Martillac
Martillac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Martillac | |||||
La mairie (août 2015). | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Montesquieu (siège) |
||||
Maire Mandat |
Dominique Claverie 2020-2026 |
||||
Code postal | 33650 | ||||
Code commune | 33274 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
3 504 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 205 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 42′ 51″ nord, 0° 32′ 32″ ouest | ||||
Altitude | Min. 8 m Max. 59 m |
||||
Superficie | 17,09 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Brède | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
modifier |
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune située dans l'aire d'attraction de Bordeaux et même dans son unité urbaine dans l'AOC des Graves.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes en sont Cadaujac au nord-nord-est, Saint-Médard-d'Eyrans au sud-est, La Brède au sud et Léognan à l'ouest.
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 940 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cadaujac à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 918,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Martillac est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (43,3 %), forêts (21,8 %), zones urbanisées (12,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), prairies (1,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
modifierRisques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Martillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1999, 2009, 2016, 2020 et 2021[17],[15].
Martillac est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[18]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[19],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 139 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 139 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2010, 2011, 2012, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Toponymie
modifierLe nom de la commune pourrait provenir de l’anthroponyme latin Martilius ou de Martius, le dieu Mars ; il y avait là un temple dédié au dieu de la guerre[24].
En gascon, la commune est appelée Martilhac.
Histoire
modifierÀ la Révolution, la paroisse Notre-Dame de Martillac forme la commune de Martillac[25].
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2021, la commune comptait 3 504 habitants[Note 4], en évolution de +21,54 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierLa commune héberge le siège d'Exosun, un des principaux fabricants français de trackers solaires[31].
Lieux et monuments
modifier- L'église Sainte-Quitterie de Martillac, de style roman, est construite vers le XIe siècle. L'abside a été inscrite au titre des monuments historique en 1925[32].
- Église Notre-Dame de Martillac.
- Aqueduc de Budos
- Château de Rochemorin
- Le « chêne de Montesquieu »
- Domaines viticoles
-
L'église Sainte-Quitterie.
-
Chais du château de Rochemorin.
-
Le monument aux morts, au cimetière (août 2015).
Personnalités liées à la commune
modifier- Pierre-Bienvenu Noailles (1793-1861), prêtre catholique, fondateur de la Congrégation de la Sainte Famille de Bordeaux installée sur le Domaine de la Solitude.[pourquoi ?]
- Florent Serra, joueur de tennis professionnel français.[pourquoi ?]
- Jeanne de Lartigue, épouse de Montesquieu, y possédait ses terres familiales.
- Georges et Yvonne Préveraud de Sonneville, artistes peintres, y ont résidé de 1925 à 1930.
Héraldique
modifier« Écartelé d'azur et de gueules au premier aux trois fasces d’argent, à la croix potencée de gueules brochant sur le tout, au deuxième à la tour d’argent ouverte du champ et maçonnée de sable, au troisième au château couvert en croupe d’argent, flanqué de deux tours couvertes girouettées du même, posé sur une terrasse d’or et surmonté d’une grappe de raisin du même, au quatrième au chêne arraché d’argent, le tronc accosté de deux brins de muguet du même. » Blason déposé à la préfecture en 1989. |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la mairie
- Martillac sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bordeaux, il y a une ville-centre et 72 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Martillac sur Géoportail, consulté le 1er septembre 2015.
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Martillac et Cadaujac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cadaujac-inra » (commune de Cadaujac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cadaujac-inra » (commune de Cadaujac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Martillac ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Martillac », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Le risque feux de forêts. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
- « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Martillac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Martillac sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 1er septembre 2015.
- Historique des communes, p. 34, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 1er septembre 2015.
- Annuaire des villes jumelées
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Exosun supprime près du tiers des emplois à son siège », sur lechodusolaire.fr, (consulté le ).
- « Eglise Sainte-Quitterie », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).