Museo di Firenze com'era
Le Museo di Firenze com'era (Musée de Florence « comme elle fut ») situé Via dell'Oriuolo à Florence, dans un ancien monastère des Oblates était le musée qui retraçait (avant sa fermeture en ) l'histoire de la ville, de sa fondation romaine à la période de la « restauration urbanistique » qui eut lieu au XIXe siècle.
Ouverture |
fin XIXe siècle |
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Fermeture |
octobre 2010 |
Sites web |
Collections |
traces des interventions du Risanamento |
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Genre |
vestiges de fouilles, peintures nostalgiques des traces du Moyen Âge et du ghetto juif, cartes anciennes, gravures et plans-maquettes |
Provenance |
Ville de Florence intra-muros |
Époque |
1599 (médaillons) XIXe siècle (cartes) |
Nombre d'objets |
14 médaillons de Giusto Utens transférées depuis 2010 dans la villa médicéenne de La Petraia |
Article dédié |
Cloître des Oblates jusqu'en octobre 2010 |
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Protection |
Bien culturel italien (d) |
Localisation |
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Histoire
modifierFondé dans la seconde moitié du XIXe siècle, il immortalisait ce qui a été détruit, malgré d'importantes protestations, par le projet d'urbanisation de la Florence-capitale autour des années 1865, le Risanamento, qui a eu pour effet la démolition des remparts pour faire place aux boulevards circulaires, et la destruction du vieux marché (Mercato Vecchio) et de l'ancien ghetto remplacés par la très contestée place de la République (Piazza della Repubblica).
Fermé et démantelé en pour faire place au place au projet Grandi Oblate, une partie des collections ont été archivées dans les réserves du Palazzo Vecchio[1] sans date de réexposition, les lunettes de Giusto Utens transférées dans la villa médicéenne de La Petraia[2].
Salle archéologique
modifierAu premier niveau est exposé le matériel de fouilles des périodes étrusque et romaine, en large partie résultat des démolitions du XIXe siècle. À partir d'une maquette du castrum florentin (l'ancienne Florentia), sur laquelle sont simulés les édifices actuels, on peut voir que seule subsiste de cette époque l'implantation en damier de quelques rues entre le Duomo (la cathédrale Santa Maria del Fiore) et la Piazza della Signoria au-delà de la célèbre Via Tórta qui suit le contour de l'amphithéâtre antique.
Sont aussi exposés des urnes de la civilisation villanovienne, (sépultures du VIe siècle av. J.-C. en forme de cabane ou de vase), des pierres fiesolane, le bas-relief d'un puits souterrain d'époque romaine, un temps situé près du Forum (aujourd'hui Piazza de la République) et représentant peut-être l'Arno, et quelques matériels archéologiques provenant des thermes de Capaccio (qui ont existé dans la zone ouest près du Ponte Vecchio), dont une statue d'Hercule du Ier siècle.
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Une pierre fiesolana
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Bas-relief d'une divinité fluviale
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Statue d'Hercule avec la dépouille du lion
Salles du premier étage
modifierLa plus grande partie de l'exposition se trouve au premier étage, avec de nombreuses vues, plans et aperçus de la ville du Moyen Âge au XXe siècle. Parmi les plus célèbres, une copie du XIXe siècle de la Pianta della catena (du nom du motif décoratif en forme de chaîne qui encadre le fameux plan), une gravure sur bois de 1470.
On trouve également en nombre des objets illustrant la vie citadine, comme les clés des portes de la ville avec la bourse en peau pour les ranger, appartenant à l'un des gardiens, voué à la surveillance de l'un des accès à la cité.
Médaillons de Giusto Utens
modifierOn peut y voir aussi la fameuse série de 14 médaillons en demi-lune des plans-maquettes de villas médicéennes de Giusto Utens datant de 1599, important témoignage, au-delà de leur agréable profil artistique, des intentions architecturales de ces édifices.
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Le Palais Pitti et les jardins de Boboli
Le Risanamento
modifierLa zone peut-être la plus touchante du musée est celle dédiée au Risanamento, l'époque à laquelle l'urbanisation de la ville fut bouleversée du fait de l'élection de Florence comme capitale du royaume d'Italie de 1865 à 1871. Outre les affiches et les maquettes des zones détruites sont exposés les projets de Giuseppe Poggi pour des modifications ultérieures qui n'ont heureusement pas vu le jour (il y a quand même l'esplanade Michel-Ange (Piazzale Michelangelo), non controversée), grâce aux protestations virulentes, notamment celles de la très nombreuse communauté anglaise de la ville (au XIXe siècle le nombre d'étrangers atteignit le tiers de la population totale). Entre autres projets, celui de créer un boulevard entre la Piazza della Signoria et la place Santa Croce, qui aurait traversé les quartiers situés entre le Bargello et le complexe de San Firenze, en détruisant d'importants vestiges comme la chiesa di San Remigio et le site de l'amphithéâtre romain.
Notes et références
modifier- Une exposition temporaire en octobre 2012 intitulée Tracce di Firenze, permit de voir quelques cartes de la ville et des tableaux des lieux disparus.
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Sources
modifier- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Museo di Firenze com'era » (voir la liste des auteurs) dans sa version du , et réactualisé au