Laurent Schobert, né le à Sarrelouis (Sarre), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Laurent Schobert
Naissance
Sarrelouis (Sarre)
Décès (à 83 ans)
Ancien 12e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17791816
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis
Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer
Armoiries du baron Schobert

États de service

modifier

Admis à la solde comme enfant du corps le , dans le régiment de Nassau-Saarbruck, il s’y engage le , et il fait la campagne de Genève en 1782. Il est nommé caporal le , et sergent fourrier le .

Le , il devient sergent-major, et il participe aux campagnes de 1792 à l’an V, aux armées du Rhin, de la Moselle et de armée de Sambre-et-Meuse. Il obtient le grade de sous-lieutenant le , celui de lieutenant adjudant-major le 1er septembre suivant, et celui de capitaine le .

Le , il prend les fonctions d’aide de camp du général Grenier, et le , il passe en cette qualité dans la garde du Directoire. Le , il commande une compagnie d’infanterie légère dans la Garde des consuls, et il se distingue par son courage le , à la bataille de Marengo. Il est promu chef de bataillon le , au 4e régiment d’infanterie de ligne, et major dans le même régiment le . Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et il est nommé colonel le , au 3e régiment d’infanterie de ligne.

Il fait les campagnes d’Allemagne, de Prusse et de Pologne de 1805 à 1807, avec la Grande Armée. Sa brillante conduite à la bataille d’Austerlitz le , lui vaut la croix de commandeur de la Légion d’honneur le . Il est blessé d’un coup de biscaïen à l’aine droite le , à la bataille d'Heilsberg, et est fait prisonnier le même jour.

Remis en liberté le , il est employé à l’armée d’observation du Rhin en 1808, et à celle d’Allemagne en 1809. Il est créé baron de l’Empire le , et il est blessé à la jambe droite à la bataille de Wagram le . En 1811, il est envoyé à l’armée d’Espagne, et il est promu général de brigade le , au camp de Bayonne. Le suivant, il prend le commandement de l’Île d'Oléron dans la 12e division militaire. Le , il est appelé à la Grande Armée, comme commandant de la 2e brigade de la 31e division d’infanterie du 9e corps d’armée, et en 1813, il fait la campagne en Allemagne et en Saxe. Il est fait prisonnier le , à Stettin, lors de la reddition de cette ville.

De retour en France le , il est fait chevalier de Saint-Louis le suivant et il est placé en non activité, à la réorganisation de l’armée. Pendant les Cent-Jours, l’Empereur l’affecte le , dans une division de gardes nationales actives à l’armée du Rhin. Au retour des Bourbon, il est mis en non activité le , et il est admis à la retraite le .

Il meurt le , à Paris. Sa tombe se trouve à Blandy-les-Tours en Seine-et-Marne.

Dotation

modifier

Le , il est donataire d’une rente de 4 000 francs en Westphalie.

Armoiries

modifier
Figure Nom du baron et blasonnement


Armes du baron Laurent Schobert et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur

Coupé le premier parti, à dextre de deux traits, au premier d'azur à la barre d'argent à dextre en chef d'une étoile des mêmes, au second d'or, à la bande de sable ; à sénestre de gueules au signe des barons tirés de l'armée, au second du coupé d'azur au lévrier assis moucheté de sable, colleté d'or et soutenu de sinople - Livrées : les couleurs de l'écu en verd en bordures seulement.

On trouve sur sa tombe au cimetière de Blandy les Tours 77

modifier

Au général baron Schobert
Commandeur de la légion d’honneur
Chevalier des ordres de St Louis et de la couronne de fer
Né le
Enfant de corps le
Volontaire le
Général de brigade le
Mort le

À côté est enterrée sa femme :

Anne Joséphine Herbault
Baronne Schobert
décédée le

Sources

modifier

Liens externes

modifier

  NODES
os 4