Midi blanc
Le « Midi blanc » est un terme historique qui désigne l'attachement au catholicisme et à la royauté française d'une partie importante de la population du Midi de la France. Cette sensibilité politique se manifeste principalement entre la Révolution française et la Seconde Guerre mondiale.
À la suite de l'abdication de Napoléon Ier en 1814, son convoi de Fontainebleau jusqu'à la Méditerranée avant son embarquement pour l'île d'Elbe, passe par des villages du Midi blanc, qui le conspuent. Il risque d'être lynché à Orgon, ce qui l'oblige à se déguiser[1].
À l'issue des Cent-Jours, des partisans royalistes commettent des violences envers des bonapartistes et des anciens révolutionnaires. Les débordements sont particulièrement spectaculaires dans le Midi, à Nîmes, Marseille, Avignon et Toulouse[2]. A posteriori, en 1830, ces évènements prennent le nom de Terreur blanche de 1815[3].
Articles connexes
modifierBibliographie
modifier- Philippe Secondy (préf. Paul Alliès), La persistance du Midi blanc : L’Hérault (1789-1962), Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Études » (réimpr. 2015) (1re éd. 2006), cartes, 393, 24 cm (ISBN 2914518854 et 9782914518857, OCLC 470529808, BNF 40190268, DOI 10.4000/books.pupvd.2235, SUDOC 107854058, présentation en ligne)
- Gérard Cholvy, Les Blancs du Midi, Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, (lire en ligne).
- « Midi rouge et Midi blanc », Provence historique, vol. 37, no 148, (lire en ligne).
Notes et références
modifier- Thierry Lentz, Nouvelle histoire du Premier Empire : Les Cent-Jours, 1815, Fayard, , p. 160.
- Aprile 2014, p. 28-32.
- Triomphe 2011, p. 491-493.