Merrey-sur-Arce
Merrey-sur-Arce est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Merrey-sur-Arce | |
L'Arce à Merrey-sur-Arce. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Barséquanais en Champagne |
Maire Mandat |
Théodore Lacroix 2020-2026 |
Code postal | 10110 |
Code commune | 10232 |
Démographie | |
Gentilé | Mérrotins, Mérrotines |
Population municipale |
325 hab. (2021 ) |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 05′ 48″ nord, 4° 23′ 33″ est |
Superficie | 8,39 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Bar-sur-Seine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-sur-Seine |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierHydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Seine, l'Ource, l'Arce et l'aqueduc Souterrain[1],[Carte 1].
La Seine, un fleuve long de 775 km[2], coule dans le Bassin parisien et notamment dans le département de l'Aube en le traversant du sud-est au nord-ouest. Elle longe la commune sur son flanc ouest dont elle constitue une limite communale. Les caractéristiques hydrologiques de la Seine sont données par la station hydrologique la plus proche, située sur la commune voisine de Bar-sur-Seine. Le débit moyen mensuel est de 24 m3/s. Le débit moyen journalier maximum est de 315 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 285 m3/s, atteint le [3].
L'Ource, d'une longueur de 100 km, prend sa source dans la commune de Poinson-lès-Grancey et se jette dans la Seine à Bar-sur-Seine, après avoir traversé 25 communes[4].
L'Arce, d'une longueur de 26 km, prend sa source dans la commune de Saint-Usage et se jette dans la Seine à Bar-sur-Seine, après avoir traversé neuf communes[5].
L'Aqueduc Souterrain est un aqueduc,de type conduite forcée, de 19,4 km. Il relie la commune de Loches-sur-Ource à la commune de Courtenot[6].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 805 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource à 2 km à vol d'oiseau[9], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Merrey-sur-Arce est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), forêts (19,4 %), cultures permanentes (17,5 %), prairies (3,8 %), zones urbanisées (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierLes formes anciennes de la localité sont : Marriacum 1080[19], Mareium 1089[19], Mariacum 1097[19], Merriacum 1101[19], Marreacum 1159[19], Merreyum, Merre 1215[19], Merreium 1215[19], Mereium 1256[19], Mereyum 1284[19], Merrey 1316[19], Merey 1379[19], Maray 1679[19], Mauriacum XVIIIe siècle[19], Merrey 1757[20], Merrey-sur-Arce 1919.
L'ajout de sur-Arce a été autorisé par décret le .
L'absence de formes anciennes antérieures au Xe siècle rend problématique la recherche étymologique par une évolution issu de Matriacus, dérivé du gentilice romain Matrius. Cela reste une des possibilités.
Au cadastre de 1835 sont recensés : le Bochot, Bussy, Choisy, les Devois, la Folie, la Fontenelle, Fontenille, la Forge, la Fortel, le Fooulo, la Motte, Nuisement, Sainte-Claire, le Val d'Autrand et le Val Morel.
Histoire
modifierLe seigneur principal était le comte de Bar-sur-Seine à qui succédèrent les comtes de Champagne puis les rois de France.
Le pont sur l'Ource était un lieu important et la dîme des jours de foires avait été donnée aux moines de Molesme par Milon IV, comte de Bar en 1219.
Le village fut brûlé trois fois entre 1662 et 1666.
En 1789, le village était une partie de l'intendance et de la généralité de Dijon, de l'élection de Bar-sur-Seine et du bailliage comtal de Bar-sur-Seine.
Le prieuré de Merrey
modifierIl y avait un prieuré qui dépendait de l'abbaye de Molesme qui avait son siège en l'église et des bâtiments proches. Une charte de Gautier comte de Brienne fait don de ce qu'il possède comme droits et procuration sur l'église de Merrey et reconnait les dons de ses vassaux Hugue de Vendeuvre, Jobert de Bar, Seguin et Anceri. Faite entre 1076 et 1090 est considérée comme la fondation du prieuré, un pouillé de Molesme de 1789 cite la date de 1084.
La Motte de Merrey
modifierAncien fief relevant de Bar-sur-Seine, dont la première dame citée était[21] Marguerite d'Arc douairière de Jaucourt en 1367. Elle ne semble pas avoir été plus d'une maison seigneuriale.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2021, la commune comptait 325 habitants[Note 4], en évolution de +1,56 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifierÉglise qui fut une cure du doyenné d'Arcis, sous le vocable de Notre-Dame-de-l'Assomption ; elle était à la seule collation de l'abbé de Molesme. Construction à trois nef et dépourvue de transept, elle est du XIIe siècle, grandement remaniée au XVIe siècle. Elle possède une clôture de chœur en fer forgé doré[28] du XVIIIe siècle ; une Éducation de Marie[29] du XVIe siècle en calcaire avec des traces de dorure. Un saint Roch du XVIe siècle à l'extérieur. Une partie de ses baies sont du XVIe siècle[30].
Sa pierre de dédicace a pour texte : LE 15e DE MAY 1550 / EN LHONNEUR DE / DIEU ET DE LA GLORI/EUSE VIERGE MARIE DE / MONSr St PIERRE FU / POSEE LA PREMIERE PIERRE.
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierBlason | D'or au chevron de gueules accompagné de trois grappes de raisin du même, à la bordure ondée d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifier- Communes de l'Aube
- l'Ource
- l'Arce
- La Seine
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Merrey-sur-Arce sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Merrey-sur-Arce » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale de Merrey-sur-Arce », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
- « LA SEINE à BAR-SUR-SEINE - Code station : H0400010 », sur l'Hydroportail, Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable, (consulté le ).
- Sandre, « l'Ource »
- Sandre, « l'Arce »
- Sandre, « l'Aqueduc Souterrain »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Merrey-sur-Arce et Celles-sur-Ource », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bar-sur-Seine », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- BOUTIOT (Théophile) SOCARD (Émile) Dictionnaire topographique du département de l'Aube, (1874), p. 97.
- IGN, plan de Cassini, vers 1757
- Archives départementales de la Côte-d'Or, B49944, f° é v°, 14v°.
- Site officiel de la préfecture de l'Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599923
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « clôture de chœur », notice no PM10004213, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « statue », notice no PM10001205, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « verrière », notice no IM10001263, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture