Musée des arts précieux Paul-Dupuy

musée français à Toulouse

Le musée Paul-Dupuy, nommé musée des arts précieux Paul-Dupuy depuis 2021[1], est un musée municipal, situé entre le quartier Saint-Étienne et le quartier du Parlement à Toulouse. Il présente une collection d'arts graphiques et d'objets d'art du Moyen Âge à 1939.

Musée Paul-Dupuy
Informations générales
Ouverture
1950
Visiteurs par an
6 324 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Collections
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Localisation
Pays
Commune
Adresse
13 rue de la Pleau
31000 Toulouse
Coordonnées
Carte

Histoire du lieu

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Le musée se trouve rue de la Pleau, dans l'ancien hôtel de Pierre Besson racheté en 1909 par Paul Dupuy. Celui-ci entreprend une importante restauration du bâtiment : surélévation, ajout d'un étage de mirandes, achèvement de la tourelle capitulaire et restauration de la façade de briques[2].

D'abord musée privé, il devient musée de la ville de Toulouse en 1949, après le legs des collections privées de Paul Dupuy et du bâtiment à la France[2]. En 1968, le musée acquiert le bâtiment situé 8 rue d'Aussargues, entièrement rénové et agrandi de 1980 à 1985[3].

Collections

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Les collections sont composées du legs de Paul Dupuy auquel vient s'ajouter le don d'Édouard Gélis (horlogerie), la collection Rozès de Brousse composée de dessins, gravures et affiches et la collection Regraffé de Miribel[3].

Les dessins, estampes, pastels

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Le cabinet des dessins a été créé en 1949. Il regroupe deux fonds principaux, comptabilisant plus de 6 000 œuvres[4] datant du XVe au XXe siècle : dessins d'artistes méridionaux d'une part (Dominique Ingres, Raymond Lafage, Léon Soulié, Antoine Rivalz ou Pierre-Henri de Valenciennes), et ceux d'artistes italiens d'autre part (Veronese, Le Tintoret...), mais aussi Eugène Delacroix et André Dunoyer de Segonzac.

Le cabinet des estampes rassemble environ quarante mille cartes postales[4], trente mille gravures[4] (originales ou d'après des tableaux), cinq mille photographies[4], le tout classé par thèmes iconographiques.

L'horlogerie

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Le musée Paul-Dupuy possède une importante collection en matière d'horlogerie. La majeure partie est constituée du don d'Édouard Gélis (soit 130 pièces léguées[5] en 1944 recouvrant une période du XVIe au XIXe siècle). Aux nombreuses horloges et montres, s'ajoutent des pièces d'horlogerie comme des boîtiers de montre, des mécanismes, coqs... Un ensemble d'instruments scientifiques complète le fonds, il contient des boussoles, microscopes, graphomètres, astrolabe...

Les ivoires

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Autour de la pièce maîtresse provenant de la basilique Saint-Sernin qu'est l'olifant dit « cor de Roland » prend place une collection de sculptures s'échelonnant du XIe au XVIIe siècle.

Orfèvrerie

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L'orfèvrerie toulousaine, essentiellement des XVIIe et XVIIIe siècles est représentée par des couverts et pièces de formes.

Mobilier et tapisserie

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Le musée conserve de nombreuses pièces d'ameublement provenant d'édifices toulousains en particulier la porte sculptée du grand consistoire du Capitole de Toulouse. Des mobiliers du château de Reynerie, ainsi que d'autres de fabrication locale, en particulier des meubles marquetés du début du XVIIIe siècle. Le parement d'autel du couvent des Cordeliers du XVIe siècle en toile de lin et broderie de soie polychromes est en exposition permanente [6].

La pharmacie

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Le rez-de-chaussée du musée est occupé par le droguier des Jésuites de Toulouse, datant de 1632 et garni de faïences des XVIIe et XVIIIe siècles. Divers matériels médicaux sont présentés dans la pièce.

Les céramiques

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Une salle est entièrement consacrée aux faïences et porcelaines, provenant de la région : Toulouse, Marignac, Valentine

La ferronnerie et les armes

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Paire de pistolets de cavalerie, 1816.

On retrouve au musée une collection regroupant des œuvres de ferronnerie (serrures, clefs, enseignes...) et des armes anciennes (épées et pistolets), ainsi que le damas à décoller des Capitouls, servant aux décapitations des condamnés.

Conservateurs

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Les conservateurs du musée depuis 1949 ont été successivement :

Références

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  1. « Toulouse: trois musées rebaptisés », sur ladepeche.fr (consulté le )
  2. a et b Cousteaux et Valsiguié 1989, p. 33
  3. a et b Cousteaux et Valsiguié 1989, p. 34
  4. a b c et d [1] Musée Paul-Dupuy, Le cabinet des dessins
  5. [2] Musée Paul-Dupuy, L’horlogerie
  6. Notice no 05650004186, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

Bibliographie

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  • Fernand Cousteaux et Michel Valsiguié, Les Musées de Toulouse vus par leurs conservateurs, Drémil-Lafage, D. Briand, , 315 p. (ISBN 2-903716-15-3, BNF 61426070)
  • Jeanne Guillevic, Le Musée Paul Dupuy, 1982
  • Robert Mesuret, Évocation du Vieux Toulouse, 1978
  • Robert Mesuret, Estampes et dessins des XVIIe-XVIIIe et XIXe siècles, 1968
  • L'Orfèvrerie toulousaine au XVIIIe siècle
  • Les Expositions de l'Académie royale de Toulouse de 1751 à 1791

Voir aussi

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