Niccolò Antonio Zingarelli
Niccolò Antonio Zingarelli est un compositeur italien né à Naples le [1] et mort à Torre del Greco le [1].
Naissance |
Naples Royaume de Naples |
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Décès |
(à 85 ans) Torre del Greco Royaume des Deux-Siciles |
Activité principale | Compositeur |
Style | Période classique |
Biographie
modifierNé à Naples, il vient à Paris en 1790[2] où il compose son Antigone. En réalité, d'après un interrogatoire[3] de la Signora Baletti, chanteuse, à qui il donne des leçons de chant, daté d', il serait arrivé à Paris avant le [4] et introduit dans les milieux musicaux par le comte d'Albaret et, comme il figure parmi les associés libres de la Société Olympique dans l'Almanach de 1788, il pourrait donc être arrivé à Paris dès l'hiver 1787. Il compose des airs qu'elle chante au théâtre de Monsieur, au Concert Olympique et au Concert Spirituel (en 1788 et 1789). Fuyant la révolution, il retourne en Italie et est nommé en 1792[1],[2] maître de chapelle à la cathédrale de Milan, puis en 1794[1] maître de chapelle de la Santa Casa, la basilique Notre-Dame, à Loreto (Lorette).
En 1804, il est nommé maître des chœurs de la Cappella Giulia au Vatican[2], où il refuse, en 1811, de diriger le Te Deum pour la naissance du Roi de Rome. Fait prisonnier et amené à Paris, il est libéré et pensionné par Napoléon, grand admirateur de sa musique.
Il s'installe à Naples en 1813 pour diriger le Conservatoire, où il forme entre autres élèves Bellini, Costa et Mercadante. De 1816 à sa mort, il exerce la fonction de maître des chœurs à la cathédrale de Naples.
Œuvres
modifierOpéras
modifier- Montezuma, créé au théâtre San Carlo de Naples le
- Alsinda, créé à la Scala de Milan en 1785
- Ifigenia in Aulide (1787)
- Artaserse (1789)
- Antigone, paroles de Jean-François Marmontel, créé à Paris en 1790[5]
- La morte di Cesare (1790)
- Pirro re di Epiro (1791)
- Annibale in Torino (1792)
- L'oracolo sannita (1792)
- Il mercato di Monfregoso (1792)
- La secchia rapita (1793), aujourd'hui perdu
- Apelle (1793), revised as Apelle e Campaspe (1795)
- Quinto Fabio (1794) ; Il conte di Saldagna (1794)
- Gli Orazi e i Curiazi (1795);
- Giulietta e Romeo (1796, livret de Giuseppe Maria Foppa)
- La morte di Mitridate (1797)
- Ines de Castro (1798)
- Carolina e Mexicow (1798)
- Meleagro (1798)
- Il ritratto (1799) ; Il ratto delle Sabine (1799)
- Clitennestra (1800)
- Edipo a Colono (1802) ; Il bevitore fortunato (1803)
- Berenice regina d'Armenia, (1811)
- Baldovino (1811), opéra perdu, livret de Jacopo Ferretti
Musique sacrée
modifierZingarelli compose 541 œuvres à Loreto, dont 28 messes. En 1829, il écrit une cantate pour le festival de Birmingham. Moins d'un mois avant sa mort, il compose l'oratorio La Fuite en Égypte et une messe de Requiem, destinée à ses propres funérailles.
Enregistrements
modifier- Atalanta Fugiens : The Milanese Symphonies Vol.I , dir. Vanni Moretto - label Deutsche Harmonia Mundi, dans la collection Archivio della sinfonia milanese (réédité par le label italien Urania records sous le titre Symphonies 5-8)
Articles connexes
modifierRéférences
modifier- Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 2, Les Hommes et leurs œuvres. L-Z, Paris, Bordas, , 1232 p. (ISBN 2-04-010726-6), p. 1214
- Dictionnaire de la musique : sous la direction de Marc Vignal, Paris, Larousse, , 1516 p. (ISBN 978-2-03-586059-0), p. 1515
- Archives nationales, fonds du Châtelet, liasse 2702.
- Charavay, Etienne, « Zingarelli », Revue des documents historiques, Volumes 7-8, , p. 65
- Journal de Paris, 1790, t. 2 [lire en ligne]
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (de) « Publications de et sur Niccolò Antonio Zingarelli », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB).