Jean-François Picheral
Jean-François Picheral, né le à Montpellier et mort le à Vauvenargues, est un homme politique français, membre du Parti socialiste. Médecin radiologue de profession, il a été élu maire d'Aix-en-Provence en 1989, réélu en 1995[1], puis élu sénateur des Bouches-du-Rhône le .
Jean-François Picheral | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (9 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Élection | 27 septembre 1998 |
Circonscription | Bouches-du-Rhône |
Groupe politique | SOC |
Maire d’Aix-en-Provence | |
– (12 ans et 1 jour) |
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Prédécesseur | Jean-Pierre de Peretti |
Successeur | Maryse Joissains-Masini |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montpellier |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | Vauvenargues |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
Profession | Médecin radiologue |
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Maires d'Aix-en-Provence | |
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Biographie
modifierJean-François Picheral a longtemps été médecin radiologue[2].
En 1989, il est élu maire d'Aix-en-Provence. Il lance plusieurs projets urbains[3],[4] qui vont restructurer sa ville. La plus emblématique est la requalification du cours Mirabeau, l'axe le plus prestigieux de la ville. Il obtient l'implantation sur le plateau de l'Arbois d'une gare TGV sur la nouvelle ligne LGV Méditerranée pour desservir sa ville sans devoir passer par Marseille. Cette gare qui n'était pas prévue initialement, est l'actuelle gare d'Aix-en-Provence TGV et connaît un succès immédiat.
En 2001, il est candidat pour un troisième mandat à l’élection municipale d’Aix en Provence. Alors que son bilan à la tête de la ville est de bon augure (62 % d'opinions positives[5]) et que les sondages réalisés avant l’élection laissent présager qu’il serait réélu, il est battu par Maryse Joissains-Masini[6], la candidate sans étiquette (qui rejoint ensuite l'UMP) et épouse d’Alain Joissains, maire d'Aix de 1978 à 1983.
En 2008, il participe à la liste du socialiste Michel Pezet (PS dissident) contre la municipalité UMP sortante de Maryse Joissains-Masini, et s'oppose vivement au candidat PS officiel, Alexandre Medvedowsky. Le lors du premier tour, sa liste obtient 10,14 % des voix. En mesure de se maintenir au second tour, Michel Pezet annonce le retrait de sa formation et appelle à voter pour le candidat PS, Alexandre Medvedowsky. M. Picheral écrira une lettre de soutien par la suite pour le candidat PS.
Jean-François Picheral meurt le à l'âge de 90 ans[7], à Vauvenargues[8]. Il est inhumé au cimetière Saint-Pierre d'Aix-en-Provence[9].
Synthèse des mandats
modifierAutres mandats
modifier- Membre de la Cour de Justice de la République
- Représentant bénévole de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité dans les Alpes-Maritimes
Anciens mandats
modifier- Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Premier vice-président du Conseil général des Bouches-du-Rhône
- Maire d'Aix-en-Provence ( - )
- Sénateur du département des Bouches-du-Rhône ( - )
Notes et références
modifier- Christine Rigollet, Picheral est-il invincible ?, Le Point, 22 janvier 2007
- Sur le site du Sénat
- Ch.V., « Pays d'Aix, technopôle de l'Arbois, TGV... Jean-François Picheral, le "maire bâtisseur" d'Aix-en-Provence », La Provence, (lire en ligne)
- « Jean-François Picheral : le maire qui a mis Aix-en-Provence sur les rails du XXIe siècle », sur mesinfos, (consulté le )
- Enquête Sofres - Municipales 2001 - La Provence, ipsos.fr, 19 janvier 2001
- « La tornade Joissains », (consulté le )
- « Décès de Jean-François Picheral, ancien maire d’Aix-en-Provence - France Bleu », sur ici par France Bleu et France 3, (consulté le )
- Insee, « Extrait de l'acte de décès de Jean-François Aimé Picheral », sur MatchID
- Cimetières de France et d'ailleurs
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
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- Ressource relative à la vie publique :