Jean Jacques Basilien Gassendi
Jean Jacques Basilien Gassendi, comte, né à Champtercier le , mort à Nuits-Saint-Georges le , est un général de division et un parlementaire sous la Révolution, le Premier Empire et la Restauration.
Jean Jacques Basilien Gassendi | ||
Le comte Gassendi sous le Premier Empire | ||
Naissance | Champtercier (Alpes-de-Haute-Provence) |
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Décès | (à 79 ans) Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or) |
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Origine | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Général de division | |
Distinctions | Comte de l'Empire grand officier de la Légion d'honneur grand croix de l'ordre de la Réunion |
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Autres fonctions | conseiller d'état pair de France |
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Famille | frère de Jean Gaspard Gassendi, député du clergé | |
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Famille
modifierIl est le frère de Jean Gaspard Gassendi, qui est député du clergé aux états généraux de 1789 et membre du corps législatif.
Il est également un petit-neveu du mathématicien Pierre Gassendi.
Il achète en 1806 le château de Collonges-lès-Bévy, situé à proximité de Nuits-Saint-Georges, sa femme Reine Soucelyer (native de Nuits) s'en occupe jusqu'à la seconde Restauration.
Biographie
modifierIl entre comme aspirant au corps royal d'artillerie et est promu capitaine le . Au régiment de la Fère, il commande la compagnie où Napoléon Bonaparte sert en qualité de lieutenant.
Chef de bataillon ( puis général de brigade le (27 ventôse an VII), il est mis à la tête du parc d'artillerie de l'armée de réserve à Dijon.
Il est fait membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII () puis commandeur du même ordre le 25 prairial suivant ().
Inspecteur général d'artillerie le (23 ventose an XIII), général de division en brumaire suivant, il devient conseiller d'état le (29 pluviose an XIV), il est créé comte de l'Empire le .
Il est promu alors grand officier de la Légion d'honneur le , grand croix de l'ordre de la Réunion le .
Il entre au Sénat conservateur le .
Il adhère en à la déchéance de l'empereur et est créé pair de France par Louis XVIII le .
Aux Cent-Jours, il accepte la même dignité de Napoléon, et au retour des Bourbons lors de la Seconde Restauration, il est donc exclu de la chambre haute.
Le ministre Decazes tente le faire figurer dans la « fournée des Pairs » du , mais il refuse d'abord et ne cède finalement qu'aux sollicitations de ses amis, en leur disant « Ou je n'étais pas indigne en 1815, et alors je n'ai point perdu ce titre de pair, ou je suis encore indigne aujourd'hui, et alors je ne puis rentrer dans la Chambre. » Il consent portant à reprendre son siège au Palais du Luxembourg le .
Il meurt à Nuits-Saint-Georges le et il repose au cimetière de Nuits-Saint-Georges[1].
Écrits
modifier- Aide-mémoire à l'usage des officiers d'artillerie de France attachés au service de terre, (1789)
- Mes loisirs, (1820) - recueil de poésies
Notes et références
modifierBibliographie
modifier- « Jean Jacques Basilien Gassendi », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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