Jack Sinclair fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent du service secret britannique Special Operations Executive.

Jack Sinclair
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Situation militaire : SOE, section F, General List ; grade : lieutenant ; matricule : 316615.

Famille

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  • Ses parents : Andrew Daniel et Marie Louise Sinclair.
  • Sa femme : Freda May Sinclair, Rock Ferry, Cheshire.

Éléments biographiques

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Jack Andrew Eugene Marcel Sinclair naît en France, probablement en 1922[1]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est recruté par le Special Operations Executive. Son recrutement commence par une méprise à la suite d'une attaque surprise de la résistance dans le Marais à Paris. Pris comme otage par les Allemands, il réussit à s'échapper et est ensuite évacué par la résistance à Londres. le Special Operations Executive croit alors que Jack Sinclair est le chef de réseau recherché à la suite de l'attaque dans le Marais. Il sera interrogé pendant plusieurs semaines. Une partie du Special Operations Executive avançant même l'hypothèse de l'agent infiltré. Charles Skepper « Bernard », qui n'est pas encore chef du réseau MONK lui fait confiance et lui fait suivre une formation en Algérie. Lors d'exercices avec des explosifs, il aurait développé une surdité qu'il tentera de minimiser. Lorsqu'il est par la suite parachuté en France, il n'aurait pas réagi au faux comité de réception organisé par les Allemands. Mais cette version ne fait pas consensus. Les Allemands auraient retourné le poste émetteur de Steele en avril et émis de faux messages à destination de l’état-major. Certains doutes subsistent quant à la véritable identité de la personne arrêtée puis morte en prison. Aucune des personnes arrêtées n'ayant parlé, les Allemands ne purent être sûr de l'identité de chaque membre. Madame Régis et plusieurs personnes dont Jack Sinclair auraient réussi à s'échapper de nuit. Les sommes d'argent envoyées au réseau par la suite, prouveraient la poursuite des activités de ce dernier[2]. Les Allemands devaient plutôt croire à la fin du réseau MONK. Rien n'a été fait même du côté des alliés pour élucider le sort des différents membres à la suite de la mission ratée. Le réseau MONK aurait ensuite parachuté du matériel et de l’argent à destination de réseaux défunts, en vue de détourner l’attention de la Gestapo de deux organismes, eux, bien vivants, JOCKEY et GARDENER. Il aurait résidé dans l'Essex à la fin de la guerre[3].

Mission

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Définition de la mission : assistant de Charles Skepper « Bernard », chef du réseau MONK. Nom de guerre « Adalbert ».

Dans la nuit du 6 au , en provenance d'Alger, âgé de vingt-deux ans, il est parachuté en France et arrêté peu de temps après . Deux explications figurent dans les sources :

  • Version 1. On pense qu’ayant atterri loin du comité de réception, il s’est rendu dans une maison sûre que les Allemands connaissaient. [Source : Boxshall].
  • Version 2. Il serait mort en captivité par suite des mauvais traitements, -, Le site SFRoH donne comme date le . Mais cette information ne fait pas consensus faute de preuves suffisantes.

Reconnaissance

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Distinctions

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Les sources ne mentionnent aucune distinction.

Monuments

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Notes, sources et liens externes

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  1. Il a 22 ans à son départ en mission (mars 1944. [Source : Foot, p. 507]
  2. SOE and the Resistance during World War II, Comprehensive Cases, 1961.
  3. Texte traduit de Foot, résumé de plusieurs pages

Sources et liens externes

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  • Fiche Jack Sinclair : voir le site Special Forces Roll of Honour
  • Michael R. D. Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004. Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.
  • Lt. Col. E.G. Boxshall, Chronology of SOE operations with the resistance in France during world war II, 1960, document dactylographié (exemplaire en provenance de la bibliothèque de Pearl Witherington-Cornioley, consultable à la bibliothèque de Valençay). Voir sheet 45, MONK CIRCUIT.
  • J.D. Sainsbury, Le Mémorial de la section F, Gerry Holdsworth Special Forces Charitable Trust, 1992.
  NODES
Association 1
Note 4
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