononcé [oxfɛldən] est composé de deux mots d'origine germanique ; hoch « haut » et Feld « champs », avec une désinence -en, alors que le pluriel allemand est -er. Le toponyme signifie donc en langue française « le(s) haut(s) champ(s) », le bourg étant édifié sur une colline qui surmonte la vallée de la Zorn. Le toponyme en langue alsacienne est Hohfalde, prononcé [hof'.ɑldɛː][24].
Histoire
modifierPréhistoire et antiquité
modifierLes premières traces humaines à Hochfelden remontent au Paléolithique supérieur, sous la forme d’outils en silex, associés à des ossements de mammouth et d’équidés. Si ces premières traces ne sont probablement que les vestiges d’une occupation temporaire liée à des campements de chasseurs, le Néolithique marque le début d’une occupation plus permanente du site, comme semble l’indiquer la découverte de sépultures de cette époque[25], et notamment les recherches entreprises depuis janvier 2022 par Archéologie Alsace avec la mise au jour d'un village, de trois nécropoles allant jusqu'à l'époque gallo-romaine[26].
Moyen Âge
modifierLe site est densément peuplé au Haut Moyen Âge, comme l’attestent le nombre important de sépultures alamanes et franques découvertes sur place. L’une de ces tombes, datée du Ve siècle, a livré un très riche mobilier indiquant que son occupante était une femme de très haut rang, ce qui tend à indiquer que la localité était également un lieu de pouvoir à cette époque[27].
En 968, la localité, qui porte déjà le nom de Hochfelden, fait partie du domaine royal et constitue un élément du douaire d’Adélaïde de Bourgogne lorsqu’elle épouse Otton Ier. À cette époque, la ville est un centre administratif et économique important à l’échelle régionale[23]. Par le jeu des héritages, Hochfelden passe aux mains des Saliens en 1025, puis des Hohenstaufen en 1138. Peu de temps après, dans la seconde moitié du XIIe siècle, une église de style roman est construite à l’intérieur de l’enceinte, tandis que les remparts et le château sont renforcés[23].
Époque contemporaine
modifierLe soir du , des groupes de jeunes se forment dans les rues. Chantant d’abord des chants alsaciens, puis des chants révolutionnaires en français ainsi que la Marseillaise, ils se rendent au monument aux morts, sur lequel ils déposent un drapeau français et une gerbe décorée de rubans tricolores. Sur le trajet, le cortège est salué par les applaudissements de la population. Très rapidement, la Gestapo arrive sur place et arrête 206 personnes, qui sont immédiatement internées au camp de Schirmeck : la plupart seront ensuite enrôlés de force dans l’armée allemande et envoyés sur le front de l’est. Le samedi suivant, un détachement de SS arrive de Karlsruhe et fouille toute la ville, maison par maison, et l’administration municipale est remplacée par un Staatskommissar. Afin d’encourager la résistance française, Radio Londres évoque quelques semaines plus tard la manifestation[28].
-
Rue du Général-Lebocq. -
Cour de la brasserie Meteor.
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierCommune nouvelle
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2021, la commune comptait 4 042 habitants[Note 9], en évolution de +2,23 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Ancienne commune
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34],[Note 10].
En 2014, la commune comptait 3 528 habitants, en évolution de +7,53 % par rapport à 2009 (Bas-Rhin : +1,68 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Premier dimanche du mois de septembre : messti du village.
Économie
modifierLa brasserie Meteor est fondée à Hochfelden en 1640. Elle est aujourd'hui la première brasserie indépendante d'Alsace et revendique le titre de plus ancien site brassicole de France.
La commune héberge une décharge aujourd'hui fermée. La pollution au lindane du site demeure.
La brasserie Eschenbrenner ouvre en juillet 2021[37]. Florian Eschenbrenner réinvente la bière en proposant jusqu'à 60 recettes innovantes [1]. En 2023, la Brasserie Eschenbrenner emporte le trophée du tourisme Alsace dans la catégorie « œnotourisme et agritourisme »[38].En 2023 l'entrepreneur Hochfeldois s'attaque à la gousse de vanille de Madagascar en ouvrant une société d'import en gros [2].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- La chapelle Saint-Wendelin inscrite au registre des monuments historiques en 1982[39],[40].
- Tableau représentant saint Wendelin de 1659, offert par Anna Barbara veuve d'Ascagne Albertini, gouverneur et bailli de Benfeld.
- Cloche datant du XIIIe siècle.
- Une inscription en allemand indique le début des travaux de sa construction, le , et les noms de ses bâtisseurs, Henri d'Achenheim, Nicolas Schorlin et Jean Lobel :
« ANNO DNI M.CCCC.XXXV. UF MITWOCH NOCH SANT ULRICHZ DAG IST DIESZER GEBU ANGEVANGEN UND SINT DIS DIE BUMEISTER MIT NAMEN HEINRICH VON ACHENHEIM GENANT VON LUTENHEIM CLAUS SCHORLIN UND HANS LOBEL PFLEGER »
- L’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, citée dès le IXe siècle[41].
- l'édifice actuel date de 1826. Le clocher a été surélevé en 1889-1890.
- Elle faisait partie autrefois du château de Hochfelden, dont ne subsiste qu’un fragment de mur à l’arrière de l’église et l’empreinte dans le parcellaire.
- Construite en 1841, en remplacement d’un bâtiment plus ancien, sur des plans de Louis Furst, pour une communauté qui comptait à l’époque 219 âmes. Un bâtiment annexe abritait un bain rituel ou miqvé, une salle de réunion et une école. L'association ARCHE a rénové la synagogue désaffectée en 1995 et l'a transformée en musée de pays.
- Le cimetière de 1859[44].
- (1859, achat des parcelles de terrain et 1860, construction du mur de clôture).
- L’église protestante de 1895[45].
- Construite en brique rouge, elle est une filiale de la paroisse de Schwindratzheim.
- 16 autes édifices sont répertoriées dans la base Mérimée, plateforme ouverte du patrimoine[46].
- La place du Marché accueille, depuis 2004, Garde corps, une œuvre de Mathieu Mercier.
Galerie
modifier-
Église Saints-Pierre-et-Paul. -
Vue intérieure de la nef
vers le chœur. -
Vue intérieure de la nef
vers la tribune d'orgue.
Personnalités liées à la commune
modifier- Auguste Kassel, né en 1862 à Hochfelden, médecin de campagne et collecteur du folklore, des us et coutumes de l'Alsace, décédé en 1931[réf. nécessaire].
- Jean-Pierre Hirsch, né en 1948, historien, professeur d'histoire-géographie pendant de nombreuses années au collège de Hochfelden, auteur notamment d'un ouvrage sur les débits de boisson en Alsace[47].
- Jean Baptiste Bouffleur, né le à Hochfelden, prêtre réfractaire sous la Révolution française, curé à Ingwiller de 1801 à 1804 puis curé à Minversheim de 1804 à 1824 et enfin curé à Haguenau de 1825 jusqu'à sa mort le à Haguenau. Une rue à Hochfelden porte son nom (rue du Chanoine-Bouffleur)[48].
- François Joseph Thierse, né le à Hochfelden, prêtre missionnaire à l'île Maurice ; supérieur de la communauté de Notre-Dame du Grand Port, décédé le [réf. nécessaire].
- Peter Ober (1813-1869), pionnier de l'alpinisme, a largement contribué à l'essor touristique de Interlaken en Suisse, il était appelé "Interlakens Guter Geist", décédé en 1869[réf. nécessaire].
- François-Xavier Corbet (1836-1914), missionnaire spiritain, préfet apostolique à Pondichéry (Inde), puis premier évêque de Madagascar Nord, décédé en 1914 et enterré en sa cathédrale de Diego-Suarez (Antsiranana).
- Charlotte Lutz, née le 17 mai 2005, pongiste et internationale française.
Héraldique
modifierBlason | De gueules à saint Pierre de carnation, chevelé et barbé d'argent, auréolé d'or, habillé d'une tunique aussi d'argent, ceinturée d'or, et d'un manteau du même, tenant de sa dextre une clef d'argent et de sa senestre un livre ouvert du même. |
|
---|---|---|
Détails |
Distinctions
modifier- Médaille de la Reconnaissance française, bronze () pour son patriotisme pendant l'annexion de fait de l'Alsace pendant la Seconde Guerre mondiale[49].
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierAlsace
modifier- Jean-Michel Boehler, Une société rurale en milieu rhénan : la paysannerie de la plaine d'Alsace (1648-1789), Strasbourg, PUS, , 2469 p. (ISBN 2-86820-139-3)
- Collectif et sous la direction de Antoine Pfeiffer, Protestants d'Alsace et de Moselle : lieux de mémoire et de vie, Strasbourg/Ingersheim, Oberlin/SAEP, , 318 p. (ISBN 2-7372-0812-2)
- (fr + gsw) Hans Lienhart, Surnoms et sobriquets des villes et villages d'Alsace, Steinbrunn-le-Haut, Éditions du Rhin, , 238 p. (ISBN 2-86339-033-3)
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck et Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d'Alsace, La Nuée Bleue, , 676 p. (ISBN 978-2-7165-0250-4 et 2-7165-0250-1)
- Collectif et sous la direction de Alphonse Wollbrett, Pays d'Alsace, Hochfelden, Saverne, SHASE cahier 72,
Histoire de Hochfelden
modifier- Georges Lévy-Mertz, « Hochfelden, carrefour antique », Pays d’Alsace, no 72, , p. 3-7 (ISSN 0245-8411, lire en ligne)
- Bernhard Metz, Hochfelden, lieu central et fortifié, Saverne, SHASE (Pays d'Alsace, cahier 208), (ISSN 0245-8411)
- Alphonse Wollbrett, « Le bourg et l’ancien château de Hochfelden », Pays d’Alsace, no 72, , p. 9-13 (ISSN 0245-8411, lire en ligne)
Géographie et statistiques
modifier- Jacques Baquol, L'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire géographique, historique et statistique du haut et du Bas-Rhin., Strasbourg, Chez l'auteur, année 1851
- Étienne Juillard, La vie rurale en basse-Alsace, Strasbourg, PUS, , 582 p. (ISBN 2-86820-816-9)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Tombe barbare du Ve siècle à Hochfelden (Bas-Rhin) sur persee.fr
- « Présentation de la commune de Hochfelden », notice no IA67009231, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifierNotes
modifier- Pour illustrer ce propos, on peut signaler les précipitations annuelles des deux métropoles lorraines, Metz 766 mm/an et Nancy 759 mm/an et celles de l'autre côté du Massif des Vosges, de Strasbourg 610 mm/an et surtout de Colmar avec seulement 581 mm/an (Moyenne nationale de 770 mm/an). Chiffres donnés par le site internet Linternaute.
- Cet arrêté préfectoral destiné à réduire les nuisances causées aux riverains fut annulé en 2009 par le tribunal administratif de Strasbourg après une plainte de l'Union régionale du transport d'Alsace. La préfecture a interjeté appel mais en 2010 la cour administrative d'appel de Nancy n'a pas encore rendue sa décision. Dernières Nouvelles d'Alsace, Pages locales (édition de Saverne) du 28 septembre 2010.
- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 1 279 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/04/1916 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Hochfelden comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Hochfelden » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
- E.N.S., « La formation du massif vosgien et de la plaine d’Alsace. », sur geographie.ens.psl.eu (consulté en ).
- R. Niderst, Annales de géographie, volume 39, numéro 220, année 1930, p. 416-420 Notes et comptes rendus/Le pays de Hanau (Alsace)/Le relief.
- « cartographie de Hochfelden (I.G.N.) », sur geoportail.fr (consulté le ).
- Carte routière et touristique Michelin, Vosges Alsace 1/200000-1 cm:2 km.
- « Fiche communale de Hochfelden », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le canal de la Marne au Rhin »
- Sandre, « la Zorn »
- « Station hydrométrique A3480200 », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Sandre, « le Bachgraben »
- Sandre, « le Rohrbach »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Hochfelden et Waltenheim-sur-Zorn », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Waltenheim-sur-zorn », sur la commune de Waltenheim-sur-Zorn - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Waltenheim-sur-zorn », sur la commune de Waltenheim-sur-Zorn - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Hochfelden », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Hochfelden ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Wollbrett 1970, p. 9.
- Michel Paul Urban, Lieux dits, Dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace., Strasbourg, Éditions du Rhin, , 363 p. (ISBN 978-2-7165-0615-1 et 2-7165-0615-9).
- Lévy-Mertz 1970, p. 3.
- Céline Oberlin, Une opération riche en rebondissements, dans Archéologia, n°614, novembre 2022, p.10/11.
- Lévy-Mertz 1970, p. 6.
- Joseph Huss, « La manifestation du 14 juillet 1941 », Pays d’Alsace, no 72, , p. 59 (ISSN 0245-8411, lire en ligne)
- Étienne Oster, « Les maires de Hochfelden depuis 1798 », Pays d’Alsace, no 72, , p. 59 (ISSN 0245-8411, lire en ligne)
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Hochfelden. Pour l’amour de la mousse et du houblon alsacien », sur dna.fr (consulté le ).
- « Récompenses. Trophées du tourisme Alsace : huit lauréats », sur lalsace.fr (consulté le ).
- « Chapelle Saint-Wendelin », notice no PA00084747, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle de pèlerinage Saint-Wendelin », notice no IA67009234, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul », notice no IA67009233, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Synagogue, ancienne école juive et maison du rabbin », notice no PA67000004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Synagogue, école juive, maison de rabbin », notice no IA67009236, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Cimetière », notice no IA67009237, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église protestante », notice no IA67009235, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Hochfelden, patrimoine architectural
- Jean-Pierre Hirsch, Vie de bistrot en Alsace. Lieux de loisir et de sociabilité 1848-1914, Paris, L'Harmattan, 2010.
- Raconte-moi Hochfelden, Mémoires de vies, Arche, Carré Blanc, Strasbourg, 1999
- Bertrand Merle, 50 mots pour comprendre la résistance alsacienne : 1939-1945, Strasbourg/impr. en UE, Signe, , 196 p. (ISBN 978-2-7468-4334-9 et 2-7468-4334-X, OCLC 1356270846, lire en ligne)