Mathilde Kindt

romancière, journaliste et salonnière belge

Mathilde Kindt, née à Bruxelles le et morte à Paris (9e arrondissement) le [1], est une femme de lettres belge qui a publié sous le pseudonyme de Jeanne Thilda, ou Mathilde Stevens, ou encore Mathilde Stev***.

Mathilde Kindt
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Pseudonymes
Jeanne Thilda, Mathilde Stev***, Mathilde Stevens, Mathilde HamelinckVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Arthur Stevens (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Alfred Stevens (beau-frère)
Robert Mallet-Stevens (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Mathilde Anaïs Jules Kindt née à Bruxelles de Jules Herman Kindt, sénateur bruxellois[2] et d’Aminthe Joséphine Couyère.

Le 19 avril 1856, elle épouse à Saint-Josse-ten-Noode, où elle réside, Arthur Stevens, critique d'art et marchand de tableaux, frère des peintres Joseph Stevens et Alfred Stevens.

Elle arrive à Paris vers 1856 où elle écrit sous le pseudonyme de Jeanne pour Gil Blas et de Thilda pour la France[3].

Elle commence sa notoriété par des critiques d’art dont elle exacerbe le point de vue féminin pour se démarquer et de ce fait s’octroyer une certaine liberté de jugement[4].

Son divorce d’avec Arthur Stevens, avec lequel elle a deux filles[5], fut possible en Belgique vers 1862, alors qu'en France il est toujours interdit.

Mathilde Kindt est une salonière qui reçoit notamment Guy de Maupassant et lui inspire le personnage de Madeleine Forestier dans Bel-Ami[4],[6].

Elle repose au cimetière de Passy aux côtés de son petit-fils Robert Mallet-Stevens[7]. La concession est de 1886.

Il ne faut pas confondre son pseudonyme Jeanne Thilda avec celui d'une artiste de théâtre Jane Thylda ayant travaillé avec Liane de Pougy[8], vers 1900.

Œuvres

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  • Les Impressions d’une femme, au salon de 1859
  • Le Oui et le non des femmes, par Mathilde Stev, 1862
  • L'Amant de carton, par Mathilde Stev***, 1863
  • Madame Sosie, par Mathilde Stev***, 1867
  • Les froufrous, par Thilda, 1879
  • Pour se damner, par Jeanne Thilda, Paris : E. Rouveyre et G. Blond, 1883
  • Péchés capiteux, par Jeanne Thilda, illustré par Fernand Auguste Besnier, Paris : C. Marpon et E. Flammarion, 1884

Bibliographie

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Nelly Sanchez, « Critique d’art au féminin au XIXe siècle : Mathilde Stevens », Texte et image], vol. 1 | 2011, publié le 14 avril 2011.

Nelly Sanchez, « Les Trois conteuses du Nouveau Decameron », Roczniki Humanistyczne, vol 70, n°5, 2022, p. 125-138.

Notes et références

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  1. archives de Paris page 8/31, acte 755 : [1] L'an 1886 le 17 mai) 2 heures du soir acte de décès de Mathilde Kindt âgée de 52 ans sans profession, née à Bruxelles (Belgique) décédée en son domicile rue Blanche 18 hier soir à 2 heures. Fille de Jules Kindt décédé Aminthe Congère/Conyère/Compère sa veuve demeurant à Bruxelles. La défunte épousée divorcée de Arthur Stevens. Dressé par nous Charles Hyppolyte Lesage adjoint au maire, officier de l'état civil du neuvième arrondissement de Paris sur la déclaration de Théodule Roscop agé de 35 ans employé demeurant...
  2. « Les Matinées espagnoles : nouvelle revue internationale européenne », sur Gallica, (consulté le ).
  3. Armand Silvestre, Au pays des souvenirs : mes maîtres et mes maîtresses, chapitre 11 [2].
  4. a et b Nelly Sanchez, Critique d’art au féminin au XIXe siècle : Mathilde Stevens [3]
  5. Jeanne Stevens se marie avec Georges Hébert (peintre) ; ce sont les parents de Jean Hébert-Stevens ; Juliette se marie avec Maurice Mallet ; ce sont les parents de Robert Mallet-Stevens.
  6. Wendelin Guentner, Stevens, Mathilde [Bruxelles 1833 - Paris 1886] Romancière et journaliste belge, dans Le Dictionnaire universel des créatrices [4]
  7. « MALLET-STEVENS Robert (1886-1945) », sur landrucimetieres.fr (consulté le ).
  8. https://archive.org/stream/lesseinsdanslhis00witkuoft/#page/208/mode/2up/search/thilda

Liens externes

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