Lingolsheim

commune française du département du Bas-Rhin

Lingolsheim (prononcé en français : [liŋ(ɡ)ɔlsaim] Écouter ; Lingelse en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est, au sud-ouest de Strasbourg. Elle fait partie de l'Eurométropole de Strasbourg.

Lingolsheim
Lingolsheim
La mairie construite par Gustave Oberthür.
Blason de Lingolsheim
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Strasbourg
Intercommunalité Eurométropole de Strasbourg
Maire
Mandat
Catherine Graef-Eckert (LR)
2020-2026
Code postal 67380
Code commune 67267
Démographie
Gentilé Lingolsheimois(e)(s)[1]
Population
municipale
20 266 hab. (2021 en évolution de +10,57 % par rapport à 2015)
Densité 3 562 hab./km2
Population
agglomération
487 063 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 29″ nord, 7° 41′ 01″ est
Altitude Min. 139 m
Max. 150 m
Superficie 5,69 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Strasbourg (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lingolsheim
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Lingolsheim
Géolocalisation sur la carte : France
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Lingolsheim
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
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Lingolsheim
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Lingolsheim
Liens
Site web www.lingolsheim.fr

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Géographie

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Localisation

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Elle est accolée à Strasbourg (quartier de la Montagne Verte) et aux villes d'Eckbolsheim, d'Entzheim, de Geispolsheim, d'Holtzheim et d'Ostwald qui font comme elle partie de l'Eurométropole de Strasbourg.

Communes limitrophes de Lingolsheim
Eckbolsheim Strasbourg
Holtzheim   Ostwald
Entzheim Geispolsheim

Transports

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Arrêt Lingolsheim Tiergaertel de la ligne B du tramway de Strasbourg.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de la Ballastiere et le ruisseau d'Ostwald[2],[Carte 1].

 
Réseau hydrographique de Lingolsheim[Note 1].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang Schott, d'une superficie totale de 7,7 ha (1,6 ha sur la commune) et l'étang Zimmer (3,3 ha)[Carte 1],[3].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne la nappe phréatique rhénane, les cours d'eau de la plaine d'Alsace et du piémont oriental du Sundgau, les canaux situés entre l'Ill et le Rhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 605 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −23,6 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Statistiques 1991-2020 et records STRASBOURG-ENTZHEIM (67) - alt : 150m, lat : 48°32'58"N, lon : 7°38'25"E
Records établis sur la période du 01-01-1924 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0 2,6 5,7 10,1 13,4 14,9 14,5 10,7 7,2 3,3 0,8 6,9
Température moyenne (°C) 2,5 3,6 7,4 11,3 15,5 18,9 20,6 20,3 16,1 11,5 6,3 3,3 11,4
Température maximale moyenne (°C) 5,2 7,3 12,1 17 20,9 24,4 26,4 26,1 21,6 15,8 9,4 5,9 16
Record de froid (°C)
date du record
−23,6
23.01.1942
−22,3
15.02.1929
−16,7
04.03.1965
−5,6
21.04.1938
−2,4
11.05.1953
1,1
02.06.1936
4,9
07.07.1961
4,8
30.08.1998
−1,3
27.09.1943
−7,6
31.10.1950
−10,8
30.11.1973
−23,4
23.12.1938
−23,6
1942
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
10.01.1991
21,1
25.02.21
26,3
31.03.21
30
22.04.18
34,6
20.05.22
38,8
30.06.19
38,9
25.07.19
38,7
07.08.15
33,4
11.09.23
31
13.10.23
22,1
18.11.1926
18,6
31.12.22
38,9
2019
Ensoleillement (h) 555 858 1 464 1 869 2 091 2 264 2 397 2 242 1 735 1 004 552 442 17 473
Précipitations (mm) 35,4 34,1 38,6 41,8 77,2 68,5 71,9 61,3 54,6 59,5 47,6 45,2 635,7
Source : « Fiche 67124001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,2
−0,2
35,4
 
 
 
7,3
0
34,1
 
 
 
12,1
2,6
38,6
 
 
 
17
5,7
41,8
 
 
 
20,9
10,1
77,2
 
 
 
24,4
13,4
68,5
 
 
 
26,4
14,9
71,9
 
 
 
26,1
14,5
61,3
 
 
 
21,6
10,7
54,6
 
 
 
15,8
7,2
59,5
 
 
 
9,4
3,3
47,6
 
 
 
5,9
0,8
45,2
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Lingolsheim est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant 23 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[14]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,4 %), terres arables (15,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,6 %), eaux continentales[Note 6] (8,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,4 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %), prairies (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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"Lingolsheim" est composé comme la plupart des noms de localités alsaciennes (et une importante partie des localités allemandes) du suffixe germanique -heim, traduisible par "maison" ou "foyer". La dénomination de ce qui est aujourd'hui Lingolsheim a changé plusieurs fois au cours de l'histoire, mais a toujours gardé la même structure : Lingolsvesheim (1224)[18], Lingolsvisheim, Lingolslzheim pour aboutir à Lingolsheim (1620)[19]. Pour ce qui est de l'origine de "lingo", les avis sont partagés. Un avant poste romain se trouvait vraisemblablement à l'endroit de la ville, sur la route vers Argentoratum. Ce camp portait le nom de "Castium in Ligno", traduit par "Le baraquement dans le bois", "ligno" signifiant bois[19]. Les peuples germains pourraient ainsi avoir repris "ligno" du nom romain de l'endroit et y ajouter leur suffixe -heim et ainsi signifier qu'ils y ont élu foyer. L'autre explication, tout aussi vraisemblable, est que "lingols" fait référence à un nom de personne : Lingo, Linko[19], Lingolf[18], Lingol, etc. Le "s" rappelle aussi le génitif allemand. Ainsi Lingolsheim est traduisible par "La maison de Lingo/Linko/Lingolf/Lingol, etc.".

Histoire

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Préhistoire

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Le site préhistorique de Lingolsheim[20] est d'une grande richesse. Les archéologues ont découvert de nombreuses nécropoles nous renseignant non seulement sur les rites funéraires, mais également sur les populations et leurs traditions. Toutes les périodes sont représentées : Paléolithique, Néolithique ou encore âge du bronze.

L’abondance des vestiges retrouvés entre 1910 et 1936 par l’archéologue Robert Forrer, ancien directeur du Musée archéologique de Strasbourg, s’explique par l’exploitation des sous-sols par les nombreuses sablières de Lingolsheim et des environs.

Des Romains au XIXe siècle

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Si les vestiges de l’époque romaine sont rares, ceux du haut Moyen Âge sont plus nombreux. Un cimetière mérovingien a livré huit tombes datant des VIe et VIIe siècles apr. J.-C.

Le nom de la ville est mentionné pour la première fois sous le nom de Lingolsvesheim au XIIe siècle, transformé en Lingolsvisheim ou encore Lingolslzheim. C’est en 1620 qu’apparaît le nom Lingolsheim. Sur la carte de Cassini, au XVIIIe siècle, la ville est cependant nommée Lingelsheim.

Au Moyen Âge, le village fut victime de la guerre des Paysans de 1525 et de deux incendies qui détruisirent tout sur leur passage, le premier en 1621 lors de la guerre de Trente Ans, le second lors de la bataille d’Entzheim en 1674.

Le village connut également son heure de gloire à partir du XVe siècle grâce au pèlerinage des Trois Croix fréquenté jusqu’à la Réforme.

XIXe siècle et début du XXe

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Lingolsheim vers 1900.

À la suite de la défaite de 1871, l'Empire Allemand annexe l’Alsace qui fit alors partie de la Terre d'Empire d'Alsace-Lorraine. La ville se modernise rapidement. Essor démographique, mutations économiques et urbanisation caractérisent cette période.

 
L'église protestante de la ville, construite par Gustave Oberthür.

De 1904 à 1907, l'architecte strasbourgeois Gustave Oberthür, construit l'église protestante, la mairie et l'école[21].

Cette modernisation a, en partie, été rendue possible par l’installation, à la fin du XIXe siècle, des Tanneurs Adler-Oppenheimer (de) et le développement fulgurant de l’entreprise. La ville devient « métropole du cuir » (voir liens externes). 2 000 ouvriers sont employés par l’entreprise en 1914.

Après la Première Guerre mondiale, l’Alsace est à nouveau française, l’entreprise est reprise par les Tanneries de France.

C’est également de cette époque que date le développement des sablières. Les sols de Lingolsheim, riches en sable rouge et blanc, sont exploités intensivement dès la fin du XIXe siècle.

La Seconde Guerre mondiale

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Si Lingolsheim fut peu touchée pendant la guerre de 1914-1918, il n’en fut pas de même lors de la Seconde Guerre mondiale. Les Tanneries, devant le danger imminent, sont évacuées à Rennes où elles resteront jusqu’à la fin des hostilités. Lingolsheim est incorporée au Großstraßburg à l’automne 1940. Les bâtiments des Tanneries sont transformés en un important atelier de réparation de chars. Lingolsheim est victime de plusieurs bombardements. La ville est libérée le par la 2e division blindée de la France Libre.

Deuxième partie du XXe siècle

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Au cours des années 1960 a eu lieu la construction de grands ensembles d'habitation, classés comme zone urbaine sensible.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Charles Oster[22]
(1891-1964)
PCF Maître charpentier
Jean Hoff    
Bernard Baehr[23]
(1930-2023)
CD puis
UDF-CDS
Professeur agrégé de mathématiques
Vice-président de la communauté urbaine de Strasbourg (1968 → 1989)
Yves Bur[24] UDF puis
UMP-LR
Chirurgien-dentiste
Député du Bas-Rhin (4e circ.) (1995 → 2012)
Conseiller général d'Illkirch-Graffenstaden (1993 → 2001)
En cours
(au 9 mars 2022)
Catherine Graef-Eckert[25] LR Conseillère départementale de Lingolsheim (2015 → 2021)
Conseillère d'Alsace (2021 → )
Vice-présidente de la collectivité européenne d'Alsace (2021 → )

Économie

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La multinationale mexicaine de matériaux de construction, Cemex, y possède une unité de béton prêt à l'emploi[réf. nécessaire].

Canberra, fabricant d'appareils de mesure dans le domaine du nucléaire, a implanté l'un de ses douze sites mondiaux à Lingolsheim[26].

Le groupe allemand Jungheinrich y a implanté son agence strasbourgeoise[27].

L'une des cinq implantations nationales du Groupe Sigma se trouve à Lingolsheim[28].

Octapharma[29] exploite deux sites (dont un logistique) à Lingolsheim.

Lingolsheim accueille également l'entreprise Moi, moche et bon.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 7].

En 2021, la commune comptait 20 266 habitants[Note 8], en évolution de +10,57 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5205556697388878808501 0051 050
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
1 0801 1571 2311 3411 4421 4361 4731 7071 784
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8791 9952 2982 2562 9383 6314 6874 8025 236
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 7388 28710 47914 68816 48016 86016 78416 70318 569
2021 - - - - - - - -
20 266--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement et recherche

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Enseignement supérieur

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Un établissement privé de l'enseignement supérieur se situe sur le parc d'activité dit : Parc Club des Tanneries. Il s'agit d'une antenne du groupe Cesi, une école d'ingénieur[33].

Enseignement secondaire et primaire

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La ville possède 3 écoles maternelles, 3 écoles élémentaires, et 3 écoles primaires (de la maternelle à l'élémentaire), chacune offrant un service de restauration scolaire et de garderie et 2 collèges d’enseignement secondaire. Elle possède un réseau bilingue franco-allemand permettant une formation dans les deux langues, de la maternelle au collège[34].

Enseignement culturel

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La Maison des Arts de Lingolsheim.

La ville possède une école d'art et de musique, La Maison des Arts[35], située au centre-ville non loin de la mairie, ainsi qu'une école de danse, Le Studio[36], située à l'entrée de la ville depuis Strasbourg.

Culture

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La Médiathèque Ouest - Gisèle Halimi[37], qui est l'une des quatre médiathèques appartenant directement à l'Eurométropole de Strasbourg[38], se situe à Lingolsheim.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • La Gare de Lingolsheim
  • Les Tanneries
  • La piscine Tournesol de Lingolsheim est construite en 1980 d’après le modèle mis au point par l'architecte Bernard Schoeller, puis rénové en 2014 par l’agence d'architecture Urbane Kultur[39]. Cette architecture est représentative du programme « 1000 piscines » et des modèles issus du concours d’idées « piscines économiques » lancé en 1969. De nombreuses piscines de ce programme sont démontés partout en France mais celle de Lingolsheim a été brillamment rénovée et mise aux normes actuelles. En 2023, la piscine Tournesol de Lingolsheim a obtenu le label « Architecture contemporaine remarquable »[40] attribué par le ministère de la Culture français à des œuvres de moins de 100 ans.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de Lingolsheim se blasonnent ainsi :
« D'argent à la croix pattée alésée de gueules. »[41].

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Strasbourg (partie française) comprend une ville-centre et 22 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Lingolsheim » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Fiche communale de Lingolsheim », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  4. « SAGE Ill Nappe Rhin », sur gesteau.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Lingolsheim et Entzheim », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Lingolsheim ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b « L'origine de quelques noms de localité des environs de Strasbourg » (consulté le ).
  19. a b et c « Lingolsheim, de la Préhistoire à aujourd’hui | Ville de Lingolsheim », sur lingolsheim.fr (consulté le ).
  20. Marion Lichardus-Itten, Die Gräberfelder der Grossgartachen Gruppe im Elsass, Bonn, 1980. Jan Lichardus et al., La protohistoire de l'Europe, le néolithique et le chalcolithique entre la Méditerranée et la mer Baltique, PUF, 1985. Christian Jeunesse, Pratiques funéraires au néolithique ancien. Sépultures et nécropoles danubiennes (5500-4900 av. J.-C.), Errance, 1997.
  21. Gustave OBERTHÜR, "Travaux d'architecture 1900-1934", Architectura, BNUS, préface de Gustave Stoskopf. 3 photos d'époque.
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