Louis Harlet
Louis Harlet, né le à Broyes dans la Marne et mort le à Sézanne dans le même département, dans sa maison du Champ-Benoist, est un général français de la Révolution et de l’Empire. Fils de Louis Ferdinand Harlet, notaire, et de Jeanne Marie Caritte, il est le troisième d'une famille de neuf enfants.
Louis Harlet | ||
Le général de brigade baron Louis Harlet. | ||
Naissance | Broyes, Marne |
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Décès | (à 80 ans) Sézanne, Marne |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1791 – 1834 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Baron de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur Commandeur de l'ordre de Léopold Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile, 32e colonne | |
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Biographie
modifierSous la Révolution et le Consulat
modifierIl entre en service le , comme lieutenant au 3e bataillon de volontaires nationaux de la Marne, et il passe le au 8e bataillon de volontaires nationaux d'Orléans, qui sera incorporé à la 64e demi-brigade de deuxième formation. Il est nommé capitaine le , et il est blessé d’un coup de feu à la jambe gauche le , à la bataille de Savenay. En 1797, il est affecté à l’armée d’Italie, et il est blessé le , d’un coup de feu au bras gauche au combat de Terni. Il se distingue à la prise de Capoue le , et à la prise de Naples le . De 1800 à 1804, il sert à l’armée de l’Ouest et à l’armée des Côtes de l’Océan.
Premier Empire
modifierIl est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Le , il est nommé chef de bataillon aux grenadiers à pied de la Garde impériale, et le , il rejoint le Régiment des fusiliers-grenadiers de la Garde impériale. En 1808, il participe à la campagne d’Espagne, et il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le . Le , il est affecté au 1er régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale, à l’armée d’Allemagne. Il est créé baron de l’Empire le . Il est nommé major le , au 2e régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale, et il participe à la campagne de Russie.
Il est promu général de brigade le , il fait la campagne de Saxe à la tête de la 2e brigade d'infanterie de la 19e division du général Rochambeau. Il est nommé commandeur de la Légion d’honneur le . Blessé grièvement au pied droit par un boulet le , il est fait prisonnier le à la bataille de Leipzig. De retour en France le , il est fait chevalier de Saint-Louis par le roi Louis XVIII le , et il est mis en non activité le . Le , il est nommé colonel-major du 4e régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale, il est blessé d’un coup de feu à la cuisse droite à la Bataille de Waterloo le . Le , il rejoint le 3e régiment de chasseurs à pied de la Vieille Garde par ordre du maréchal Davout, ministre de la Guerre. Il est compris dans le licenciement général de l’armée le 1er octobre suivant.
Sous la monarchie
modifierIl est mis en non-activité le , et il est admis à la retraite le . Lors de la Monarchie de Juillet, il est réintégré dans l’armée, et le , il prend le commandement des places de Stenay et de Montmédy. Le , il commande la 1re brigade de la 1re division d’infanterie de l’armée du nord et assiste à la prise de la citadelle d'Anvers, il raccompagne David Chassé, prisonnier de guerre à Paris en récompense il est fait grand officier de la Légion d’honneur le , et commandeur de l'ordre de Léopold. Il est admis à la retraite le .
Son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, pilier Ouest, 32e colonne.
Il est inhumé à Sézanne.
Dotation
modifier- Le , donataire d’une rente de 6 000 francs sur le Mont de Milan.
Armoiries
modifierFigure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Louis Harlet et de l'Empire, lettres patentes du , grand officier de la Légion d'honneur
Écartelé au premier d'argent au lion assis d'or ayant la patte sur une ruche d'argent, au second et troisième, de gueules à trois lance en pal, d'argent surmonté d'un casque de profil d'or et soutenu d'une champagne de sinople avec une lance d'argent senestré d'un casque retourné d'or, au quatrième d'azur au volcan d'or enflammé de gueules et crachant de sable et projetant des pierres d'argent. |
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, vol.6, l’Auteur, , 426 p. (lire en ligne), p. 344.
- « Cote LH/1268/47 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Vicomte Révérend, Armorial du Premier Empire, tome 2, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 295.