Marguerite Ugalde
Marie Louise Marguerite Varcollier dite Marguerite Ugalde, née le à Paris et morte le à Paris, est une cantatrice mezzo-soprano française.
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Biographie
modifierMarguerite Ugalde naît le à Paris dans le 2e arrondissement[1] ; elle est la fille de la cantatrice et directrice de théâtre Delphine Ugalde et de François Varcollier avec qui sa mère dirige le Théâtre des Bouffes-Parisiens[2],[3].
Après des études à Paris avec sa mère, elle obtient son premier engagement professionnel en 1879 à Étretat. Elle fait ses débuts à l'Opéra-Comique le , dans le rôle de Marie dans La Fille du régiment[4]. Elle crée les rôles de Mnazile dans Le Bois le et de Nicklausse dans la première représentation des Contes d'Hoffmann d'Offenbach en 1881. Le , avant l'inauguration d'un buste d'Offenbach, Marguerite Ugalde et Adèle Isaac chantent la barcarolle, et sont bissés[5].
Après cette courte période à l'Opéra-Comique, Ugalde passe à l'opérette, à Paris et ailleurs. Au Théâtre des Nouveautés, elle crée Manola dans Le Jour et la Nuit de Charles Lecocq le [6], Wladimir dans Fatinitza (), Falka dans Le droit d'ainesse de Francis Chassaigne le [7], Sténio Strozzi dans L'Oiseau bleu le [8], Denisette dans Le Petit Chaperon rouge en 1885[9] et Rosette dans Serment d'amour en 1886.
Elle crée et chante le premier d'Artagnan dans Les petits mousquetaires le au Théâtre des Folies-Dramatiques[10] ; Après une grave maladie, elle triomphe dans le rôle de René dans Donna Juanita de Franz von Suppé. Au Théâtre des Bouffes-Parisiens à partir de 1887, où sa mère avait pris la direction, elle donne les premières représentations dans plusieurs autres opérettes[4].
Ugalde fait une tournée en Belgique en 1888 et 1889 avant de revenir aux Nouveautés dans le rôle de Jovaline dans Le Royaume des Femmes le [11] Au Théâtre du Gymnase, elle crée Colinette dans la pièce de théâtre comique L'Art de tromper les femmes le [12], puis Koudjé dans Mon oncle Barbassou de Fabrice Carré le .
Dans le vaudeville-opérette Les vingt-huit jours de Clairette, elle chante le rôle-titre aux Folies-Dramatiques, le [13] et apparaît également dans une reprise de Donna Juanita. D'autres succès suivent : Fragoletto dans Les Brigands en 1893 au Théâtre des Variétés et Joseph dans Gamin de Paris au Théâtre des Nations.
Elle a joué aussi Nicole dans Le Bourgeois gentilhomme en 1904 et Toinette dans Le Malade imaginaire en 1905 de Molière à la Gaîté. En 1908, elle a joué Mme Brémont dans Le Jouet au Théâtre Femina.
Sa fille Jeanne Ugalde est une actrice de théâtre[3].
Elle meurt le à Paris dans le 13e arrondissement[14] et repose, auprès de sa mère, au cimetière de Montmartre.
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marguerite Ugalde » (voir la liste des auteurs).
- Acte de naissance n° 1110 (vue 20/21). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 2e arrondissement, registre des naissances de 1861.
- Malou Haine Haine, 400 lettres de musiciens au Musée royal de Mariemont, Mardaga, , 526 p. (présentation en ligne)
- Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier, 23 juillet 1910 sur Gallica.
- J. Martin, Nos artistes. Portraits et biographies, Paris, Paul Ollendorff, 1895.
- A. Soubies et C. Malherbe, Histoire de l'opéra comique — La seconde salle Favart 1840–1887, Paris, Flammarion, 1893.
- « Le Jour et la Nuit », sur Opérette - Théâtre Musical, (consulté le )
- Francis Chassaigne, Eugène Leterrier et Alber Vanloo, Le droit d'aînesse : opéra bouffe en 3 actes, Paris, E. Gérard, (lire en ligne).
- Operetta: A Sourcebook, Volume I, page 269 sur Google Livres
- Le petit Chaperon rouge opérette en 3 actes sur data.bnf.fr
- Les petits mousquetaires opéra-comique en 3 actes sur data.bnf.fr
- Le royaume des femmes, opérette à grand spectacle en 3 actes et 6 tableaux sur Google Livres.
- L'art de tromper les femmes comédie en 3 actes sur data.bnf.fr
- Les vingt-huit jours de Clairette opérette sur data.bnf.fr
- Acte de décès n° 2095 (vue 11/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 13e arrondissement, registre des décès de 1940. L'acte précise qu'elle était célibataire.
Liens externes
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- Ressource relative au spectacle :
Image externe | |
Portraits de Marguerite Ugalde sur le site de la Bibliothèque nationale de France BnF |