Marie-Thérèse Glaesener-Hartmann

peintre luxembourgeoise

Marie-Thérèse Glaesener-Hartmann (née le et morte le à Luxembourg) est une peintre luxembourgeoise. Elle peint les portraits de plusieurs personnalités de l'époque, dont le Premier ministre Paul Eyschen et le maire de Luxembourg Alphonse Munchen. Elle expose au Cercle artistique de Luxembourg de 1894 à 1912[1],[2].

Marie-Thérèse Glaesener-Hartmann
Michael Emonds-Alt, Portrait de Marie-Thérèse Glaesener-Hartmann, 1903
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
LuxembourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Antoine Hartmann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Mathias Glaesener (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique

Biographie

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Née le à Luxembourg-Ville, Marie-Thérèse Hartmann est la fille de l'architecte Antoine Hartmann. Encouragée par son père qui l'initie à la peinture, elle devient l'une des premières femmes luxembourgeoises à étudier à l'étranger. En 1877, à 19 ans, elle passe un an à Düsseldorf pour ses études[3].

Elle poursuit ses études à Munich pendant encore deux ans sous les ordres de Sándor Liezen-Mayer[4]. Enfin, elle passe deux ans à Paris où elle est l'élève d'Emile Carolus-Duran et de Jean-Jacques Henner qui ont ouvert une école pour femmes artistes. Il est inhabituel pour une jeune femme luxembourgeoise de recevoir à l'époque une formation aussi pointue en art et de passer autant d'années à l'étranger. L'académie luxembourgeoise n'admet les femmes qu'à la fin du dix-neuvième siècle, ce qui peut expliquer pourquoi son Portrait de SAR Madame la Princesse Henri des Pays-Bas (1879) ne figure pas dans la collection municipale de Luxembourg[2].

Peu après son retour de Paris, elle épouse le juriste et conseiller d'État Mathias Glaesener. Ils ont une fille en 1886 et elle continue à peindre[4].

Alors qu'elle est encore étudiante, elle commence à exposer à Luxembourg à la Galerie Louis Segers et se spécialise en portraits d'hommes. De 1894 à 1912, elle expose au Cercle artistique de Luxembourg[1].

Thérèse Glaesener-Hartman meurt à Luxembourg le [1].

Postérité

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Une rue de la ville porte son nom[1]. Certaines de ses œuvres sont exposées au musée national d'histoire et d'art de Luxembourg et au musée d'histoire de la ville de Luxembourg[4].

Notes et références

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  1. a b c et d (de) Beck, Simone, « Was bedeuten die Straßennamen der Stadt! », Ons Stad, No. 117: Ville de Luxembourg, (consulté le ), p. 50
  2. a et b Eischen, Linda, « Les femmes dans l'art luxembourgeois », Ons Stad No. 77: Ville de Luxembourg, (consulté le )
  3. (de) « Der weite Weg der Luxemburger Frauen zur Universität », Ville de Luxembourg: Ons Stat: Ons Stad, (consulté le )
  4. a b et c (de) Künstlerinnen entdecken, Centre d'information et de documentation des femmes, (ISBN 978-2-87995-973-3, lire en ligne), p. 109

Voir aussi

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  NODES
Note 2