National-conservatisme

courant politique, variante du conservatisme

Le national-conservatisme, nationalisme conservateur ou nationalisme de droite est une variante du conservatisme qui se concentre particulièrement sur la défense d'une « identité nationale et culturelle » vraie ou supposée[1]. En Europe, les nationaux-conservateurs sont généralement eurosceptiques[2].

Description

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Le national-conservatisme est lié au conservatisme sociétal : les partis nationaux-conservateurs sont sociétalement « traditionnels », c'est-à-dire qu'ils soutiennent la famille traditionnelle (couple hétérosexuel et enfants) et la stabilité sociale. Selon Sieglinde Rosenberger, « le national-conservatisme loue la famille comme une maison et un centre de l'identité, de la solidarité et de l'émotion. Beaucoup de nationaux-conservateurs sont donc les sociaux-conservateurs, ils militent aussi ainsi en faveur de la limitation de l'immigration et l'adoption d'une politique plus stricte en matière de maintien de l'ordre »[réf. nécessaire].

Selon V. C. Mandal, « en plus de ces éléments communs, les nationaux-conservateurs peuvent avoir des vues différentes dans les différents pays, en fonction de facteurs locaux. Cela est particulièrement vrai dans le cas des questions économiques, où les points de vue des nationaux-conservateurs peuvent varier entre le soutien à une économie planifiée en préconisant une économie mixte centriste, à défendre une économie de laissez-faire ». Dans le premier cas (le plus commun), les nationaux-conservateurs peuvent être distingués des conservateurs économiques, pour qui les politiques économiques de libre marché et la déréglementation sont les principales priorités. Certains commentateurs ont en effet identifié un écart croissant entre le national-conservatisme et le nationalisme économique[réf. nécessaire].

Partis nationaux-conservateurs dans le monde

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Canada - Coalition Avenir Québec

Notes et références

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  1. parties and elections
  2. national-conservatism
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    « The AKP is now a national conservative party — albeit rebalancing power away from the westernised urban elite and towards Turkey's traditional heartland of Anatolia — as well as the Muslim equivalent of Europe's Christian Democrats. »

    .
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