Jean de Médicis (1360-1429)

Jean de Médicis (Giovanni di Bicci de' Medici), né vers à Florence et mort le dans la même ville à l'âge de 69 ans, est un banquier, citoyen de la république de Florence.

Jean de Médicis
Giovanni di Bicci par Agnolo Bronzino.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Sagrestia Vecchia, Giovanni di Bicci's and Piccarda Bueri's tomb (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
BanquierVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Averardo de' Medici (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Jacopa Spini (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
Parentèle
Vieri de' Medici (en) (oncle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Blason
Vue de la sépulture.

C'est le fondateur de la puissante et fameuse dynastie des Médicis de Florence, le père de Cosme de Médicis (Pater Patriae), et l'arrière-grand-père de Laurent de Médicis dit le Magnifique. Il était lui-même le fils d'Averardo de Médicis, à propos duquel on sait très peu de choses.

Biographie

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Jean est le fils d'Averardo III de Médicis (1320-1363), dit di Bicci pour le distinguer de ses ancêtres homonymes. Averardo est lui-même le fils de Salvestro de Médicis (1300-1346) et le petit-fils d'Averardo II de Médicis (1270–1319).

Il épouse Piccarda de Bueri, union dont sont issus au moins quatre enfants :

Il fonde en 1397 la banque des Médicis[1].

En 1408, à Florence, il accroît considérablement les avoirs de sa famille. Commerçant avisé, il dirige activement une compagnie qui compte deux filiales en 1408 (Venise et Rome) et huit de plus à son apogée (Naples, Pise, Milan, Genève, Lyon, Avignon, Bruges et Londres). Outre les ateliers de tissage de la laine et de la soie, il développe son activité bancaire en consentant d’énormes prêts aux souverains et au pape (dont Jean XXIII). En 1421 il est élu en tant que gonfalonnier de Florence[2]. À la fin de sa vie, 90 % de ses revenus proviennent de la banque et 10 % du commerce, et les filiales ont pris une importance bien supérieure à celle de la maison-mère.

Dans la culture

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Série télévisée

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Notes et références

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  1. François Crouzet, Histoire de l'économie européenne, 1000-2000, Albin Michel, , p. 82.
  2. Ivan Cloulas, Catherine de Medicis, Fayard 1979, p. 26.
  3. « Casting - Les Médicis : Maîtres de Florence », sur allocine.fr

Liens externes

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  NODES
Note 2