La Gorgue

commune française du département du Nord

La Gorgue est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France. La Gorgue est une commune en ancienne Flandre française limitrophe de l'Artois.

La Gorgue
La Gorgue
L'église Saint-Pierre de La Gorgue.
Blason de La Gorgue
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes Flandre Lys
(siège)
Maire
Mandat
Philippe Mahieu
2020-2026
Code postal 59253
Code commune 59268
Démographie
Gentilé Gorguillons, Gorguillonnes
Population
municipale
5 599 hab. (2021 en évolution de −1,84 % par rapport à 2015)
Densité 373 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 38′ 16″ nord, 2° 43′ 03″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 19 m
Superficie 15,03 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hazebrouck
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
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La Gorgue
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La Gorgue
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La Gorgue
Liens
Site web http://www.ville-lagorgue.fr/fr/

En 2011, la commune de La Gorgue a été récompensée par le label « Ville Internet @@ » et en 2019 elle possède un total de 4 « @@@@ »[1].

Le nom jeté de ses habitants est les magots. Le nom de la ville a pour origine le mot flamand occidental goor qui signifie « terrain marécageux »[2].

Géographie

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La Gorgue dans son ancien canton, celui de Merville et son arrondissement. La Gorgue fait désormais partie du canton d'Hazebrouck, comportant 16 communes.

Situation

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Située à 32,4 km de Lille selon ladistance.fr, 15 km d'Armentières, 56 km de Dunkerque, 18 km d'Hazebrouck et 14 km de Béthune. Au confluent de la Lys et de la Lawe.

Communes limitrophes

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Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Lawe, la Lys, le Courant Harduin, le Courant Frenelet, le Courant de la maladrerie[3], le Courant des bannois[4], le Courant du Flaquet[5], le Courant du Ponchel[6], le Courant du pont rinchon[7], le Courant vittu[8], le haut courant[9] et divers autres petits cours d'eau[10],[Carte 1].

La Lawe, d'une longueur de 41 km, prend sa source dans la commune de Magnicourt-en-Comte et se jette dans la Lys sur la commune, après avoir traversé 16 communes[11].

La Lys, d'une longueur de 134 km en France, prend sa source dans la commune de Lisbourg, à l'altitude de 114,7 mètres, et se jette dans l'Escaut à Gand à 4,45 mètres d'altitude[12].

La Meteren Becque, d'une longueur de 19 km, prend sa source dans la commune de Méteren et se jette dans la Lys à Estaires, après avoir traversé sept communes[13].

Le Courant Harduin, d'une longueur de 16 km, prend sa source dans la commune de Cuinchy et se jette dans la Haut Courant sur la commune, après avoir traversé six communes[14].

 
Réseau hydrographique de la Gorgue[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Lys ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Lys. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte pour l'élaboration du SAGE de la Lys (SYMSAGEL)[15].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 18 km à vol d'oiseau[18], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Urbanisme

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Typologie

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Au , La Gorgue est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[23],[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[24]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[25],[26].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,6 %), zones urbanisées (13 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[27]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Après la fin de la Première Guerre mondiale, autour du Moulin ruiné de Mr Gailly, la végétation arborée repousse déjà, mais le moulin ne sera pas reconstruit. Les céréales seront conduites au grand moulin industriel de Merville, sur les bords de la Lys. Le moulin Gailly présentait une architecture originale, avec son socle de rouges barres et son chemin de ronde en encorbellement.

Le territoire et les environs de la commune ont connu une occupation humaine dès la préhistoire comme en témoigne la présence de silex taillés sur les berges de la Lys et de la Lawe.

La paroisse de La Gorgue aurait été créée en 1190 par division de celle d'Estaires : en 1190, Robert, seigneur de Béthune, (maison de Béthune), avoué d'Arras, et Didier, évêque de Thérouanne, suivent le conseil de Guillaume aux Blanches Mains, cardinal archevêque de Reims, et partagent Estaires en deux paroisses : Estaires et La Gorgue[28]. Le chapelain de La Gorgue, dépend de l'abbaye Notre-Dame de Beaupré-sur-la-Lys, située à La Gorgue. Il partage avec le curé d'Estaires les droits de mouture du moulin et les droits de pêche, et verse annuellement au curé d'Estaires douze deniers. L'accord est appliqué après la mort du curé d'Estaires alors en place, Simon Gomer[28].

Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer[29].

En 1296, Robert, futur Robert III de Flandre, fils aîné du comte de Flandre Gui de Dampierre, possède une motte et une tour à La Gorgue : le 27 juillet, Jean, chevalier, seigneur de Haverskerque, cède à Robert, des terres situées en partie sur Estaires, et l'usage du bois d'Estaires, avec le droit de pâtures et le droit d'y couper tous les trois ans ce qu'il faut pour enfermer sa motte et sa tour à La Gorgue[30].

La Gorgue a fait partie d'une région appartenant aux 17 provinces des Pays-Bas espagnols, dite « Pays de Lalloeu », regroupant 4 communes : La Ventie (Laventie), Sailly (Sailly-sur-la-Lys), Fleurbaix et la partie est de La Gorgue. C'est une région huguenote d'où partirent des habitants pour s'installer aux Amériques, en Afrique du Sud, en Allemagne, en Hollande, en Angleterre… Le Pays de Lalloeu était rattaché au Comté de Flandre et au Pays d'Artois[Quand ?][31],[32].

En juin 1347, le roi de France Philippe VI de Valois, échouant à détacher les milices flamandes de l'alliance anglaise (Guerre de Cent ans) ravage les pays de Saint-Venant, La Gorgue, Estaires[33].

En 1355, Renauld, seigneur d'Estaires, Neuf-Berquin et de la Motte de La Gorgue, époux d'Aloïde, fille de Robert d'Espierres, vend la Motte de la Gorgue au comte de Flandre Louis de Male (Louis II de Flandre)[30].

Après la Révolution française, sous le premier Empire, se tient chaque année à La Gorgue une foire de seconde classe, héritée de l'époque antérieure à la Révolution, pour marchandises et bestiaux; en 1802-1803, elle a eu lieu les 11 et 12 floréal (1er et 2 mai 1803)[34].

En 1802, La Gorgue est une place fortifiée intégrée dans le dispositif de défense de la région[35].

De 1899 à 1932, la ligne de tramway de Béthune à Estaires, circule de Béthune (Pas-de-Calais) jusqu'à Estaires, via Essars, Locon, La Couture et La Gorgue.

La commune et ses environs ont été fortement touchés par la Première Guerre mondiale, notamment avec la bataille de Fromelles. La croix de guerre 1914-1918 a été décernée à la commune[36].

 
Soldats empruntant la rue du Duc de Berry à La Gorgue, en route vers les tranchées.
 
Soldats écossais dans une tranchée.

Toponymie

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Deux hypothèses :

  • De l'ancien français d'oïl gorc/gorgue (gouffre, gorge), du latin gurges-gurgitis (gouffre, abîme où l'eau tombe). Au sens topographique, le mot se disait du trou où l'eau tombe après avoir fait tourner un moulin.
  • Du mot flamand goor qui signifie « terrain marécageux »[37].

De Gorge en néerlandais moderne.

Héraldique

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Les armes de La Gorgue se blasonnent ainsi : « D'azur semé de coquilles d'or, au chef d'argent chargé d'un lion issant de sable. »

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mars 1959 Édouard Hennion   Brasseur
mars 1959 mars 1971 Louis Flipo (1912–1991)   Brasseur
mars 2001 Gérard Beun (1939-2019) UDF-CDS Directeur d'école
Président de la CC Flandre Lys (1995 → 2001)[40]
mars 2008 Christian Defebvre UDF puis Modem Ancien formateur à l'École de professeurs de Lille
En cours Philippe Mahieu SE-DVD Commerçant
Vice-président de la CC Flandre Lys (depuis 2014)
Réélu pour le mandat 2020-2026

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].

En 2021, la commune comptait 5 599 habitants[Note 5], en évolution de −1,84 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0183 0133 0493 2243 2253 2283 2233 2743 293
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2263 2933 3693 4963 7043 8853 9623 9293 968
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 0754 2044 3143 8124 1983 9594 0274 0384 116
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
4 1414 1044 1684 6025 0285 2155 5905 6815 956
2015 2020 2021 - - - - - -
5 7045 6405 599------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 760 hommes pour 2 877 femmes, soit un taux de 51,04 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,3 
75-89 ans
8,3 
16,1 
60-74 ans
16,6 
21,6 
45-59 ans
20,8 
18,4 
30-44 ans
18,4 
19,1 
15-29 ans
16,7 
18,9 
0-14 ans
17,6 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Lieux et monuments

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L'autel dédié à saint Antoine.
 
La Lawe, l'écluse, les canards.
 
Église Sacré-Cœur du Nouveau Monde.
 
Une pierre tombale de l'abbaye de Beaupré.
  • Le beffroi de l'hôtel de ville.
  • L'église Saint Pierre date de 1895. Elle fut très endommagée en 1918, et restaurée dans les années 1920.
  • L'église Sacré-Cœur du Nouveau Monde date de 1929.
  • Le kiosque à musique.
  • Site archéologique de l'ancienne abbaye cistercienne Notre-Dame de Beaupré-sur-la-Lys.
  • Salle du patrimoine gérée par l'association ABESS[47] (Abbaye de Beaupré, Etude et Sauvegarde du Site), au 51 rue du , en face de l'église.
  • Paléo-écluse sur la Lawe datant du XIIIe siècle.
  • La Front Line Box d'ATB[48],[49].
  • « Usine de produits alimentaires, brasserie, malterie dite usine de produits alimentaires-brasserie Claudorez Buisine, puis Gailly Claudorez ; puis usine de produits alimentaires-brasserie-malterie Gailly Béghin ; puis brasserie-malterie Hennion Gailly, puis Vanhoucke Hennion » (inscrit au Patrimoine)[50].
  • « Brasserie Flipo Louis, puis Flipo Delmotte » (Patrimoine classé ou inscrit)[50].
  • Le jardin public[51], ancienne propriété du baron Guy de Villelume[Qui ?][52].
  • Lieu-dit Les 10 cailloux[53].

Personnalités liées à la commune

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Seigneurs de La Gorgue

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  • Vers 1096, Catherine de Roubaix, dame (un homme est seigneur de, une femme est dame de) d'Estaires et de la Motte de La Gorgue en tant que fille et héritière de Jean de Roubaix et de Liévine d'Herzeele et d'Oudenhove, épouse Raoul d'Haverskerque[28].
  • En 1199, Gisbert ou Gilbert, seigneur d'Estaires et de la Motte de La Gorgue, épouse Nathalie, fille de Pierre, seigneur de la Viefville[54].
  • En 1303, Philippe, seigneur d'Haverskerque, d'Estaires et de la Motte de La Gorgue, épouse Adèle, fille de Charles, maréchal héréditaire de Flandre[30].

Autres personnalités

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  • Charles de L'Écluse (1526-1609), médecin et botaniste du XVIe siècle, né à Arras, a visité La Gorgue.
  • Le vice-doyen Eugène Maës, curé de La Gorgue de 1914 à 1941. Selon le Dictionnaire Étymologique et Historique de La Gorgue, il était natif de Bousbecque. À la fin de la première guerre mondiale, lors de la terrible bataille de la Lys (9 et 10 avril 1918), il évacua, comme une grande partie de la population, et se retrouva comme aumônier du bon Pasteur à Lourdes. Il revint plus tard à La Gorgue après le retour au calme, comme bon nombre de réfugiés ". Il marqua la paroisse Saint-Pierre par sa forte personnalité, installa de nombreuses statues dans l'église et fit construire l'autel dédié à Saint-Antoine de Padoue[réf. nécessaire][style à revoir]. Il fut le curé-fondateur de la paroisse Saint-Antoine de Padoue à Petite-Synthe[55][source insuffisante].
  • Victor Denis (1889-1972), international de football français.

Harmonie municipale

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L'harmonie municipale de La Gorgue a été fondée le [56].

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de la Gorgue » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, (consulté le ).
  2. Telmedia, « La Gorgue », sur lys-sans-frontieres.org (consulté le ).
  3. Sandre, « le Courant de la maladrerie »
  4. Sandre, « le Courant des bannois »
  5. Sandre, « le Courant du Flaquet »
  6. Sandre, « le Courant du Ponchel »
  7. Sandre, « le Courant du pont rinchon »
  8. Sandre, « le Courant vittu »
  9. Sandre, « le haut courant »
  10. « Fiche communale de la Gorgue », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  11. Sandre, « la Lawe »
  12. Sandre, « la Lys »
  13. Sandre, « la Meteren Becque »
  14. Sandre, « le Courant Harduin »
  15. « SAGE Lys », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  16. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  17. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  18. « Orthodromie entre La Gorgue et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  21. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  22. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  23. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  24. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de La Gorgue ».
  25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  28. a b et c Arnould Detournay, « Petite chronologie pour l'histoire d'Estaires », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, Dunkerque, 1861, p. 397, lire en ligne.
  29. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.
  30. a b et c Arnould Detournay, « Petite chronologie pour l'histoire d'Estaires », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, Dunkerque, 1861, p. 399, lire en ligne.
  31. Chanoine Depoter, Le Pays de Lalloeu histoire mœurs et institutions, les éditions des Beffrois, 1910
  32. Christian Defebvre, L'Histoire du pays de Lalloeu en 10 leçons
  33. Georges Dupas, Histoire de Gravelines, porte de Flandre et de ses hameaux, des origines à la Libération, Westhoeck éditions, 1981, avec Patrick Oddone comme collaborateur, p. 27.
  34. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. viij, lire en ligne.
  35. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 3, lire en ligne.
  36. Annuaire Ravet Anceau. Département du Nord. Année 1922
  37. Jean-Louis d'Arsy, Le Grand Dictionnaire françois-flamand, 1694 [lire en ligne].
  38. (en) « Annuaire statistique [afterw.] Annuaire du département du Nord. An xi-1890 : Nord dépt : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive », sur Internet Archive (consulté le ).
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  40. http://www.cc-flandrelys.fr/fr/la-ccfl/fiche-didentite/historique.html
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  47. association ABESS
  48. « Ville-lagorgue.fr - La front Line Box d'ATB »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-lagorgue.fr (consulté le ).
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  50. a et b Base de données "Patrimoine de France"
  51. [1]
  52. Le jardin public, ancienne propriété du baron Guy de Villeneuve. Voir à l'ordre alphabétique du Dictionnaire Étymologique et Historique de La Gorgue
  53. Les 10 cailloux, voir site de Christian Defebvre, ancien maire de La Gorgue et universitaire
  54. Arnould Detournay, « Petite chronologie pour l'histoire d'Estaires », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, Dunkerque, 1861, p. 397-398, lire en ligne
  55. Annales / Société d'études de la province de Cambrai, 1913 lire en ligne sur Gallica.
  56. Harmonie municipale de La Gorgue.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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