Ingwiller
Ingwiller (prononcé [iŋvilɛr]) est une commune française de la plaine d'Alsace située à 37,8 km au nord-ouest de Strasbourg, dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Ingwiller Ingweiler | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | Communauté de communes de Hanau-La Petite Pierre |
Maire Mandat |
Hans Doeppen 2020-2026 |
Code postal | 67340 |
Code commune | 67222 |
Démographie | |
Gentilé | Ingwillerois[1] |
Population municipale |
4 011 hab. (2021 ) |
Densité | 222 hab./km2 |
Population agglomération |
5 095 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 25″ nord, 7° 28′ 40″ est |
Altitude | Min. 185 m Max. 371 m |
Superficie | 18,05 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Ingwiller (ville-centre) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ingwiller (bureau centralisateur) |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://mairie-ingwiller.eu/ |
modifier |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
En 2021, la population légale est de 4 011 habitants. Bourg de milieu rural, Ingwiller est intégrée dans la communauté de communes de Hanau-La Petite Pierre.
La commune est le chef-lieu du canton d'Ingwiller.
Géographie
modifierLocalisation
modifierIngwiller est située à 37,8 km au nord-ouest de Strasbourg, à mi-chemin sur la ligne de chemin de fer entre Strasbourg et Sarreguemines, non loin de Bouxwiller (8,1 km)[2] dans la plaine d'Alsace.
La commune fait partie du parc naturel régional des Vosges du Nord.
Communes limitraphes
modifierSismicité
modifierCommune située dans une zone de sismicité 3 modérée[3].
Géologie et relief
modifierHydrogéologie et climatologie[4]
- Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse]
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moder, le ruisseau le Mittelbach, le ruisseau le Seelbach et le ruisseau le Weinbaechel[4],[Carte 1].
La Moder, d'une longueur de 82 km, prend sa source dans la commune de Zittersheim et se jette dans le Rhin en rive gauche à Beinheim, après avoir traversé 29 communes[5].
Le Mittelbach, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Erckartswiller et se jette dans la Moder sur la commune, après avoir traversé trois communes[6].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Moder ». Ce document de planification concerne le bassin versant de la Moder dont le territoire s'étend sur 1 720 km2. Le périmètre a été arrêté le . La commission locale de l'eau a été créée le , puis modifiée le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat des eaux et de l’assainissement Alsace-Moselle (SDEA)[7].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 838 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Uhrwiller_sapc », sur la commune de Uhrwiller à 7 km à vol d'oiseau[10], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 2],[11],[12].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Ingwiller est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ingwiller[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[17]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones urbanisées (11 %), terres arables (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), prairies (2,3 %), cultures permanentes (1,5 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
modifierPendant longtemps, le nom de la commune a été rattaché à la mention Ingoniwillare ou Ingoniuuilare, qui apparaît dans une charte de l’abbaye de Wissembourg du . Le sens de cette dénomination aurait été « le domaine d’Ingo », ce nom étant le diminutif d’un patronyme débutant par cet élément, comme Ingolf, Ingofried, etc. Une étude plus minutieuse de la manière dont les différents scribes écrivent et énumèrent les toponymes en Alsace au Haut Moyen Âge a toutefois établi que cette lecture est erronée[21].
Il apparaît ainsi que Ingoniwillare fait en fait référence à Ingenheim et que la première mention d’Ingwiller se trouve dans une charte du sous la forme Ilunwilare. Ce nom, qui se retrouve dans une charte de 797, est composé de deux éléments : -wilare est roman et dérive du bas latin villare, qui désigne une exploitation agricole ; ilun- est quant à lui là encore le diminutif d’un nom germanique, probablement Ulo, pour Udalrich[22].
Le premier élément évolue ultérieurement par dissimilation et devient ing-[23]. Le toponyme est ainsi Ingevilre dans une bulle papale de 1178, puis Ingwiler dès 1332[21]. Il n’évolue ensuite plus, les seules différences étant mineures : on trouve ainsi Ingweiller en 1793 et Ingwiller en 1801[24].
Histoire
modifierAntiquité
modifierLa première trace humaine sur le territoire de la commune est une hache en pierre du néolithique qui se rattache à la culture rubanée. C’est toutefois surtout à partir de la fin de l’âge du bronze et du début de l’âge du fer que les découvertes — principalement des sépultures — se font suffisamment nombreuses pour pouvoir parler d’occupation permanente[25]. Cet habitat se trouve alors le long d’une voie de circulation liée au commerce du sel et reliant la région de Haguenau à celle de la Seille en suivant le cours de la Moder[26].
La chronologie exacte de l’établissement antique demeure assez mal connue. Il est possible que la zone habitée se trouvait au Ier siècle au nord du centre urbain actuel, près du lieu-dit Gichweiler, où les traces d’une nécropole ont été découvertes[27]. Ce site aurait été abandonné au IIe siècle, peut-être en raison de son exposition aux crues de la Moder, au profit d’un établissement situé autour de l’emplacement occupé ultérieurement par l’église protestante. Cet autre établissement, qui est peut-être un vicus, est cependant détruit par le feu vers 160-180, ce qui correspond à des traces de destruction dans la plupart des autres villes de la région et est probablement à mettre en relation avec une incursion germanique[28].
L’importance du site croît toutefois au IIIe siècle sous le Bas-Empire, du fait de son implantation sur le tracé de la route reliant Strasbourg à Trêves, capitale de l’empire à cette époque. La ville comporte alors au moins un sanctuaire, bien que l’identité de la divinité à laquelle il est consacré est sujette à débat[29]. Le vicus est très probablement détruit dans le chaos des invasions germaniques des IVe et Ve siècles[27].
Moyen Âge
modifierL’établissement médiéval est mentionné pour la première fois le sous le nom d’Ilunwilare, « le domaine d’Udalrich ». Il s’agit d’un domaine à vocation agricole, qui pourrait être la propriété du frère de la première épouse de Charlemagne, Hildegarde de Vintzgau, et qui dispose de nombreuses possessions sur les deux rives du Rhin[30].
Le Ingwiller fut élevée au rang de ville et peut ainsi tenir marché et s'entourer de remparts.
Époque moderne
modifierEn 1570, le comté passe à la lignée des Hanau-Lichtenberg. La ville est alors élevée au rang de chef-lieu d'un bailliage qui englobe une vingtaine de villages. La maison du bailli, qui abritait l'administration seigneuriale, subsiste encore de nos jours, rue des Étoiles.
Au XVIIe siècle pâtit de la Guerre de Trente ans, ce qui incita le comte de Hanau-Lichtenberg à se placer sous la protection de la France en 1633. Lors de la révolution française de 1789, la ville connut l'occupation autrichienne.
Époque contemporaine
modifierÀ la fin du XIXe siècle, avec l’ouverture de la ligne de chemin de fer reliant Strasbourg à Sarreguemines en 1895, et le raccordement à la ligne Saverne - Haguenau en 1889, Ingwiller, va se développer progressivement sur le plan industriel notamment avec l’implantation d’une manufacture de chaussures, d’une fabrique de thermomètres ou encore d’un établissement produisant des appareils de chauffage et des cuisinières.
Épargnée pendant la Première Guerre mondiale, Ingwiller est bombardée lors du second conflit mondial, le par l'aviation allemande. La ville est occupée par la Wehrmacht le et finalement libérée le par des éléments de la 45e Division d'Infanterie américaine.
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierBudget et fiscalité 2022
modifierEn 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[34] :
- total des produits de fonctionnement : 3 282 000 €, soit 803 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 3 018 000 €, soit 739 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 894 000 €, soit 219 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 2 698 000 €, soit 660 € par habitant ;
- endettement : 3 516 000 €, soit 861 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 14,64 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 26,96 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 56,93 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020: médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 770 €[35].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2021, la commune comptait 4 011 habitants[Note 6], en évolution de −2,31 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierÉtablissements d'enseignements[39] :
- École maternelle et primaire 3 rue des Étoile[40]
- Collèges à Ingwiller, Bouxwiller, Wingen-sur-Moder,
- Lycées à Bouxwiller, Éguelshardt, Saverne.
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé[41] :
- Médecins à Ingwiller, Wimmenau, Offwiller, Zinswiller, Dossenheim-sur-Zinsel, Pfaffenhoffen, La Walck, Wingen-sur-Moder,
- Pharmacies à Ingwiller, Neuwiller-lès-Saverne, La Walck, Pfaffenhoffen, Wingen-sur-Moder,
- Hôpitaux à Ingwiller, Niederbronn-les-Bains, Saverne, Phalsbourg.
Cultes
modifier- Culte catholique, Communauté de paroisses Sources de la Moder[42], Diocèse de Strasbourg.
- Culte protestant, Paroisse d’Ingwiller (Menchhoffen)[43].
- Culte juif[44].
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifier- Culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules.
- Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses.
- Élevage d'ovins et de caprins.
- Élevage de chevaux et d'autres équidés.
- Élevage d'autres bovins et de buffles.
- Élevage d'autres animaux.
- Exploitation forestière.
Tourisme
modifier- Logis Hôtel Aux Comtes De Hanau[45]. Maison de cantonnier, hôtel-restaurant Aux comtes de Hanau[46].
- Maison, restaurant Les Cigognes[47].
Commerces et services
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPatrimoine religieux :
- Église protestante (XVe – XIXe siècle)[53] ;
- Synagogue d'Ingwiller datant de 1822, dont le sous-sol contient les derniers vestiges du château d'Ingwiller[57],[58],[59];
- Cimetière juif[60] ;
- Croix.
- Grotte de Lourdes[65].
Autres patrimoines :
- Hôtel de ville[66] ;
- Gare d'Ingwiller ;
- Vestiges de l'enceinte fortifiée urbaine[67] ;
- Le Rauschenbourg, château fort détruit au début du XIXe siècle[68].
- Établissement de bienfaisance dit asile de Neuenberg[69].
- Banc-reposoir de l'impératrice, reconstruction récente, style 2e Empire.
Galerie
modifier-
Église protestante
(XVe – XIXe siècle). -
Église protestante : Orgue Muhleisen (1966). -
Chaire pastorale (1617) de l'église protestante. -
Synagogue d'Ingwiller. -
Église catholique Sainte-Madeleine (1891). -
Église catholique. Orgue reconstruit par Alfred Kern[70]. -
Fonts baptismaux (XVe-XVIe). -
Grotte de Lourdes.
Personnalités liées à la commune
modifier- Henri Baulig (1877-1962), géographe spécialiste de la géomorphologie.
- Frédéric Théobald Guerrier (1913-1981), pasteur et campanologue est né à Ingwiller.
- André Birmelé (1949), pasteur et théologien protestant.
- Michel Bury (1952), vice-champion olympique de tir.
- Philippe Richert (1953), homme politique français, président du conseil régional d'Alsace et ancien ministre chargé des collectivités territoriales du gouvernement Fillon est né à Ingwiller.
- Célyne Durand (1983), actrice et présentatrice française est née à Ingwiller.
Héraldique
modifierBlason | Bandé d'azur et d'or ; au chef de gueules. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Albert Kiefer, « Aux origines du bourg médiéval (VIIe siècle-VIIIe siècle) », Pays d’Alsace, vol. 159, , p. 9-14 (lire en ligne, consulté le )
- Georges Levy, « Les origines d’Ingwiller : le vicus gallo-romain », Pays d’Alsace, vol. 159, , p. 3-7 (lire en ligne, consulté le )
- Ingwiller du passé au présent - Chronique d'un bourg au fil de l'histoire d'Alsace - 297 pages - Hugues Danner (2018)
- Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général, , 330 p. (ISBN 2-271-05154-1)Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Ingwiller, Vitraux disparus après la révolution, page 265
- Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux Forts d'Alsace, Ittlenheim, alsatia, Conception et réalisation Lettrimage, , 384 p. (ISBN 2-7032-0193-1)Ingwiller, p. 162, Dessins de relevés et d'illustration sont de Walter Herrmann, André Lerch, Christian Rémy. Images de synthèse de Fabien Postif et Photos de Dominique Martinez
- Th. Schœll, « Ingwiller aux XVIIe et XVIIIe siècles », Revue d'Alsace, t. 48, , p. 62-77 (lire en ligne)
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 662 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Ingwiller, Hôtel de ville, plaque avec inscription commémorative, p. 182
Articles connexes
modifier- Liste des communes du Bas-Rhin
- Liste des communes du Parc naturel régional des Vosges du Nord
- Engwiller, commune du canton de Niederbronn-les-Bains
- Hengwiller, commune du canton de Marmoutier
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Site officiel de l'Office de Tourisme du pays de Hanau et du Val de Moder
- Inventaire du patrimoine architectural, base Mérimée
- Inventaire du patrimoine mobilier, base Palissy
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Histoire et patrimoine d’Ingwiller (Bas-Rhin) sur le site charles-de-flahaut.fr
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Ingwiller comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique d'Ingwiller » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- Itinéraires
- fiche communale d'information risques et sols
- « Fiche communale d'Ingwiller », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Moder »
- Sandre, « le Mittelbach »
- « SAGE Moder », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ingwiller et Uhrwiller », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Uhrwiller_sapc », sur la commune de Uhrwiller - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Uhrwiller_sapc », sur la commune de Uhrwiller - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Ingwiller », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Kiefer 1992, p. 9.
- Kiefer 1992, p. 10.
- Kiefer 1992, p. 11.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Levy 1992, p. 3.
- Levy 1992, p. 4.
- Levy 1992, p. 6.
- Levy 1992, p. 3-4, 6.
- Levy 1992, p. 6-7.
- Kiefer 1992, p. 10-11.
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- Résultats officiels des élections municipales 2008 à Ingwiller sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements
- « École 3 rue des Étoile », notice no IA67009763, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Professionnels et établissements de santé
- Communauté de paroisses Sources de la Moder
- Paroisse d’Ingwiller (Menchhoffen)
- Culte juif
- Logis Hôtel Aux Comtes De Hanau
- « Maison de cantonnier, hôtel-restaurant Aux comtes de Hanau », notice no IA67009779, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Maison, restaurant Les Cigognes », notice no IA67009783, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Moulin, 3, 3 A rue du Fossé », notice no IA67009804, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Moulin », notice no IA67009805, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Moulin, ferme, actuellement entreprise de traductions », notice no IA67009807, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Brasserie Froelich, puis malterie Haag », notice no IA67009803, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Brasserie Haag », notice no IA67009802, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église paroissiale Sainte-Barbe puis Sainte-Marie-Madeleine puis église protestante », notice no IA67009757, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IM67014168, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche
- Orgue de l'église protestante
- « Communs du château, presbytère protestant », notice no IA67009767, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- La synagogue se trouve dans la « Cour du Château »
- « Château puis synagogue », notice no IA67009766, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château détruit, ferme », notice no IA67009806, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Cimetière juif », notice no IA67009760, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine », notice no IA67009758, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IM67014183, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue
- « Presbytère catholique », notice no IA67009768, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Cimetière chrétien », notice no IA67009759, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Liste de répliques de la grotte de Lourdes
- « Hôtel de ville », notice no IA67009761, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Rempart est, vue partielle », notice no AP99L002979, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
- « Château détruit, ferme », notice no IA67009806, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Établissement de bienfaisance dit asile de Neuenberg », notice no IA67009762, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- dans le buffet de 1829 de l'orgue de Jean-Conrad Sauer