Jacques Riberpray
Jacques Romain Riberpray est un homme politique français né le aux Andelys (Eure) et décédé le à Gaillon (Eure).
Jacques Riberpray | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (1 an et 19 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Eure |
Législature | VIIe (Troisième République) |
Prédécesseur | Jules Thorel |
Successeur | Charles Aubourg de Boury |
Maire de Gaillon | |
– (14 ans) |
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Prédécesseur | Louis Ferdinand Renard |
Successeur | Léon Monnier |
Conseiller général de l'Eure | |
– (14 ans) |
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Circonscription | Canton de Gaillon |
Prédécesseur | lexandre Poussin |
Successeur | Léon Monnier |
Biographie | |
Nom de naissance | Jacques Romain Riberpray |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Les Andelys (Eure) |
Date de décès | (à 67 ans) |
Lieu de décès | Gaillon |
Nationalité | Française |
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Biographie
modifierPêcheur sur la Seine, né de l'union de Jean-Pierre Riberpray et Catherine Percheval, il est issu d'un milieu modeste. Maire de Gaillon de 1884 à la date de son décès, conseiller général du canton de Gaillon, il est député de l'Eure de 1899 à 1900. Il est le père du général Georges Riberpray (1861-1917).
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1891[1].
Distinctions
modifierFamille
modifierLe fils de Jacques Riberpray et Clarisse Morel, son épouse, Georges, Émile, Joseph, est né le alors que son père est greffier comptable à la "prison centrale". Il sort en 1885 de l'École polytechnique (promotion X1883) dans le génie. En 1896, il sort capitaine breveté no 68 de l'École supérieure de guerre (scolarité de à ) où il fut professeur-adjoint de fortification jusqu'au . Il est nommé chevalier de Légion d'honneur le alors qu'il est officier d'ordonnance du ministre de la Guerre. En 1912, il est le chef du 1er bureau de l'état-major de l'armée. Promu colonel, il commande en le 10e régiment du génie à Toul. Il est alors promu officier de la Légion d'honneur le [2]. Nommé le général de brigade à titre temporaire, il est à la tête de la 128e division d'infanterie.
Il est tué à l'ennemi le 11 septembre 1917, devant Verdun.
Une caserne de la ville de Metz porte son nom, tandis qu'un médaillon en bronze à son effigie est placé sur le monument aux morts de la ville de Gaillon.
Sources
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, Presses universitaires de France