Grandes Rousses
Les Grandes Rousses sont un massif des Alpes françaises situé sur les départements de l'Isère et de la Savoie. L'Oisans couvre une partie du massif.
Il abrite des glaciers relativement importants, seulement dépassés en termes de taille dans la région par ceux des massifs des Écrins et plus loin de la Vanoise.
Toponymie
modifierD'après P.-L. Rousset, Grandes Rousses provient de « grandes roches »[1].
Géographie
modifierSituation
modifierLe massif est orienté nord / sud.
Le versant est, bien qu'il soit parfois considéré comme s'étendant jusqu'aux cols du Galibier et du Télégraphe et donc incluant le massif des Arves, est limité par les torrents Arvan et Ferrand. Les rivières Eau d'Olle et donc la chaîne de Belledonne à l'ouest, et Romanche et le massif des Écrins au sud forment ses autres limites géographiques.
Principaux sommets
modifier- le pic Bayle, point culminant, 3 465 m
- le pic de l'Étendard, 3 464 m
- le pic Blanc, 3 323 m
- les cimes de la Cochette, 3 241 m
- la cime de la Barbarate, 3 226 m
- la cime du Grand Sauvage, 3 216 m
- le dôme de la Cochette, 3 041 m
- le pic de l'Herpie, 3 012 m
- le roc de la Balme, 2 872 m
- la cime de la Valette, 2 858 m
- le dôme des Petites Rousses, 2 810 m
- le Rissiou, 2 622 m
Principaux glaciers
modifier- glacier des Rousses
- glacier de Sarenne
- glacier des Quirlies
- glacier de Saint-Sorlin
- glacier de la Barbarate
- glacier des Malatres
- ancien glacier de l'Herpie
Principaux lacs
modifier- lac Blanc
- lac des Quirlies
- lac de la Fare
- lac du Milieu
- lac Besson
- lac Noir
- lac Carrelet
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Lac Carrelet.
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Lac du Milieu.
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Lac Noir.
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Lac Blanc.
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Lac Besson en hiver.
Géologie
modifierLe massif des Grandes Rousses est un massif cristallin à l'instar de la chaîne de Belledonne toute proche. En forme de long chaînon orienté nord/sud, il se présente comme une apophyse septentrionale du massif des Écrins[2]. Les bandes nord-sud sont, pour plusieurs d'entre elles, séparées par des dépressions structurales d'âge fini hercynien[3], synclinaux ou plus vraisemblablement grabens, remplis de terrains houillers (sur lesquels on voit, par places, le Trias reposer en discordance à 90°)[4]. Le Houiller comprend des grès, des conglomérats et des schistes contenant des niveaux productifs en charbon qui ont été exploités, anciennement, à la mine de l'Herpie. Vers le nord et l'est, ces dépôts incluent une épaisse lentille d'épanchement volcaniques acides rhyolitiques ou trachytiques, souvent à l'état de tufs volcaniques quelque peu métamorphisés)[5].
Histoire
modifierLes Grandes Rousses sont parsemées de nombreuses mines aujourd'hui abandonnées. Le site le plus emblématique est celui de Brandes-en-Oisans, un village de mineurs (mines d'argent) du XIIe siècle au XIVe siècle situé sur la commune d'Huez à plus de 1 800 m d'altitude qui compta jusqu'à 80 bâtiments organisés autour d'une église. Bien que d'importance moyenne à l'échelle européenne, Brandes fut de première importance pour le Dauphiné.
Activités
modifierStations de sports d'hiver
modifier-
Vue depuis le massif des Grandes Rousses en direction de l'est avec les aiguilles d'Arves et le Goléon au centre et la Meije à droite.
Ski alpin
modifierNotes et références
modifier- Massif des Grandes Rousses, geol-alp.
- Robert Brousse, C. Lefèvre, Le volcanisme en France et en Europe limitrophe, Masson, , p. 82.
- Carte géologique simplifiée du massif des Grandes Rousses
- Coupe d'ensemble du massif des Grandes Rousses sur la transversale de l'Alpe-d'Huez
- « Massif des Grandes Rousses », sur geol-alp.com, .