La kleptoplastie est un phénomène symbiotique dans lequel des plastes d'algues, notamment des chloroplastes, sont acquis par d'autres organismes. L'algue est mangée, et sa digestion partielle laisse intacts les chloroplastes, qui sont intégrés à l’organisme consommateur. Celui-ci peut alors tirer parti de la photosynthèse dont les chloroplastes restent capables pendant un certain temps[1].

Elysia pusilla se nourrit sur l'algue Halimeda et incorpore ses chloroplastes

Le premier animal chez lequel la kleptoplastie a été découverte est une limace de mer, Elysia chlorotica[2]. La keptoplastie a également été observée chez deux espèces de vers plats marins de la famille des Provorticidae : Pogaina paranygulgus et Baicalellia solaris[3].

Notes et références

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  1. (en) S. Minnhagen, W. F. Carvalho, P. S. Salomon et S. Janson, « Chloroplast DNA content in Dinophysis (Dinophyceae) from different cell cycle stages is consistent with kleptoplasty », Environ. Microbiol., vol. 10, no 9,‎ , p. 2411–7 (PMID 18518896, DOI 10.1111/j.1462-2920.2008.01666.x, lire en ligne, consulté le )
  2. « Histoires d’interactions #1 : Elysia chlorotica | Muséum d'histoire naturelle du Havre », sur www.museum-lehavre.fr (consulté le )
  3. (en) Niels W. L. Van Steenkiste, « A new case of kleptoplasty in animals: Marine flatworms steal functional plastids from diatoms », ScienceAdvances, vol. 5, no 7,‎ (DOI 10.1126/sciadv.aaw4337, lire en ligne)
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