Lore Baudrit

joueuse française de hockey sur glace

Lore Baudrit, née le à Castres (France), est une joueuse française de hockey sur glace. Elle évolue au poste d'attaquante au Linköping HC et en équipe de France.

Lore Baudrit
Description de cette image, également commentée ci-après
Lore Baudrit au championnat du monde 2022
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance ,
Castres (France)
Joueuse
Position Attaquante
Tire de la Droite
Équipe SDHL Linköping HC
Ancienne(s) équipe(s) MODO Hockey
A joué pour Division 1
IF Björklöven
LCHF
Canadiennes de Montréal
SIC / U Sports
Carabins de l'Université de Montréal
Féminin Élite
Bisons de Neuilly-sur-Marne
Repêc. LCHF 74e choix au total, 2017
Canadiennes de Montréal
Carrière pro. Depuis 2011

Formée à la section sportive scolaire (« sport-étude ») de Font-Romeu puis au « Pôle France » de la Fédération française de hockey sur glace, elle joue pendant cinq ans au plus haut niveau universitaire canadien avec les Carabins de Montréal. Elle joue une année pour les Canadiennes de Montréal, avant de partir en Suède en s'engageant successivement avec les clubs de l'IF Björklöven, du MODO Hockey et du Linköping HC, tandis que le hockey féminin se professionnalise.

Appelée très tôt en équipe de France, elle remporte plusieurs titres avec les équipes moins de 18 ans et sénior. Elle devient capitaine de la sélection nationale en 2022, après la retraite de Marion Allemoz, dont elle était capitaine adjointe.

Biographie

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Jeunesse

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Lore Baudrit nait à Castres le [1],[2]. Elle commence le hockey sur glace à cinq ans dans sa ville natale, après avoir eu un « coup de foudre » en assistant à un entrainement[2],[3],[4]. Elle explique plus tard en interview avoir mis plusieurs mois à convaincre sa famille, qui ne connaissait pas le hockey et le voyait comme « un sport de garçons », de la laisser essayer[2],[3],[4].

En classe de quatrième, elle quitte Castres pour continuer ses études dans une section sportive scolaire (« sport-étude ») à Font-Romeu, où elle reste quatre ans[2]. Elle intègre en 2008 le tout nouveau « Pôle France » de la fédération française de hockey sur glace à Chambéry, tout en préparant un baccalauréat technologique STG[2],[5]. À partir de 2007, elle est régulièrement sélectionnée en équipe de France moins de 18 ans puis sénior[1],[5].

Départ au Canada

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Baudrit joue une première saison sénior avec les Bisons de Neuilly-sur-Marne en élite féminine française au cours de la saison 2011-2012[1],[2]. Elle décide ensuite de quitter la France pour jouer et étudier au Canada, en rejoignant l'Université de Montréal et son équipe des Carabins[3],[6]. Elle explique en interview avoir eu du mal à trouver sa voie, et avoir été attirée par le fait de pouvoir combiner ses études et le hockey, alors qu'elle ne pensait pas arriver à avoir un diplôme supérieur[3].

Sa première saison se termine par un titre pour les Carabins, bien qu'elle ne joue pas la finale car blessée[6]. Elle explique dans la presse que ce titre est un exploit, l'équipe de hockey féminin n'ayant que quatre ans d'existence, et le championnat étant jusque-là dominé par les Martlets de McGill depuis dix ans[6]. Elle continue également de jouer avec l'équipe de France, qui remporte le titre de la division 1B, troisième niveau des championnats du monde féminin, et monte en division 1A[6],[7].

Lore Baudrit reste quatre autres saisons avec les Carabins, pendant lesquelles elle suit des études de journalisme et de communication[8]. Elle dispute les championnats du monde avec l'équipe de France, qui se maintient en division 1A, mais ne parvient pas, au dernier tour de qualifications en 2016, à se qualifier pour les Jeux olympiques d'hiver de 2018[1],[9]. Baudrit est nommée capitaine adjointe de l'équipe de France pour le tournoi de qualification olympique, et le restera pour les compétitions suivantes[1].

Débuts en tant que semi-professionnelle

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Baudrit explique en interview en , au cours de sa dernière année universitaire, souhaiter rester à Montréal, en tant que journaliste pour les médias sportifs, et rêver d'un poste chez les Canadiennes de Montréal, ce qu'elle estime alors compliqué en disant ne pas être « la joueuse avec les meilleures mains »[4],[10]. Le , elle est choisie par les Canadiennes au onzième tour du repêchage d'entrée, en 74e position au total[1],[11].

Elle devient alors semi-professionnelle, le professionnalisme étant presque inexistant en hockey sur glace féminin, même au Canada[8],[10],[12]. Aux championnats du monde 2018, l'équipe de France remporte la division 1A, disputée en France à Vaujany, et monte en élite pour la première fois[10].

Face à une concurrence rude, Baudrit fait le choix de quitter le Canada à l'intersaison 2018[12],[13]. Elle dit en 2019 que sa saison avec les Canadiennes était « une très belle opportunité » de jouer « avec les meilleures joueuses du monde dans un championnat très relevé », mais qu'elle devait faire « un choix de carrière » avec comme objectif les Jeux olympiques d'hiver de 2022 avec l'équipe de France[12].

Elle rejoint alors l'IF Björklöven, équipe de la ville d'Umeå en deuxième division suédoise[1],[12]. Le club lui trouve également un emploi à temps partiel à côté du hockey[12]. Son choix s'avère payant puisqu'elle bénéficie de bien plus de temps de jeu qu'à Montréal, ce qu'elle qualifie de « très positif », et se classe deuxième meilleure marqueuse du championnat[12]. Cette belle saison lui vaut d'être repérée par le club du MODO Hockey, qui joue en SDHL, l'élite suédoise, avec qui elle s'engage pour les séries éliminatoires[1],[12].

Le premier championnat du monde élite de l'équipe de France se déroule en Finlande en [8],[12]. La sélection française est dans le groupe B avec l'Allemagne, le Japon, la Tchéquie et la Suède[12]. Avant le début du championnat, Lore Baudrit dit que l'objectif est une qualification en quarts de finale, qui signifierait le maintien dans l'élite, mais l'équipe de France n'y parvient pas et est reléguée en division 1A[8],[12],[14].

Avant le dernier match, et alors que la relégation est déjà certaine, Baudrit explique que l'équipe savait que le maintien serait difficile, et estime que le troisième match disputé, contre la Suède, « était le meilleur match de l’équipe de France » face à « une grande nation mondiale » dont les moyens financiers « sont bien plus importants » que la sélection française[14]. Elle se dit « frustrée » du manque de visibilité du hockey sur glace féminin, qui attire peu de sponsors et dont la presse parle peu en-dehors des Jeux olympiques, même dans une période où le sport féminin est « vendeur »[14].

Confirmation en élite suédoise

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Après ses séries éliminatoires concluantes la saison précédente, Lore Baudrit signe un contrat avec le MODO Hockey pour la saison 2019-2020[15]. L'élite suédoise est alors encore semi-professionnelle, son contrat ne lui permettant que de couvrir ses « besoins de base », et elle doit donc toujours travailler à temps partiel[15]. Son club vise alors le titre, mais la saison est décevante et le club doit disputer la poule de relégation pour se maintenir[1],[15].

À partir de , la pandémie de Covid-19 perturbe l'organisation des compétitions de hockey sur glace, et les championnats du monde, dont le tournoi division 1A devait se tenir à Angers, sont annulés deux années de suite par la fédération internationale (IIHF)[16]. Les tournois de qualification pour les Jeux olympiques d'hiver de 2022 sont eux reportés, et ont lieu en 2021[17],[18]. À cause de ces reports et d'une blessure en qui lui a imposé une opération au poignet, Lore Baudrit ne dispute aucun match avec l'équipe de France pendant plus d'un an et demi[18],[19].

Après son retour de blessure au début de la saison 2021-2022, elle fait son retour avec l'équipe nationale lors du tournoi de qualification pour les Jeux olympiques d'hiver de 2022[18],[19]. Elle dit en interview qu'elle « pense être dans la meilleure forme physique » de sa vie, même si sa blessure lui a causé une petite perte de mobilité du poignet, l'obligeant à réapprendre des mouvements[19]. Elle explique également considérer le championnat suédois comme le meilleur « en termes de structure et de professionnalisation » et qu'elle se sent pour la première fois « presque professionnelle à 100 % »[18]. Les françaises échouent finalement à se qualifier pour les JO au terme d'un dernier match très disputé contre la Suède[20].

La saison 2021-2022 du MODO se termine sur une deuxième place en championnat, puis une élimination en demi-finale des séries éliminatoires[21]. Après deux ans de reports, l'équipe de France dispute le championnat du monde division 1A à l'Angers IceParc, avec le pari fait par la Fédération française de hockey sur glace (FFHG) de remplir la patinoire, qui compte 3 586 places, une affluence jamais atteinte pour du hockey féminin[16],[22]. La patinoire est effectivement pleine, pour un championnat qui est le dernier de plusieurs joueuses majeures de la sélection française, dont sa capitaine Marion Allemoz[16],[22]. La France gagne le championnat et est ainsi de nouveau promue en élite[16],[22].

Linköping HC et capitaine de l'Équipe de France

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À l'intersaison 2022, Lore Baudrit quitte le MODO pour le club du Linköping HC, également dans l'élite suédoise[23]. Elle explique que c'est le club qu'elle avait ciblé et est donc « très contente d’arriver là-bas »[23]. Elle est également nommée capitaine de l'équipe de France, en remplacement de Marion Allemoz, après plusieurs années en tant qu'adjointe[23]. Elle qualifie cette promotion de « fierté » et d'« honneur »[23]. Elle fête ses 200 sélections en équipe nationale en [24].

Pour le championnat du monde élite 2023, qui se dispute en avril à Brampton au Canada, Baudrit est à la tête d'une équipe fortement rajeunie par le départ de nombreuses cadres[25]. La sélection française vise les quarts de finale, synonymes de maintien, mais ne parvient pas à remporter de match, encaissant en tout vingt-neuf buts, dont quatorze pendant le seul premier match contre la Finlande[25],[26]. Elle est donc encore une fois reléguée en Division 1A[25],[27]. Lore Baudrit dit à la fin du championnat être sûre de remonter en élite, et explique en interview que l'équipe « a vu le niveau qu’il fallait atteindre » en rappelant qu'« on apprend plus et plus vite quand on perd. »[25]

Statistiques

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Pour la signification des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace.

En club

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Statistiques par saison[1]
Saison Équipe Ligue Saison régulière Séries éliminatoires
PJ  B   A  Pts Pun +/- PJ  B   A  Pts Pun +/-
2011-2012 Bisons de Neuilly-sur-Marne Féminin Élite 8 15 5 20 2
2012-2013 Carabins de l'Université de Montréal SIC 17 0 3 3 10
2013-2014 Carabins de l'Université de Montréal SIC 20 1 2 3 14
2014-2015 Carabins de l'Université de Montréal SIC 17 6 3 9 8 3 1 0 1 0 1
2015-2016 Carabins de l'Université de Montréal SIC 19 1 2 3 4
2016-2017 Carabins de l'Université de Montréal U Sports 17 0 2 2 4
2017-2018 Canadiennes de Montréal LCHF 16 0 0 0 4 1 0 0 0 0
2018-2019 IF Björklöven Division 1 15 23 27 50 8
2018-2019 MODO Hockey SDHL 4 3 4 7 4 3 6 2 1 3 2 -1
2019-2020 MODO Hockey SDHL 36 7 6 13 20 -13
Poule de relégation 2 1 3 4 2
2020-2021 MODO Hockey SDHL 34 5 5 10 39 5 2 0 0 0 2 -3
2021-2022 MODO Hockey SDHL 36 7 7 14 16 0 3 0 0 0 0 0
2021-2022 MODO Hockey 2 Division 1 1 0 3 3 0
2022-2023 Linköping HC SDHL Saison en cours ?

En équipe de France

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Statistiques par compétition[1]
Année Compétition PJ  B   A  Pts Pun +/-
2008 Championnat du monde Division 1 5 0 0 0 2 0
2009 Championnat du monde moins de 18 ans Division 1 4 4 0 4 8 1
2008 Qualifications Jeux olympiques d'hiver 3 0 0 0 0 -1
2009 Championnat du monde Division 1 5 0 0 0 0 -7
2011 Championnat du monde Division 2 4 3 0 3 0 0
2012 Championnat du monde Division 1B 5 2 0 2 2 0
2012 Qualifications Jeux olympiques d'hiver 3 2 2 4 2 4
2013 Championnat du monde Division 1B 5 4 4 8 10 7
2014 Championnat du monde Division 1A 5 1 1 2 0 -1
2015 Championnat du monde Division 1A 5 1 3 4 6 -2
2016 Championnat du monde Division 1A 5 1 1 2 6 0
2017 Championnat du monde Division 1A 5 0 0 0 2 -2
2016 Qualifications Jeux olympiques d'hiver 6 2 2 4 2 3
2018 Championnat du monde Division 1A 5 3 1 4 0 2
2019 Championnat du monde Élite 5 0 2 2 2 1
2021 Qualifications Jeux olympiques d'hiver 3 1 0 1 0 0
2022 Championnat du monde Division 1A 4 0 4 4 2 3
2023 Championnat du monde Élite 4 1 1 2 0 -10
2024 Championnat du monde Division 1A 5 1 4 5 2 4

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j et k (en) « Lore Baudrit », sur Eliteprospects.com (consulté le ).
  2. a b c d e et f « Hockey sur glace - Interview Lore Baudrit », sur hockeyhebdo.com, Hockey Hebdo, (consulté le ).
  3. a b c et d [vidéo] L'Outarde libérée, « Lore Baudrit, un hockeyeuse de l'Équipe de France à Montréal », sur YouTube, (consulté le ).
  4. a b et c Jessica Lapinski, « Une Bleue chez les Bleus », Le Journal de Montréal,‎ , p. 88-89 (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b Serge Boulbès, « Castres. Lore Baudrit, hockeyeuse et vice-championne du Monde », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  6. a b c et d « Castres. Une médaille d'or pour Lore Baudrit au Canada », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  7. « Championnats du monde féminins 2013 », sur hockeyarchives.info, Hockey Archives (consulté le ) : « La France est promue en division IA. ».
  8. a b c et d « Lore Baudrit, une Castraise au championnat du monde de hockey sur glace », sur centpourcent.com, 100% Radio, (consulté le ).
  9. Nicolas Jacquet, « Pas de JO pour les Bleues », sur passionhockey.com, Hockey Archives, (consulté le ).
  10. a b et c « La hockeyeuse Lore Baudrit au plus haut niveau mondial », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  11. « Bleues de l’étranger. Lore Baudrit draftée par les Canadiennes de Montréal », Bleues de l’étranger, sur hockeyfrance.com, Fédération française de hockey sur glace, (consulté le ).
  12. a b c d e f g h i et j Laurent Vignasse, « Une Castraise reine des glaces ? », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  13. Cathy Chartrand, « Hockey féminin: ça bouge chez les Canadiennes », sur lapresse.ca, La Presse, (consulté le ).
  14. a b et c Johanna Luyssen, « Inciter les petites filles à jouer au hockey sur glace », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  15. a b et c Brice Voirin, « Lore Baudrit : Modo, une nouvelle étape dans ma carrière. », sur plandematch.fr, Plan de match, (consulté le ).
  16. a b c et d « La France remporte le Mondial D1A et monte en Élite », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  17. (en) Adam Steiss, « Men’s U20, women’s U18 cancellations », sur iihf.com, Fédération internationale de hockey sur glace, (consulté le ).
  18. a b c et d « Lore Baudrit – « Il n’y a pas une journée où je ne pense pas au TQO » », sur hockeyfrance.com, Fédération française de hockey sur glace, (consulté le ).
  19. a b et c Maxime Cazenave, « TQO Lulea – Lore Baudrit : « Je pense être dans la meilleure forme physique de ma vie » », sur dicodusport.fr, Dicodusport, (consulté le ).
  20. Nicolas Leborgne, « Si près, si loin… », sur passionhockey.com, Hockey Archives, (consulté le ).
  21. « Lore Baudrit rejoint le Linköping HC ! », sur hockeyfrance.com, Fédération française de hockey sur glace, (consulté le ).
  22. a b et c Nicolas Jacquet, « De l’ombre à la lumière », sur passionhockey.com, Hockey Archives, (consulté le ).
  23. a b c et d « Lore Baudrit : « Une fierté et un honneur » », sur hockeyfrance.com, Fédération française de hockey sur glace, (consulté le ).
  24. Maxime Cazenave, « Lore Baudrit : « Je me souviendrai toujours de cette 200e sélection ! » », sur dicodusport.fr, Dicodusport, (consulté le ).
  25. a b c et d « Mondiaux élite de hockey sur glace : les Bleues reléguées en deuxième division », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  26. « Mondial de hockey sur glace féminin : dernières de leur groupe, les Bleues descendent en division inférieure », sur europe1.fr, Europe 1, (consulté le ).
  27. « Mondial de hockey sur glace. L’équipe de France féminine reléguée en division inférieure », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  NODES
Intern 2
Note 2
os 9