La Quotidienne
La Quotidienne est un journal royaliste fondé en 1790, auquel succède en 1848 le journal L'Union, lui aussi royaliste.
Histoire
modifierLa Quotidienne : de la Révolution à la monarchie de Juillet
modifierIl est créé par M. de Coutouly au début de la Révolution. Les événements de 1792 entrainent la cessation de la parution, mais elle reprend en , après la chute de Robespierre, d'abord avec un autre titre (Le Tableau de Paris), puis sous son nom d'origine.
En 1817, Joseph-François Michaud devient rédacteur en chef, poste qu'il occupe jusqu’à sa mort en 1839, même si de 1824 à 1829, après un long procès il est accompagné dans sa fonction par Vincent Bonneau, agent de la police de la Restauration [1],[2]. En 1833, La Quotidienne employait encore "l'érudit Cohen, chargé de traduire les journaux étrangers", emploi supprimé ensuite" par la création des agences qui en fournissent des extraits traduits", s'est souvenu un des rédacteurs[3].
L'Union : de la monarchie de Juillet à la IIIe République
modifierEn , La Quotidienne fusionne avec La France et L'Écho français pour créer L'Union monarchique qui devient L'Union en 1848. Son directeur, Pierre-Sébastien Laurentie, en fait un journal ultra.
Lamartine y publie sa lettre Opinion du citoyen Lamartine sur le Communisme.
C’est aussi dans L’Union que, le , est publiée la lettre ouverte à Pierre-Charles Chesnelong (-) dans laquelle le « comte de Chambord » réaffirme son attachement au drapeau blanc et son refus de tout compromis.
Collaborateurs
modifier- Antoine François Philippe Dubois-Descours de la Maisonfort
- Balzac : il publie dans L'Union monarchique, du au , son roman inachevé Le Député d'Arcis
- Jean-Pierre Gallais
- Joseph-Alphonse Esménard
- Joseph-Arthur de Gobineau : il est chargé à partir de 1840 d’une chronique des affaires diplomatiques ; en 1846, il y publie un roman-feuilleton, Les Aventures de Jean de La Tour-Miracle, puis Nicolas Belavoir
- Charles Nodier
- Pierre-Sébastien Laurentie (1817-1830)
- Jean-Joseph-François Poujoulat
- Jean-Baptiste Honoré Raymond Capefigue (1801-1872), historien et biographe
- Mathieu Villenave
Références
modifier- L’État et sa police en France (1789-1914), Genève, Droz, (lire en ligne), p. 55
- Nouvelles Flâneries dans Senlis & alentour (lire en ligne), p. 14 à 16
- Théodore Muret, À travers champs : Souvenirs et causeries d'un journaliste, Paris, Garnier frères, 1862, p. 67 [1]