Langage de définition de données

langage informatique et sous-ensemble de SQL

Un langage de définition de données (LDD ; en anglais data definition language, DDL) est un langage informatique et un sous-ensemble de SQL pour manipuler les structures de données d'une base de données, et non les données elles-mêmes.

Sauvegarde d'un fichier DDL dans Oracle SQL Developer.

Il permet de définir le domaine des données, c'est-à-dire l'ensemble des valeurs que peut prendre une donnée : nombre, chaîne de caractères, date, booléen. Il permet aussi de regrouper les données ayant un lien conceptuel au sein d'une même entité. Il permet également de définir les liens entre plusieurs entités de nature différente. Il permet enfin d'ajouter des contraintes de valeur sur les données.

Commandes SQL

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On distingue typiquement quatre types de commandes SQL de définition de données :

  • CREATE : création d'une structure de données ;
  • ALTER : modification d'une structure de données ;
  • DROP : suppression d'une structure de données ;
  • RENAME : renommage d'une structure de données.

Ces commandes peuvent porter sur les structures de données de type suivantes :

  • TABLE : table ;
  • INDEX : indice ;
  • VIEW : table virtuelle ;
  • SEQUENCE : suite de nombres ;
  • SYNONYM : synonyme ;
  • USER : utilisateur.

Exemples

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  • Création d'une structure de données :
CREATE VIEW bts
AS SELECT nom, prenom, age
FROM eleves
WHERE classe = 'BTS';
  • Modification d'une structure de données :
ALTER TABLE eleves ADD COLUMN moyenne_annuelle INTEGER NULL;
  • Suppression d'une structure de données :
DROP VIEW bts;
  • Renommage d'une structure de données :
RENAME VIEW bts TO eleves_bts;

Typage des champs pour la création d'une table

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Lors de la création d'une table, il faut en particulier décider du type des champs qui sera approprié aux données et à leur manipulation. Si par exemple on décide de stocker des données définissant des individus dans une base de données, on pourra définir les données de l'entité individu dans une table individu comportant les champs :

  • numero_de_securite_sociale : chaîne de caractères ;
  • prenom : chaîne de caractères ;
  • nom : chaîne de caractères ;
  • date_de_naissance : date.

La date de naissance doit être forcément antérieure à la date du jour.

Maintenant, considérons l'entité voiture définie dans une table voiture comportant les champs :

  • numero_dimmatriculation : chaîne de caractères ;
  • marque : chaîne de caractères ;
  • modele : chaîne de caractères ;
  • ouverture_centralisee_des_portes : booléen.

À ce stade, nous aurons deux tables : individu et voiture. Supposons que nous voulions stocker les informations sur les voitures des individus, en supposant pour simplifier qu'un individu ne possède qu'une seule voiture. On pourra alors ajouter la colonne suivante à la table individu :

  • numero_dimmatriculation_de_voiture_personnelle : chaîne de caractères.

Grâce à cette donnée complémentaire, on a lié l'entité individu à l'entité voiture à l'aide du numéro d'immatriculation, ce qui permettra de retrouver toutes les caractéristiques de la voiture.

Voir aussi

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