Les Linguistes atterrées
Les Linguistes atterrées[1] est un collectif de linguistes formé en 2023. D'abord auteurs d'un ouvrage collectif intitulé Le français va très bien, merci publié dans la collection « Tracts » (no 49) de Gallimard, le collectif se structure ensuite en association. Il publie par la suite des tribunes dans la presse.
Fondation |
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Membres
modifierLe nom du collectif est une référence au collectif des économistes atterrés[2]. Ses membres, signataires du tract, sont :
- Anne Abeillé
- Julie Auger
- Christophe Benzitoun
- Heather Burnett
- Maria Candea
- Françoise Gadet
- Médéric Gasquet-Cyrus
- Antoine Gautier
- Arnaud Hoedt
- Jean-Marie Klinkenberg
- Michel Launey
- Julie Neveux
- Rachel Panckhurst
- Jérôme Piron
- RF Monté
- Corinne Rossari
- Gilles Siouffi
- Dan Van Raemdonck
- Laélia Véron
Publications
modifierLe français va très bien, merci
modifierComme l'indique un nota bene concluant l'introduction, la rédaction du tract est effectuée en respectant les rectifications orthographiques de 1990, l'accord de proximité et l'invariabilité du participe passé des verbes conjugués avec avoir.
À la parution du tract Le français va très bien, merci, Jean Pruvost répond par une tribune intitulée Le français ne va pas si bien, hélas publiée dans Le Figaro[3].
Suite à la publication du tract, l'association Tract des linguistes est créée.
Sommaire
modifierAprès une introduction intitulée « Décrire ou prescrire », le tract présente 10 propositions :
- Le français n’est plus « la langue de Molière »
- Le français n’appartient pas à la France
- Le français n’est pas « envahi » par l’anglais
- Le français n’est pas règlementé par l’Académie française
- Le français n’a pas une orthographe parfaite
- L’écriture numérique n’@bime pas le français
- Le français parlé n’est pas déficient
- Le français n’est pas « massacré » par les jeunes, les provinciaux, les pauvres ou les Belges
- Le français n’est pas en « péril » face à l’extension du féminin
- Linguiste, c’est un métier
Tribunes
modifier- « Le dictionnaire de l’Académie française, une institution en crise derrière une façade fissurée », Libération, (lire en ligne)[4]
- « Incohérent et hétéroclite, le dictionnaire de l’Académie française n’a rien d’atemporel », La Croix, (lire en ligne)
Références
modifier- Dans sa notice de collectivité, la BnF retient comme graphie du nom « Les Linguistes atterrées », et rejette la forme « Les Linguistes atterrés ».
- Laurence Rosier, « Une ultime tentative pour sortir de l’impasse puriste ? : À propos du tract des linguistes atterrées « Le français va très bien, merci » », La Revue Nouvelle, vol. 8, no 8, , p. 49-55 (lire en ligne )
- Jean Pruvost, « Le français ne va pas si bien, hélas », Le Figaro, (lire en ligne )
- Cet article est publié en libre accès sur le blog de l'association.
Liens externes
modifier- [audio] Les linguistes atterrées : repenser les débats sur le français, sur France Culture.
- [vidéo] Le collectif des linguistes atterrées publie l'essai « le francais va très bien, merci » sur la Radio télévision suisse, 11 juin 2023.