Joe Pass

guitariste de jazz américain

Joe Pass est le nom de scène de Joseph Antony Jacobi Passalaqua, guitariste de jazz américain d'ascendance sicilienne, né le à New Brunswick dans le New Jersey (États-Unis) et mort le à Los Angeles, Californie (États-Unis).

Joe Pass
un homme chauve et moustachu, en train de jouer de la guitare sur scène
Joe Pass en 1974.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
Los AngelesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Joseph Anthony Jacobi PassalaquaVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Joe PassVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
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Autres informations
Instrument
Labels
Genre artistique
Discographie

Il est le premier guitariste de jazz à jouer seul sur scène, sans orchestre d’accompagnement, en mélangeant tout à la fois accords et solos de guitare.

Biographie

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Enfance

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Joe Pass est l'aîné d'une famille de quatre frères[1].

Son père, Mariano Passalaqua, ouvrier sidérurgiste, quitte le New Jersey pour venir s’installer à Johnstown en Pennsylvanie dans le quartier italien, où se déroule l’enfance de Joe Pass[A 1].

En 1938, Joe Pass assiste à une projection du western Ride, Tenderfoot, Ride (en). La performance vocale de l’acteur Gene Autry qui s’accompagne à la guitare éveille son attention[2]. Pour son neuvième anniversaire, son père lui offre une guitare de la marque Harmony Company (en), l’un des instruments les plus populaires de l’époque.

Formation

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Ce sont des amis et voisins de son père qui lui apprennent ses premiers accords de guitare. Très vite Joe Pass les joue avec dextérité. Son père, qui ne joue d'aucun instrument, le pousse à apprendre des morceaux à l'oreille et à jouer des mélodies écrites pour d’autres instruments. Il lui impose de faire des gammes et de jouer des accords entre les notes de la mélodie[3]. Cette discipline très stricte s’avère difficile à supporter pour le jeune Joe Pass âgé alors de 10 ans[A 2],[3].

À 11 ans, il découvre le guitariste manouche Django Reinhardt[4] puis les guitaristes de jazz américains Charlie Christian[4] et Wes Montgomery[3].

Au fur et à mesure que les compétences de Joe se développent, son père économise 300 dollars et lui achète une guitare de meilleure facture, de la marque Martin & Company. Obsédé par l’idée que son fils devienne autre chose qu’un ouvrier, le père de Joe Pass le contraint à jouer plusieurs heures par jour. En semaine de 6h30 à 8 heures, de 16 à 18 heures puis de 20 à 21 heures, et jusqu’à 1 heure du matin le weekend[A 3].

Il lui fait aussi enchaîner les gammes (Gamme par tons, Septième diminuée, Dominante, Échelle chromatique). Joe Pass apprend les rudiments du solfège pendant un an avec la méthode de guitare de Nick Lucas (en)[5]. Puis il étudie la méthode de guitare classique de Matteo Carcassi[3].

À 14 ans, Joe Pass commence à se produire au sein d’une petite formation intitulée Gentlemen of Rhythm, déjà fortement influencée par la musique du Hot Club de France et qui joue des standards de l’époque[A 4],[6]. Le groupe se produit lors de fêtes et de danses et Joe Pass gagne jusqu’à 5 dollars par nuit. Lors d’un concert local, Tony Pastor, saxophoniste réputé ayant sa propre formation, laisse Joe Pass jouer avec son groupe. Impressionné par sa performance, Tony Pastor l’engage pour les mois d’été. Trop jeune, Joe Pass ne peut quitter l’école et retourne en cours à la rentrée[7].

Débuts à New York

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Encouragé par les premiers succès de son fils, son père l’envoie à New York en 1945 étudier auprès de Harry Volpe (en) guitariste renommé de l’époque. Incapable de déchiffrer la notation rythmique, contraint de reprendre des notions de base, Joe Pass met de lui même un terme aux leçons, préférant consacrer son temps à se produire sur de petites scènes locales à New York. Il retourne en Pennsylvanie au bout de quelques semaines[A 4].

À partir de 1946, son père, malade, ne peut plus exercer son contrôle vigilant. En 1948, Joe Pass décide de retourner à New York, où la révolution du Bebop bat son plein. Il découvre une scène musicale riche de talents. Parmi tous les musiciens de l'époque, il joue avec : le trompettiste Dizzy Gillespie, les saxophonistes Charlie Parker (alias Bird) et Coleman Hawkins, le contrebassiste Curly Russell, le chanteur et multi-instrumentiste Billy Eckstine, le batteur Kenny Clarke, la chanteuse Billie Holiday, les pianistes Al Haig et Art Tatum et le trompettiste et compositeur Miles Davis. Mais il découvre aussi l’héroïne dont le milieu du jazz est grand consommateur. En moins d’une année il sombre dans l’addiction[A 5].

Addiction

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Entre 1949 et 1962, s’écoulent treize années d’une longue errance. Joe Pass joue dans des boîtes de nuit à Las Vegas (Nevada), Chicago (Illinois) et Fort Worth (Texas). Il finit par être arrêté et condamné à cinq ans de prison pour usage de stupéfiants[8]. À sa sortie, il rechute de plus belle et se retrouve, selon ses propres mots « à la rue, sans plus jouer aucune note »[A 6].

Après des mois à la dérive, Joe Pass prend la décision de se rendre de lui-même au centre de désintoxication Synanon, à Santa Monica dans l’état de Californie, dont d’autres musiciens en situation analogue lui ont parlé[3]. Il y arrive au cours de l’année 1960 :

« …sans guitare, sans argent, sans futur ni espoir. Avec un vieux sac plein d’oignons et une vie brisée[A 7]. »

Il reste deux ans et demi dans l'établissement de soins.

Renaissance

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Cette décision marque le tournant de son existence. Richard Bock (en) “Dick”, propriétaire de Pacific Jazz Records, sponsorise la clinique Synanon. De nombreux musiciens de jazz s’y trouvent en cure de désintoxication. "Dick" Bock perçoit très vite le talent de plusieurs musiciens dont Joe Pass et le pianiste Arnold Ross (en)[9] et leur fait enregistrer, fin 1961, un album intitulé Sounds of Synanon (en)[A 8]. L'album est favorablement accueilli par le critique musical Leonard G. Feather dans la revue périodique DownBeat :

« L'album fait plus que simplement présenter un groupe de bons musiciens. Il dévoile une étoile. Dans [Joe] Pass, Synanon et Pacific Jazz ont, me semble t’il, découvert un talent majeur. (…) La note [attribuée 4,5/5 étoiles], si elle doit être décomposée, pourrait être chiffrée à 3 étoiles et demi pour la musique dans son ensemble et une étoile supplémentaire pour Pass. »

— Leonard G Feather, DownBeat - 1962[10].

Cet album, le premier d’une très longue série, lance la carrière de Joe Pass. En 1962, il enregistre sept albums avec le label Pacific Jazz Records[A 9]. Démuni de tout instrument, il joue sur une guitare appartenant à l’institution Synanon, une Fender Jaguar[A 9].

Ce modèle de guitare à corps plein (dit Solid body), prévu pour jouer du rock est inadapté pour le jazz. Un admirateur du nom de Mike Peak lui offre alors, pour son 34e anniversaire, une Gibson ES-175[A 9]. C’est un modèle de guitare semi-acoustique, très prisé des guitaristes de jazz et de blues. Joe Pass devait jouer presque tout le reste de sa carrière sur ce type d’instrument[A 9].

À la fin de l’année 1962, il est l’un des guitaristes de studio les plus recherchés de Los Angeles. Engagé régulièrement dans les clubs de jazz tels que le Shelly Manne Hall, il est très demandé et sa renommée se renforce au fil des mois. Il retient l’attention du magazine DownBeat qui le classe, dans son sondage annuel, parmi les meilleurs espoirs de la musique[A 9].

1962-1970, premiers albums en solo

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Entre 1962 et 1970, il accompagne la chanteuse et actrice Julie London. Il joue également avec le saxophoniste Earl Bostic, le trompettiste Gerald Wilson et le pianiste britannique George Shearing. Toujours pendant la même période, Joe Pass enregistre des albums pour le label Pacific Jazz Records. Trois d’entre eux contiennent ses premiers solos non accompagnés par d’autres instruments : For Django (en), Simplicity (en) et Guitar Interludes (en)[A 10].

Joe Pass inaugure en effet un style novateur : jouer seul devant un public de jazz habitué des sections rythmiques et des cuivres. Avant de se lancer, il estimait peu probable que le public s’intéresse à un artiste de guitare jouant seul. L’accueil favorable du public lui apporte la preuve du contraire[11].

Au cours de ces années, il forme son propre quatuor, The Complete Pacific Jazz Joe Pass Quartet Sessions (en), composé du guitariste John Pisano (en), du bassiste Jim Hughart et du batteur Colin Bailey (en)[12].

Des engagements lucratifs pour des émissions de télévision (Woody Woodbury (en), Good Morning America, The Donald O'Connor Show (en) lui apportent la sécurité financière, malgré de fortes contraintes : idéalement, il faut être en mesure de jouer tout aussi bien de la guitare à douze cordes, du banjo ou de la mandoline pour répondre à la demande des producteurs[A 10].

1970-1980 années Pablo

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Au début des années soixante-dix, le jazz fusion fait son apparition. Joe Pass tente d’adapter sa technique de jeu à ce nouveau son, mais il ne se sent pas à l’aise, préférant jouer du jazz Bebop. Norman Granz, fondateur de Verve Records et de Pablo Records, agent artistique de jazz persuadé du talent de Joe Pass l’enregistre à Londres en lors d’un concert avec le pianiste Oscar Peterson et le bassiste Niels-Henning Ørsted Pedersen. L’album The Trio (album 1973) (en) remporte un Grammy Awards ce qui lui assure une large diffusion[A 11].

La réputation de Joe Pass, restée jusqu'alors limitée à la côte ouest, s'envole dans tous les Etats-Unis mais aussi outre-Atlantique. Son nom revient fréquemment dans les sondages de lecteurs organisés par les revues spécialisées américaines DownBeat et Guitar Player (en) mais aussi dans la revue britannique Melody Maker.

Le critique musical Leonard Feather réalise trois rubriques Blindfold Tests[13] avec Joe Pass : [14], [15], [16]. Pour Leonard Feather, seuls les musiciens étaient aptes à juger leurs pairs[a].

 
Ella Fitzgerald et Joe Pass, 1974.


À partir de , plusieurs albums suivent, toujours avec Pablo Records, mettant en valeur le talent de Joe Pass. En , Joe Pass enregistre dans les studios de la MGM (Metro-Goldwyn-Mayer) le disque le plus important de sa carrière, Virtuoso (en), premier disque où il joue seul, sans aucun accompagnement.

« Virtuoso a surpris tout le monde : un homme, une guitare, des mélodies complexes et une démonstration de technique à vous donner la chair de poule. »

— Lee Underwood, DownBeat - 1978[11]


En janvier et février , il enregistre l’album Two for the Road (album Herb Ellis et Joe Pass album) (en) avec Herb Ellis, autre grand nom de la guitare jazz américaine[17].

En août de la même année, il enregistre Take Love Easy (en) avec Ella Fitzgerald où il délaisse son habituelle Gibson pour une guitare acoustique à cordes de nylon[18].

1980 - 1990 succès international

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Entre et , Joe Pass enregistre 4 à 8 albums par an chez Pablo Records. Ses partenaires comptent parmi le gratin musical de l’époque : le vibraphoniste Milt Jackson, les chanteuses Ella Fitzgerald et Sarah Vaughan, le pianiste et compositeur Oscar Peterson, le bugliste Clark Terry, le trompettiste Fred Hubbard, le saxophoniste Zoot Sims, le tromboniste Jay Jay Johnson, le pianiste et chef d’orchestre André Previn et l’harmoniciste belge Toots Thielemans.

Il ne joue pas avec le pianiste et chef d’orchestre Duke Ellington, mais il lui dédie un album Portraits de Duke Ellington (en) en . Avec le pianiste et chef d’orchestre Count Basie, il enregistre deux albums swing Kansas City 6 (en) et Kansas City 7 (en). Il enregistre également trois albums solos dont un hommage au danseur et acteur Fred Astaire intitulé Blues for Fred (en). En , il fait une incursion vers la musique brésilienne et enregistre à Rio de Janeiro pour le label Milestone Records, Crazy Rhythm (en)[19].

Dernières années

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De l'année à l'année , le succès ne diminue pas. Albums et tournées mondiales se succèdent. Au début de , Joe Pass apprend qu'il est atteint d’un cancer du foie[7]. Alors âgé de 63 ans, il entame malgré tout une tournée intitulée Guitar Summit (de). Avec les guitaristes espagnols Paco Peña et Pepe Romero, mais aussi le guitariste américain Leo Kottke[20],[21], il mélange différentes influences musicales[22].

Cependant, son état de santé se détériore, le contraignant à interrompre sa participation à la tournée[23].

Décès

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Le , Joe Pass apparaît pour la dernière fois en public à Los Angeles, où il décède le . Il est enterré au cimetière au Ressurection Cemetery à Piscataway, Middlesex, New Jersey[24].

Le journaliste guitariste Jim Ferguson (en) lui rend hommage dans un numéro spécial de Guitar Player (en) :

« Bebop, Latin, ballades, blues, originaux, solos, duos, trios, grands ensembles - Joe les a tous joués. Aucun artiste de mémoire récente n'a réalisé autant d'enregistrements dans autant de styles et de contextes différents. […] Selon toute probabilité, Joe Pass [était] le guitariste grand public le plus polyvalent et le plus complet de l'histoire. »

— Jim Ferguson, Guitar Player - 1994[25].

Selon le guitariste Joe Diorio (en), « Joe pouvait jouer la mélodie, ajouter les accords et remplir les interstices. Cela n'avait jamais été fait auparavant à un tel degré »[26].

Vie de famille

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Joe Pass se marie trois fois. En avec Jeanne Martin dont il divorce en . En secondes noces il épouse, en , la chanteuse de jazz Ellen Luebben. Deux enfants naissent de cette union, Lisa et Joe Jr. Mais les parents divorcent en . Ultime union en  : il épouse Joyce O’Donnell avec laquelle il reste marié jusqu’à son décès[27].

Joe Pass joue essentiellement en fingerpicking avec un usage occasionnel du médiator. Son jeu solo, assez pianistique, combine une basse marquée jouée avec le pouce, des accords qui posent la structure harmonique et des passages cordes à cordes qui complètent l'improvisation[4]. Son jeu de guitare est inimitable et virtuose[réf. souhaitée]. Il est capable de jouer en solo des morceaux bop complexes et rapides, tels que Cherokee ou How High the Moon[28]. La série des Virtuoso (1973-1983) illustre bien son style.

Il organise souvent ses morceaux en parties douces et mélancoliques, avec un rythme peu marqué, auxquelles succèdent des parties plus rythmées dont la basse marque les temps.

L'influence de Django Reinhardt est par moments assez marquante même si le son et la rythmique sont globalement plus doux. Il a notamment enregistré l'album For Django en 1964.

Matériel

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Joe Pass se fait connaitre avec une Fender Jaguar, guitare solid body ne se prêtant pas particulièrement au jazz. Il faut préciser que ce n'est pas un choix personnel : c'est une guitare mise à disposition des musiciens du sanatorium de Synanon. Il enregistre avec les albums Sounds of SYnanon, Catch Me et ceux de l'orchestre de Gerald Wilson.[réf. nécessaire]

Il joue ensuite sur une Gibson ES-175, qu'un médecin fan de son jeu lui a offert. Il devient l'un des adeptes emblématiques de ce modèle. À la même période, il peut également se produire avec une guitare fabriquée par un luthier new-yorkais d'origine italienne, Jimmy D'Aquisto. Cet artisan réputé, élève du maître luthier John D'Angelico, fabrique les guitares à l'unité et ces instruments d'exception, rarissimes, ont une immense valeur.[réf. nécessaire]

Puis le fabricant de guitares Ibanez collabore avec Pass pour fabriquer une guitare Joe Pass modèle JP20 dans les années 1980, instrument sur lequel il joue dans la décennie 1980[29]. Le fabricant Epiphone crée un modèle Epiphone Joe Pass Emperor II en son honneur, en 1994, peu de temps avant sa disparition[30].

Dans ses dernières années, on peut le voir avec un modèle que Gibson lui a confectionné, soit une ES-175 à un micro, moins épaisse, et présentant un cordier trapèze, et non pas « zigzag » caractéristique de sa première.[réf. nécessaire]

Discographie

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En tant que leader

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  • 1963 : Catch Me!
  • 1964 : Joy Spring
  • 1964 : For Django
  • 1964 : The Complete Pacific Jazz Joe Pass Quartet Sessions
  • 1965 : The Stones Jazz
  • 1966 : A Sign of the Times
  • 1967 : Simplicity
  • 1969 : Guitar Interludes
  • 1970 : Intercontinental
  • 1971 : Guitar Interludes
  • 1973 : Virtuoso
  • 1974 : Portraits of Duke Ellington
  • 1974 : Live at Donte's
  • 1975 : Oscar Peterson et Joe Pass à Salle Pleyel
  • 1975 : Joe Pass at the Montreux Jazz Festival 1975
  • 1975 : The Big 3
  • 1976 : Virtuoso no 2
  • 1977 : Virtuoso no 3
  • 1977 : Montreux '77 - Live
  • 1979 : I Remember Charlie Parker
  • 1979 : Digital III at Montreux (compilation)
  • 1981 : George, Ira and Joe
  • 1982 : Eximious
  • 1983 : Virtuoso no 4
  • 1983 : We'll Be Together Again
  • 1984 : Live at Long Beach City College
  • 1985 : Whitestone
  • 1985 : University of Akron Concert
  • 1987 : Sound Project
  • 1985 : Blues for Fred
  • 1985 : One for My Baby
  • 1989 : Autumn Leaves
  • 1989 : Summer Nights
  • 1990 : Appassionato
  • 1991 : Virtuoso Live !
  • 1991 : What's New
  • 1992 : Live at Yoshi's
  • 1992 : Joe Pass in Hamburg
  • 1993 : My Song

Albums posthumes

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  • 1994 : Songs for Ellen, enregistré en 1992
  • 1998 : Joe's Blues, enregistré en 1968
  • 1998 : Unforgettable, enregistré en 1992
  • 2000 : Songs for Ellen, enregistré en 1974 lors des mêmes séances que Live at Donte's
  • 2001 : What Is There to Say, enregistré en 1990
  • 2002 : Meditation: Solo Guitar, enregistré en 1992
  • 2004 : Virtuoso in New York, enregistré en 1975

Notes et références

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  1. Leonard Feather faisait écouter au musicien soumis au test (les yeux bandés) un échantillon de cinq à dix morceaux de différents artistes, sans leur livrer aucune indication. Il leur demandait de s’exprimer sur le style propre à chaque musicien et d'attribuer au morceau une note qualitative de un à cinq. Le premier Blindfold test est publié en dans la revue Metronome (en). Le test paraît ensuite dans la revue DownBeat et sur les ondes radiophoniques. La rubrique Blindfold Tests est parue dans la revue DownBeat pendant presque 50 ans ans. On retrouve entre autres dans ces tests : Oscar Peterson, Count Basie, Carmen McRae, Quincy Jones, Dave Brubeck, John Coltrane, Dinah Washington, Dinah Washington, Miles Davis, Charlie Parker, Aretha Franklin, Chick Corea, Maynard Ferguson et Wynton Marsalis.

Références

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  1. p. 3.
  2. p. 5.
  3. p. 4.
  4. a et b p. 6.
  5. p. 7.
  6. p. 8 et 9.
  7. p. 8
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  9. a b c d et e p. 10.
  10. a et b p. 11.
  11. p. 13
  • Autres sources
  1. « 1940 United States Federal Census - Ancestry.com », sur www.ancestry.com (consulté le ).
  2. Internet Archive, Masters of jazz guitar, London, England : Balafon, (ISBN 978-1-871547-85-6 et 978-0-87930-592-5, lire en ligne), page 83.
  3. a b c d et e « Joe Pass Interview », sur web.archive.org, (consulté le ).
  4. a b et c Sébastien Llinarès, « Les premières influences guitaristiques : épisode • 1/8 du podcast Joe Pass, le Art Tatum de la guitare », sur France Musique, (consulté le ) : « 25'10 ».
  5. « Nick Lucas Plectrum Guitar Method Volume 1 | PDF | Guitars | String Instruments »  , sur Scribd (consulté le ).
  6. (en) ss, « Nightlife Autumn Preview », New York Magazine, vol. 12, no 36,‎ , page 62, colonne 1. (lire en ligne).
  7. a et b « Joe Pass Biography », sur musicianguide.com (consulté le ).
  8. (en) « Joe Pass. Making the Impossible Look Easy », (consulté le ).
  9. Philippe Carles, Dictionnaire du jazz, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1145 p. (ISBN 9-782221-045169), p. 780.
  10. (en) Leonard G Feather, « Souds of Synanon », DownBeat,‎ , p. 26 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  11. a et b (en) Lee Underwood, « Joe Pass virtuoso revisited » [PDF], DownBeat, (consulté le ), p. 16, 17, 38, 39.
  12. Dirk Sutro, « Success Isn’t Everything to Jazz Guitar Legend Joe Pass », Los Angeles time,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Mitchell Gibbs, Liam Marchant, « Leonard Feather », Leonard Feather Blindfold Tests (consulté le ).
  14. (en) Leonard Feather, « Joe Pass Blindfold test », DownBeat, vol. 30, no 30,‎ , p. 30 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  15. (en) Leonard Feather, « Joe Pass Blindfold test », DownBeat, vol. 39, no 11,‎ , p. 28 (lire en ligne, consulté le ).
  16. (en) Leonard Feather, « Joe Pass Blindfold test », DownBeat, vol. 43, no 4,‎ , p. 33 (lire en ligne, consulté le ).
  17. Sébastien Llinarès, « Joe Pass le Art Tatum de la guitare » [audio], sur podcast Radio France, (consulté le ) : « (23'50) ».
  18. (en-US) Joe Pass Biography, « #4 Joe and Ella in 1975 », sur Joe Pass A Life in Five Acts (consulté le ).
  19. (en) « Discogs » (consulté le ).
  20. (en) Jeffrey Pepper Rodgers, « Guitar Summit: A Roundtable with Joe Pass, Pepe Romero, Leo Kottke and Paco Peña », Acoustic Guitar, July/August 1994 (consulté le ).
  21. (en) Jeffrey Pepper Rodgers, « Guitar Summit: A Class With the Masters », Acoustic Guitar, July/August 1994 (consulté le ).
  22. Sébastien Llinarès, « Joe Pass le Art Tatum de la guitare » [audio], sur podcast Radio France, (consulté le ).
  23. Richard Ginell, « Guitar Summit », (consulté le ).
  24. « Joe Pass (1929-1994) - Mémorial Find a Grave », sur fr.findagrave.com (consulté le ).
  25. (en) Jim Ferguson, « Joe Pass », Guitar Player,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (en) « Joe Pass », sur Mosaic Records (consulté le ).
  27. (en-US) Ed Michael, « Joe Pass Facts », sur Old Time Music, (consulté le ).
  28. (en) Scott Yanow, « Biographie de Joe Pass », sur allmusic.com (consulté le ).
  29. (en) « 1980’s Ibanez JP20 Joe Pass Hollowbody Archtop Guitar MIJ », sur guitarsnjazz.com (consulté le ).
  30. « Epiphone - Joe Pass Emperor II Pro Vintage Sunburst », sur sonovente.com (consulté le ).

Bibliographie

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  : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article

  • Philippe Carles, André Clergeat, Jean-Louis Comolli et Jean-Louis Comolli, Le nouveau dictionnaire du jazz, Paris, Robert Laffont, (ISBN 978-2-221-11592-3).

Liens externes

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