Jean-Baptiste Saviot

Jean Baptiste Saviot, né le à Charleville-Mézières (Ardennes), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Jean Baptiste Saviot
Naissance
Charleville-Mézières (Ardennes)
Décès (à 59 ans)
Ancien 11e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17881821
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

États de service

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Jean-Baptiste Saviot est né le à Charleville, petit-fils d'un colporteur né à Marlens[1],[2]. Il choisit de faire une carrière militaire et entre en service comme soldat le , au 43e régiment d’infanterie[3]. Après la révolution, il devient sergent-major le au 2e bataillon de volontaires des Ardennes[3]. Le , il est nommé lieutenant de grenadier, et capitaine le [3].

Le , il est nommé sous-lieutenant par le général Dampierre au 1er régiment de hussards[3]. Il est blessé de trois coups de sabre le à la Bataille de Jemappes[3]. Le , il devient aide de camp du général Walther[3], et obtient son brevet de lieutenant le [3]. Il est promu capitaine le [3]. Il est blessé d’un éclat d’obus au passage de la Piave le , ainsi que le suivant au passage du Tagliamento, où il reçoit une balle et un coup de sabre à la cuisse droite. Il est élevé au grade de chef d’escadron le [3], aide de camp de l’adjudant-général Grandjean.

Le , il est affecté au 23e régiment de cavalerie comme chef d'escadron[3], puis le , il passe à la suite du 6e régiment de cuirassiers. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Le , il occupe les fonctions de chef d’état-major à la 2e division de l’armée d’Italie, et le , il retourne au 6e régiment de cuirassiers. Le , il est affecté au 7e régiment de cuirassiers. Il est fait chevalier de l’ordre de la Couronne de fer le . Le , il est nommé major commandant le 5e régiment de dragons, et le , il est envoyé à la 1re division de l’armée du Nord, comme chef d’état-major.

Le , il intègre le dépôt de cavalerie du 5e dragons, et le , il devient colonel du 21e régiment de dragons. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le [4]. il est blessé lors de la campagne de France, à la bataille de Château-Thierry le .

Lors de la première restauration, le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le , et le place en demi-solde le suivant. Pendant les Cent-Jours, l’Empereur lui donne le commandement du 13e régiment de dragons le . Il est promu général de brigade le . Au retour des Bourbons, sa nomination est annulée. Il est mis en non activité le , avec le grade de colonel. Il est admis à la retraite le .

Il meurt le , à Paris[2]. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise dans la 24e division[5], à Paris.

Référence

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  1. « Saviot Jean-Baptiste », La Revue savoisienne, Académie florimontane,‎ , p. 143 (lire en ligne)
  2. a et b « Saviot Jean-Baptiste », dans Alain Chappet, Roger Martin, et Alain Pigeard, Le guide Napoléon: 4000 lieux de mémoire pour revivre l'épopée, Tallandier, , 958 p.
  3. a b c d e f g h i et j « Dossier du légionnaire Saviot, Jean-Baptiste. N° de Notice : L2472042. États des Services », sur Base Léonore
  4. « Officier de la Légion d’honneur », base Léonore, ministère français de la Culture
  5. Amis et Passionnés du Père Lachaise (APPL), « Saviot Jean-Baptiste (1770-1830) », sur Cimetière du Père Lachaise – APPL, (consulté le )

Autres sources

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  • Arthur Chuquet, Ordres et apostilles de Napoléon (1799-1815), paris, librairie ancienne Honoré Champion, , p. 259 - 261

Liens externes

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