Niue
Nioué[1] /nju.e/ (en anglais Niue[2], en Niouéen Niuē) est un pays insulaire de l'océan Pacifique sud, en Polynésie occidentale. Il est situé à 2 400 km au nord-est de la Nouvelle-Zélande, au centre d'un triangle formé par les îles Tonga, Samoa et Cook.
Découverte par les Européens en 1774 par le capitaine James Cook qui ne put y débarquer, l'île devint en 1900 un protectorat britannique et a fait partie de la Nouvelle-Zélande à partir du .
Le , Nioué, à l'instar des îles Cook, conclut un accord de libre association avec la Nouvelle-Zélande au sein du royaume de Nouvelle-Zélande.
En tant qu'État autonome, il dispose de sa propre politique étrangère. Il est reconnu comme État non-membre par l'Organisation des Nations unies (ONU). Nioué est économiquement et logistiquement dépendante de la Nouvelle-Zélande.
Toponymie
modifierIssu du niouéen, le mot niuē se décompose en niu (en français : « cocotier ») et ē (« ici »). Il signifie en français « voici le cocotier »[Note 1]. Son nom officiel en niouéen est Niuē mais on trouve parfois la forme « Niuē Fekai » qui est un emprunt au tongien ou au samoan signifiant « Nioué la Sauvage »[3],[4].
L'île est également surnommée en anglais « The Rock » ou « The Rock of Polynesia » (en français « Le Rocher » ou « Le Rocher de Polynésie »), ou encore en niouéen « Nukututaha » ou « Motusefua » (« la solitaire »), du fait de son isolement dans l'océan Pacifique[5],[6].
Géographie
modifierLocalisation, frontières et superficie
modifierNioué est une île située dans l'océan Pacifique sud, entre l'équateur et le tropique du Capricorne. Elle est à environ 385 km à l'est de Vavaʿu aux Tonga, à 930 km à l'ouest de l'île Rarotonga — l'île principale des îles Cook — et à 2 400 km au nord-est d'Auckland — la plus grande ville de Nouvelle-Zélande.
L'île ne dispose d'aucune frontière terrestre. Elle a deux frontières maritimes : avec les Tonga et avec les États-Unis (par les Samoa Américaines).
Avec une superficie de 261,46 kilomètres carrés, Nioué est l'un des plus petits territoires au monde.
Topographie
modifierParadoxalement, Nioué est une des plus grandes îles coralliennes au monde. C'est aussi un atoll surélevé[7]. Le terrain est constitué d'un plateau central d'une altitude moyenne de 60 mètres diminuant au centre, entouré de falaises de calcaire de 25 mètres délimitant une bande côtière d'environ 500 mètres, appelée terrasse d'Alofi[Note 2], d'une altitude moyenne de 20 à 25 mètres. L'île est également entourée d'une barrière de corail.
Cette configuration est le résultat de l'émergence d'un volcan sous-marin, il y a trois millions d'années, qui s'est ensuite éteint, et dont le sommet s'est recouvert d'un récif corallien pour former un atoll, il y a 1,2 million d'années. Puis, par les montées et descentes successives du niveau de la mer (au gré des différents épisodes de glaciation), d'autres dépôts coralliens se sont formés plus ou moins loin du sommet, créant le palier actuellement observé[8]. L'attitude actuelle du sommet de l'île est de 68 m[9].
Plusieurs grottes, telle la grotte d'Avaiki ou celle de Liku, parsèment Nioué.
La structure géologique de Nioué l'empêchera de perdre des terres face à l'élévation du niveau de la mer, mais ses fournitures d'eau douce souterraines sont très vulnérables[10].
Climat
modifierNioué a un climat tropical marqué par le passage occasionnel de cyclones tropicaux. Ainsi en janvier 2004, le cyclone Heta a durement frappé le pays, faisant deux morts et endommageant une bonne partie des constructions[11],[12],[13],[14].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 23 | 24 | 24 | 23 | 22 | 21 | 20 | 20 | 21 | 21 | 22 | 23 | 22 |
Température moyenne (°C) | 26 | 27 | 26 | 25 | 25 | 23 | 22 | 23 | 23 | 24 | 25 | 26 | 25 |
Température maximale moyenne (°C) | 28 | 29 | 28 | 27 | 26 | 26 | 25 | 25 | 26 | 26 | 27 | 28 | 27 |
Record de froid (°C) | 20 | 20 | 20 | 14 | 15 | 13 | 11 | 11 | 15 | 15 | 11 | 17 | 11 |
Record de chaleur (°C) | 38 | 38 | 32 | 36 | 30 | 32 | 35 | 37 | 36 | 31 | 37 | 36 | 38 |
Précipitations (mm) | 260 | 250 | 300 | 200 | 130 | 80 | 90 | 100 | 100 | 120 | 140 | 190 | 2 070 |
Transports
modifierEn 2008, Nioué comptait 120 kilomètres de routes et un aéroport, situé au sud-ouest de l'île, près d'Alofi. Nioué ne possède pas de port en eau profonde, mais des bateaux légers peuvent accoster à Alofi[16].
Il n'y a pas de bus à Nioué. Les habitants utilisent leur voiture ou leur deux-roues pour se déplacer.
Biodiversité
modifierLa zone forestière couvre près du quart de l'île et figure parmi les 34 points chauds de la biodiversité du monde, abritant certaines espèces de plantes et d'animaux les plus menacées de la planète[17].
Flore
modifierNioué abrite 629 espèces de plantes vasculaires, dont 175 sont locales. L'île peut être divisée en deux grandes zones de végétation : la forêt tropicale dans l'arrière-pays, et la zone côtière. La plupart de la superficie est peuplée d'arbustes et seuls quelques hectares sont couverts de forêt vierge.
L'occupation humaine a modifié la végétation de Nioué de façon significative. La forêt vierge, constituée de grands arbres et d'arbustes, n'est plus présente que dans la partie centrale de l'île, appelée forêt d'Huvalu, où toute activité humaine est strictement interdite. Une grande partie du territoire restant est parsemé d'une forêt secondaire.
Faune
modifierLes mammifères terrestres ne sont représentés à Nioué que par les espèces introduites par l'homme : chiens, porcs et chats. La seule exception est le Renard volant des Tonga (Pteropus tonganus), une espèce de chauve-souris, qui joue un rôle important dans l'écosystème de l'île : il pollinise une proportion importante de plantes indigènes. Cependant, la déforestation et le braconnage ont conduit à une diminution de sa population.
Nioué abrite 51 espèces d'oiseaux[18] dont la plupart ne sont pas endémiques. Les sous-espèces endémiques sont l'Échenilleur de Polynésie (Lalage maculosa whitmeei) et le stourne de Polynésie (Aplonis tabuensis brunnescens).
Les eaux de Nioué abritent une grande quantité d'espèces comme le dauphin à long bec[19], le katuali — serpent venimeux — le sprat (en niouéen kaloama), le hareng (en niouéen : atule), ainsi qu'un grand nombre d'anémones de mer et de petits poissons, qui trouvent refuge dans la barrière de corail entourant l'île.
Protection de l'environnement
modifierLe gouvernement de Nioué consacre une attention considérable à la protection de l'environnement[20], et le pays dispose de plusieurs réserves naturelles. La plus grande d'entre elles, la zone de conservation de la forêt d'Huvalu, est située dans la partie orientale de l'île entre les villages de Liku et Hakupu et sa superficie de 54 km2 abrite environ 188 000 animaux.
Au sud de l'île est située la réserve marine d'Anaunau (anciennement connue sous le nom Namoui) représentant 40% de sa ZEE[Note 3],[21],[22].
À l'occasion de la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques, Nioué se prononce avec sept autres territoires du Pacifique pour valoriser leur «capacité d'adaptation» et faire reconnaître leurs droits en tant que pays menacés par le changement climatique[23].
En 2020, Nioué est la première nation au monde à devenir « sanctuaire international de ciel étoilé », en plus du label « communauté internationale de ciel étoilé », distinctions toutes deux attribuées par l'association internationale Dark Sky (IDA)[24],[25].
Histoire
modifierMigration austronésienne
modifierVers 4 000 av. J.-C.[26],[27], des habitants du sud du littoral est asiatique, cultivateurs de millet et de riz, traversent le Détroit de Taïwan pour s'installer sur l'île éponyme.
Les Austronésiens, à l'origine de cette migration, vont la poursuivre d'île en d'île sur plusieurs millénaires, à travers le sud-est asiatique[28].
Ils poursuivent leur route à l'est[29] jusqu'aux îles Fidji vers 1 500 av. J.-C. et sont à l'origine du peuplement polynésien ultérieur de l’Océanie.
De la colonisation polynésienne au premier contact avec les Européens
modifierLes premiers habitants de Nioué sont des Polynésiens — certainement lapita — venus des îles Samoa qui s'y installent vers l'an 900. Une seconde vague migratoire provient des îles Tonga au XVIe siècle[30].
Jusqu'au début du XVIIIe siècle, il semble n'y avoir eu aucun gouvernement national à Nioué. Des chefs (iki) et chefs de famille dirigeaient chacun une partie de la population.
Puis, vers l'an 1700, le concept de monarchie semble avoir été importé à travers des contacts avec les Samoa ou les Tonga, et une succession de patu-iki (rois) gouverne dès lors l'île.
Le premier contact avec les Européens eut lieu en 1774 lorsque le capitaine James Cook aperçut ce qu'il appela l’Île Sauvage[31].
Cook fait trois tentatives de débarquement sur l'île, mais ne fut pas autorisé à le faire par les habitants polynésiens. Celui-ci nomme le territoire « Île Sauvage » car, selon la légende, les indigènes l'ayant accueilli, lui et son équipage, étaient peints avec ce qui semblait être du sang. Cependant, la substance qu'ils utilisaient pour colorer leur visage, ainsi que leur bouche et leurs dents était celle de la hulahula, une banane rouge indigène.
Évangélisation
modifierLes visiteurs européens suivants sont des notables de la London Missionary Society arrivés en 1846 sur le navire dénommé Messager de la paix. Après des années d'efforts pour installer un missionnaire chrétien à Nioué, un natif nommé Nukai Peniamina est emmené aux îles Samoa où il suit une formation dans un institut d'études bibliques à Malua.
Peniamina retourne comme missionnaire à Nioué avec l'aide de Toimata Fakafitifonua. Il est autorisé à s'installer dans le village de Uluvehi Mutalau, après plusieurs tentatives dans d'autres villages. Les chefs du village Mutalau permettent à Peniamina d'accéder à la terre et affectent plus de 60 guerriers pour le protéger jour et nuit au fort Fupiu.
Le christianisme est d'abord enseigné au peuple de Mutalau avant d'être étendu à d'autres villages de Nioué. À l'origine, plusieurs villages importants sont opposés à l'introduction du christianisme et cherchent à tuer Peniamina.
Les habitants du village de Hakupu, sont les derniers à demander l'enseignement du christianisme, ce qui explique le changement de nom de celui-ci en « Ha Kupu Atua », qui signifie « toute parole de Dieu », ou « Hakupu » en abrégé.
Tui-toga, qui règne de 1875 à 1887, est le premier roi chrétien du pays[32].
Convoitise impérialiste et mise en place du protectorat britannique
modifierDurant l'Hiver 1862-63, Nioué est victime du système blackbirding[33].
Par la convention anglo-allemande du 6 avril 1886 (en), les archipels des Samoa, des Tonga et de Nioué sont déclarés « région neutre »[34].
En 1887, le roi Fata-a-iki, qui règne de 1887 à 1896, propose de demander protection à l'Empire britannique, craignant les conséquences de l'annexion par une puissance coloniale moins bienveillante.
La même année, celui-ci écrit à la reine Victoria, et lui demande d'établir un protectorat britannique sur l'île. Sa lettre demeure sans réponse, de même qu'une seconde en 1895. En 1900, le Royaume-Uni consent enfin à établir un protectorat.
Période coloniale
modifierNioué est annexée l'année suivante, en 1901, par la Nouvelle-Zélande, et administrée par celle-ci au nom de l'Empire britannique jusqu'en 1974.
Pendant toute la durée de l'administration néo-zélandaise, Nioué reste un territoire marginal et sous-développé, ce qui peut expliquer l'émigration de nombreux Niouéens en Nouvelle-Zélande. A cela s'ajoute la discrimination raciale de l'autorité coloniale, avec l'interdiction faites aux indigènes de consommer de l'alcool comme le relève Vili Nosa[35].
Durant la Première Guerre mondiale, sur les quelque 4 000 Niouéens que comptait l'île avant-guerre, 149 sont envoyés combattre en France sous les drapeaux du royaume de Nouvelle-Zélande, parmi lesquels beaucoup sont morts de maladies[36],[37].
En 1917, Felix von Luckner officier de la Kaiserliche Marine allemande ment sur sa nationalité auprès des autorités britanniques et se faisant passer pour un allié, parvint à mouiller et débarquer en divers endroits du Pacifique, dont l'île de Nioué le 13 septembre 1917[38].
Le représentant de la Nouvelle-Zélande à Nioué dans les années 1950, Cecil Hector Larsen, a été assassiné par des habitants parce qu'il était autoritaire[39].
Autodétermination et libre association
modifierLa première assemblée législative des Niouéens a été élue en 1960 et, en 1966, l'autorité du Haut commissaire de l'île est en partie déléguée.
L'autonomie, sous forme de libre association, est accordée le par le parlement néo-zélandais à la suite d'un référendum[40]. Le référendum à Nioué en 1974 offrait trois options : l'indépendance, l'autonomie ou la poursuite en tant que territoire néo-zélandais. La majorité choisit l'autonomie et la Constitution écrite de Nioué est promulguée comme loi suprême. Robert Rex, métis natif de l'île, est nommé Premier ministre du pays, un poste qu'il a occupé jusqu'à sa mort, 18 ans plus tard. Rex est devenu le premier Niouéen à recevoir le titre de chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique en 1984.
En janvier 2004, le cyclone Heta tue deux personnes et cause d'importants dégâts à toute l'île, notamment au sud d'Alofi. Un nombre élevé d’immeubles d’Alofi sont détruits, y compris l'hôpital. Les bâtiments du gouvernement ont été déplacés depuis vers un lieu moins exposé, à l’intérieur des terres.
La Nouvelle-Zélande assure de fait la sécurité extérieure du pays et le financement de son budget, compte tenu de la quasi-absence de ressources sur l'île, autre que la noix de coco et la pêche et les ressources envoyées au pays par les Niouéens expatriés. L'activité financière off-shore est une des rares ressources de Nioué.
Politique et administration
modifierOrganisation des pouvoirs
modifierNioué est doté d'un régime parlementaire monocaméral de type Westminster. Le pouvoir exécutif est détenu de jure par le roi de la Nouvelle-Zélande, Charles III — qui occupe le trône du Royaume depuis le —, et son représentant, le gouverneur général de Nouvelle-Zélande. Le gouvernement néo-zélandais est représenté à Nioué par un haut-commissaire. Toutefois, la Constitution confie le soin de gouverner l'île à un gouvernement local composé d'un Premier ministre et de trois autres ministres. Ceux-ci sont issus du Parlement de Nioué, organe du pouvoir législatif, dont les membres sont élus par les citoyens niouéens tous les trois ans. Depuis les élections législatives niouéennes de 2020, l'actuel Premier ministre est Dalton Tagelagi.
Le pouvoir judiciaire est séparé des deux autres et repose sur un système de common law, issu du droit anglais. Le comité judiciaire du Conseil privé du Royaume-Uni demeure la plus haute instance judiciaire de Nioué.
Libre association et politique étrangère
modifierNioué est l'un des plus petits États indépendants du monde. Bien qu'étant reconnu par la communauté internationale, il est représenté par la Nouvelle-Zélande à l'Assemblée générale des Nations unies. En revanche, l’État siège au sein de plusieurs institutions spécialisées comme à l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture depuis 1993, à l’Organisation mondiale de la santé depuis 1994 et à l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture depuis 1999[41]. Le , il est reconnu comme État indépendant par les États-Unis[42].
Engagements internationaux
modifierNioué a commencé à mener sa propre politique étrangère en établissant des relations avec une vingtaine d'États et en particulier l'Inde et la Chine. La pleine capacité de conclusion des traités lui étant reconnue depuis 1994, Nioué est signataire de plusieurs accords internationaux dont la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, la convention de Montego Bay sur le droit de la mer, ou le Traité sur l’interdiction complète des essais nucléaires (TICE). Le pays est également membre des principales organisations régionales que sont le Forum des îles du Pacifique (FIP), la Communauté du Pacifique (CPS), le Programme régional océanien de l’environnement (PROE), le Forum pour le développement des îles du Pacifique (FDIP) et le Groupe des dirigeants polynésiens (GLP)[43]. En termes de diplomatie climatique, Nioué est un membre actif de l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS), et a ratifié l’accord de Paris pour le climat le [41].
Nioué fait partie des États signataires de l'accord PACER Plus (Accord du Pacifique pour des relations économiques rapprochées), signé le en remplacement du précédent PACER (en), ratifié par Nioué en 2002. Cet État a par ailleurs contribué à la Mission régionale d'assistance aux Îles Salomon (RAMSI) par la mise à disposition de personnels de police de 2006 à 2010[41].
Nioué fait partie de la Pacific Islands Chiefs of Police (PICP)[44].
Vie politique locale et découpage territorial
modifierDes élections législatives se sont tenues à Nioué le 7 mai 2011. Il s'agissait d'élire les vingt membres de l'Assemblée nationale. Quatorze députés ont été élus en tant que représentants des villages, et six élus hors circonscription. Il y avait environ 600 électeurs inscrits. Depuis 2003, il n'y a pas de parti politique à Nioué et les candidats étaient donc inscrits à titre indépendant.
Nioué est divisée en 14 municipalités. Ces municipalités envoient chacune un représentant au parlement de Nioué. Les municipalités d'Alofi-Nord et Alofi-Sud forment la capitale de l'île, Alofi.
- Makefu
- Tuapa
- Namukulu
- Hikutavake
- Toi
- Mutalau
- Lakepa
- Liku
- Hakupu
- Vaiea
- Avatele
- Tamakautoga
- Alofi-Sud
- Alofi-Nord
Finances publiques
modifierÉconomie
modifierL'économie niouéenne est totalement dépendante de l'aide publique néo-zélandaise, qui avec environ 15 millions de dollars néo-zélandais assure les trois quarts du budget local. La majeure partie de ce budget est utilisée pour les infrastructures. La plupart des services publics sont gratuits.
Les importations sont 45 fois plus importantes que les exportations. C'est l'une des balances commerciales les plus déséquilibrées du monde.
Revenus de la population et développement humain
modifierPrincipaux secteurs d'activité
modifierAgriculture et agroalimentaire
modifierL'agriculture est marginale (8 % de l'île consiste en des cultures permanentes) et essentiellement des cultures vivrières[45]. Son produit (noix de coco, fruit de la passion, miel, taro, igname, manioc, patate douce, vanille[46]) est peu exporté. Les plantations de cocotiers sont surtout concentrées sur la bordure côtière[45]. L'usine de fabrication de noix de coco a fermé en 1989 à la suite d'un cyclone tandis que le Cyclone Ofa (en) détruisit en 1990 les cultures de citrons, de vanille, et de fruits de la passion. Une nouvelle usine a ouvert ses portes en 2004.
Le gouvernement niouéen collabore avec la Niue Honey Company qui s'est lancée dans une campagne de financement participatif pour améliorer les mesures de biosécurité à Nioué, construire une nouvelle miellerie et financer la recherche et le développement du projet[47]. L’île est colonisée par les dernières abeilles Apis mellifera ligustica non contaminées au monde[47].
Pêche
modifierL'île dispose d'une Zone Économique Exclusive estimé entre 390 000 km²[41] et 450 000 km²[9].
Finance
modifierEn 1993, Nioué créa un centre financier afin d'accueillir les compagnies off-shore fuyant leurs taxes locales. Depuis, plus de 6 000 sociétés se sont enregistrées, assurant 10 % des revenus du pays. En 2002, à la suite de rumeurs sur le transit de capitaux appartenant à des cartels sud-américains, puis des menaces de sanctions, Nioué mit un terme aux activités bancaires (mais pas aux enregistrements de sociétés), ce qui lui permit d'éviter d'être listé sur la liste française des États ou Territoires Non Coopératifs (ETNC) dit paradis fiscaux. Elle disparait de la liste en 2007[48] avant d'y réapparaitre en janvier 2014[49], puis d'en être retirée en janvier 2020[50].
Tourisme
modifierLe tourisme se développe depuis le dernier quart du XXe siècle[45]. En 1996, le gouvernement néo-zélandais dépensa 10 millions de dollars pour agrandir la piste de l'aéroport et construire l'hôtel Matavai[Note 4] afin de promouvoir le tourisme, sans grand succès. Sur les 3 000 visiteurs annuels, la moitié sont des Niouéens expatriés, 7 % sont des néo-zélandais. À partir de 2009, la Nouvelle-Zélande et Nioué travaillent en partenariat pour promouvoir le développement du tourisme en tant qu'investissement économique clé pour Nioué. En 2009, en réponse aux efforts infructueux dans d'autres secteurs du développement économique, le premier ministre de Nioué, Hon Toke Talagi, cherche à accentuer davantage le développement du tourisme[51].
Commerce et artisanat
modifierAutre manne financière
modifierLa vente de timbres aux philatélistes, les royalties des compagnies de pêche ou issues de la vente de pièces de monnaie[52] assurent un apport de capitaux. L'attribution des noms de domaine de premier niveau du pays est également une importante ressource financière, celui-ci (.nu) ayant une prononciation proche des mots anglais, néerlandais ou suédois signifiant « nouveau » ou « maintenant ».
Population et société
modifierSécurité et criminalité
modifierLe port d'armes est autorisé sur l'île. Cependant, la seule arme à feu autorisée est le fusil de chasse de Calibre 12[53].
Éducation
modifierIl y a une école primaire[54] et une école secondaire (Mata Ki Luga) à Nioué[55],[56].
Le gouvernement de Nioué finance l'université du Pacifique Sud (USP) qui possède un site universitaire sur l'île. Le site de USP est ouvert en 1972 dans l'ancien bâtiment du Niue Teachers College, mais il est ensuite transféré en 2000 dans des installations plus récentes, sur son site actuel à Paliati, qui est officiellement ouvert par le vice-chancelier[Note 5] Esekia Solofa. Initialement, la raison principale de ce déménagement était de réaliser un projet du gouvernemental visant à regrouper l'école primaire de Nioué, l'école secondaire de Nioué, l'université et le bureau du ministère de l'Éducation en un même pôle éducatif. Cependant, le projet ne s'est concrétisée qu'à la fin de 2018, avec le déménagement du bureau du ministère de l'Éducation[57].
Sport
modifierUn journaliste anglais, par boutade, a résumé la situation de ce très petit État sur le plan sportif : toute la population de Nioué (environ 1 700 habitants) pourrait tenir dans le plus petit stade de rugby à XIII professionnel, le Oldham's Vestacare Stadium (en)[58].
Rugby
modifierL'île dispose d'une fédération de rugby (comprenant une équipe masculine à XV et à XIII ou encore à VII). La discipline est pratiquée, semble t-il, en bonne intelligence, les fédérations locales entretenant des liens entre elles et discutant du développement du ballon ovale dans le pays et de la meilleure stratégie à adopter. Comme cela est souvent le cas pour les équipes océaniennes, c'est au travers de ses émigrés que les habitants de Nioué ont pu pratiquer le rugby à XIII, notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande. Pour capitaliser à la fois cette expérience des « émigrés » et le talent des joueurs locaux, l'équipe de Nioué dispute pour la première fois de son histoire le Championnat du monde de rugby à XIII des nations émergentes en 2018[59] et finit vice-champion de la compétition. Les rugbymen de l'île peuvent être sélectionnés dans l'Équipe des Pacific Islanders de rugby à XV.
Côté femmes, l'équipe niuéenne de rugby à XIII féminin (en) a fait ses débuts au niveau international dans la Coupe du monde rugby à XIII féminin de 2003 (en). Elle a ont également participé aux Jeux du Pacifique de 2019[60].
Football
modifierL'île dispose d'une fédération de football associée à la Confédération du football d'Océanie (CFO), jusqu'en 2021[61],[62], dont l’équipe nationale disputait des rencontres internationales. La fédération est chargée de l'organisation du Championnat de Nioué de football. En 2021, une organisation serait en cours de création à Nioué en remplacement de la précédente, révoquée pour inactivité par la CFO[61],[62].
Boulingrin
modifierLes Niouéens remportent pour la première fois de l'histoire une médaille d'or à l'édition de 2019 des Jeux du Pacifique, lorsque l'équipe composée de Joy Peyroux, Pauline Blumsky et Christine Ioane bat le trio samoan 22-5 en finale de l'épreuve féminine de boulingrin à trois. Leur victoire est fêtée en présence de membres du gouvernement à leur retour au pays[63],[64].
Cyclisme
modifierChaque année est organisée la « Ride the Rock », événement sportif regroupant deux courses cyclistes anciennement appelées « Round the Rock » et « Rally of the Rock », La première est une course d'un jour de cross-country faisant le tour de l'île depuis Alofi. Tandis que la deuxième est une course se déroulant dans l'intérieur des terres, sous forme d'un contre la montre partant à proximité de Toi[65],[66].
Démographie
modifierNioué souffre d'une chute démographique importante en raison d'un solde migratoire très négatif. En effet, de nombreux Niouéens en âge de travailler préférant s'expatrier (généralement en Nouvelle-Zélande). La population niouéenne a chuté de plus de 60 % en trente ans, passant de 5 215 habitants en 1969 à moins de 2 000 à partir de 1999. La population s’est cependant stabilisée autour de 1600 habitants depuis une dizaine d'années. La population niouéenne ou d'origine niouéenne vivant à l'étranger est quant à elle d'environ 20 000 personnes[67]. En 1991, la population sur l'île était de 2 292 habitants, mais 14 424 Niouéens vivaient en Nouvelle-Zélande. L'espérance de vie des hommes comme des femmes est de 69,5 ans et la mortalité infantile est de 17,5‰[68]. Sa population ne dépasse guère la barre des 1 600 habitants, ce qui fait de Nioué le deuxième pays le moins peuplé de la planète après le Vatican.
La densité de population de Nioué est, elle aussi, très faible (4,6 habitants par kilomètre carré), ce qui en fait l'un des pays les moins densément peuplés du monde.
1950 | 1955 | 1960 | 1965 | 1970 | 1975 | 1980 | 1985 | 1990 | 1995 | 2000 | 2005 | 2010 | 2015 | 2020 | 2022 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 666 | 4 690 | 4 830 | 5 097 | 5 127 | 3 974 | 3 401 | 2 713 | 2 332 | 2 161 | 1 902 | 1 688 | 1 622 | 1 610 | 1 618 | 1 653 |
Indicateurs démographiques[70] | Années | |||
2001 | 2006 | 2011 | 2017 | |
Population totale | ||||
- Mâles | 897 | 802 | 802 | 831 |
- Femmes | 891 | 823 | 809 | 888 |
- Total | 1 788 | 1 625 | 1611 | 1719 |
Âge moyen | 29 | 30,7 | 32,8 | 33,0 |
Sexe ratio | 101 | 97 | 99 | 92 |
Densité de la population pour la superficie des terres - km2 | 6,9 | 6 | 6 | 6.1 |
Taux de migration nette | -48,7 | -50 | -2,1 | 0,56 |
Taux brut de natalité (CBR -%) | 18,5 | 15,8 | 18,41 | 17,2 |
Taux brut de mortalité (CDR -%) | 7,8 | 9,3 | 8,9 | 7,2 |
Taux d'accroissement naturel | 25 | 9 | 9,5 | dix |
Taux annuel moyen de croissance démographique (%) | -3,8 | -1,9 | 1.2 | |
Ratio de dépendance (%) | 79,0 | 71 | 63 | 88,1 |
Taux de fécondité total | 3.04 | 2.6 | 2.2 | 3.03 |
Santé
modifierSelon la Central Intelligence Agency, 50% des adultes étaient atteints d'obésité en 2016[71] contre 46% en 2015 selon l'OMS[72]. Ce qui place l'Île en 6e position mondiale selon l'Agence.
Durant la pandémie de COVID-19, une autorisation écrite du gouvernement est nécessaire pour les personnes souhaitant se rendre sur l'île ayant séjourné dans les zones fortement touchées[73]. Nioué n'a pas déclaré de contamination sur son territoire[74],[75].
Média
modifierNioué dispose depuis 1989 d'une société de radiodiffusion publique basée à Alofi, la Broadcasting Corporation of Niue (BCN), également connue sous le nom de Niue Broadcasting Corporation, qui exploite Television Niue et Radio Sunshine[76], les seules chaînes de télévision et de radio du pays[77].
L'hebdomadaire The Niue Star, publié en anglais et en niouéen, est basé à Auckland. Selon la BBC en 2018, il s'agit du seul média indépendant de presse écrite de l'île[78].
Nioué est connu pour être le premier — et le seul — pays au monde entièrement couvert par un réseau Wi-Fi libre et gratuit, grâce à The Internet Users Society-Niue[79].
Culture
modifierTradition orale
modifierLa culture niouéenne est de tradition orale. Cette transmission repose sur la littérature orale polynésienne permise par la maitrise du niouéen, langue indigène apparentée au tongien et appartenant au groupe des langues polynésiennes. Avec l'artisanat, elle constitue le « Tāoga Niuē » (traduit littéralement « Trésor de Nioué »[80]).
Chant
modifier«Ka vevela mai e laa » et une chanson populaire couramment entendue dans les événements sportifs. Elle accompagne parfois de « Falai Pamu ».
Parmi les chanteurs niouéens les plus connus on peut citer Che Fu, Tigilau Ness ou encore Malcolm Lakatani.
Musique
modifierDanse
modifierLe Takalo est une danse chantée, un rituel pratiqué par les Niouéens — comme le célèbre Haka des Maoris — , lors de conflits, de manifestation de protestation, de cérémonies ou de compétitions amicales pour impressionner les adversaires.
Gastronomie
modifierLe Umu est plat traditionnel niouéen à base de lait de coco, de poulet et de tubercules[55]. Le Nane Pia également est une spécialités culinaires de l'île, à base de Tacca leontopetaloides et de noix de coco. À Alofi, le marché a lieu deux fois par semaine. On y trouve tous les fruits, légumes, poissons et fruits de mer locaux. Les uga, taro, ignames, manioc et fruit à pain sont parmi les produits les plus populaires du marché.
Littérature
modifierJohn Puhiatau Pule est un écrivain niouéen de renom[81].
Évènements
modifierDepuis 2007, tous les deux ans le Festival des arts et de la culture de Nioué est organisé à Alofi[81].
Croyances et religions
modifierCroyances polynésiennes
modifierOrigine du feu
modifierSelon l'anthropologue écossais James George Frazer, « [les Niouéens] racontent une histoire sur l'origine du feu qui, bien que nous la possédions seulement sous une abrégée, semble coïncider pour l'essentiel avec la version tonguienne. Selon eux, un père et un fils, tous deux nommés Maui, descendaient dans le monde inférieur à travers un buisson de roseaux. Le plus jeune Maui vola le feu dans le monde inférieur et l'ayant avec lui remonta le passage, et, avant que son père pût le rattraper mit le feu à la brousse dans toutes les directions. Le père essaya de l'éteindre, mais en vain, et les habitants de l'Île Sauvage disent que depuis l'exploit du jeune Maui ils ont toujours eu du feu et cuit leur nourriture »[82].
Le mythe de Nioué a été recueilli sous une forme légèrement différente par le sir Basil Thomson. Selon cette version, jadis, peu après que l'île eu émergée de flots, « Maui vivait juste en dessous de la surface de la Terre. Il préparait sa nourriture secrètement et son fils, qui avait été longtemps alléché par l'odeur délicieuse de la nourriture de son père, se cacha pour observer cette opération et vit pour la première fois du feu. Quand Maui se fut écarté, il vola un brandon enflammé et s'enfuit par l'ouverture d'une des cavernes de Niue, où il mit le feu à un ovava. Et de là vient que les Niuéens tirent du feu de bois de l'ovava en le frottant avec des éclats du bois dur du kavika »[83],[82].
Religions chrétiennes
modifierL'Église chrétienne congrégationaliste de Nioué (en niouéen Ekalesia Niuē), proche de la Société des missionnaires de Londres, est présente sur l'île. Selon le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, la population niouéenne est à 67 % de confession protestante. Les catholiques, adventistes, témoins de Jéhovah représentent 10 % de la population[41].
Patrimoine
modifier- Le Musée national de Nioué à Alofi conserve des objets ayant une importance culturelle et historique pour le patrimoine local.
Galerie
modifier-
Le rivage à Avatele.
-
La grotte d'Avaiki.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Traduction libre de l'anglais behold the coconut tree. « According to a travel brochure, the name Niue comes from two words, Niu meaning "coconut tree" and E meaning "behold" or "look". From Glosbe.com. ».
- Bien qu'elle porte le nom de la capitale, cette bande fait tout le tour de l'île.
- Soit ha.
- Le Matavai Resort est l'hôtel principal de Niue[51].
- Dirigeant de l'université dans de nombreux pays du Commonwealth.
Références
modifier- Fiche de l'United Nations Multilingual Terminology Database.
- (fr) Commission nationale de toponymie, conseil national de l'information géographique, Pays, territoires et villes du monde juillet 2021, , 34 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 24
- (en) Charles Cooper, Niue, Auckland, Reed Children's Books, coll. « Pacific way », , 32 p., 23 cm (ISBN 9781869488499, OCLC 45207158).
- (en) John Everett-Heath, The Concise Dictionary of World Place-Names, Oxford, Oxford University Press, , 4e éd. (1re éd. 2005) (ISBN 9780191866326, OCLC 1060601689, SUDOC 187416001, lire en ligne [html]), « Niue ».
- « Behold the coconut »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Internet Niue, .
- (en) « Niue | island, Pacific Ocean », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
- (en) « Islands of Niue » (consulté le ).
- (en) Géographie de Niue (chapitre « Niue's distant past »), sur http://www.seafriends.org.nz.
- « Niue », sur spc.int (consulté le ).
- (en) Craig Spurrier, « Nationalism and Sovereignty in Niue, the Cook Islands, Fiji and Hawai‘i Hawai‘i », Electronic Thesis and Dissertation Repository, , p. 76 (lire en ligne [PDF]).
- (en) « Update on situation in Niue »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Caritas, (consulté le ).
- (en) « Climat de Niue »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ) sur http://www.gov.nu.
- (en) Article sur http://www.wsws.org.
- (en) Niue’s Third National Report on the Implementation in compliance with the United Nations Convention to Combat Desertification [PDF].
- (en) « Weatherbase: Historical Weather for Alofi, Niue », Weatherbase (consulté le ).
- (en) CIA World factbook.
- « Niue Showcases its Biodiversity | FAO », sur fao.org (consulté le ).
- Oiseaux.net, « Les oiseaux de Niué », sur oiseaux.net, (consulté le ).
- (en) Office de Tourisme de Niue, « Dolphins »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur niueisland.com (consulté le ).
- (en) Niue national biodiversity strategy and action plan (2001) [PDF].
- (en) Barbara Dreaver (Correspondante du Pacifique), « Niue becomes the first dark sky nation, boosting tourism prospects », sur tvnz.co.nz, Auckland, Television New Zealand, (consulté le ).
- (en) « Niue achieves historic conservation milestone », sur cookislandsnews.com, Roratonga, Cook Islands News, (consulté le ).
- « Sept États du triangle polynésien adoptent un «pacte» climatique », sur La Presse, (consulté le ).
- Emeline Férard, « L'île Niue devient la première nation désignée Sanctuaire international de ciel étoilé », sur Geo.fr, (consulté le ).
- (en) « Niue (NU) », sur International Dark-Sky Association (consulté le ).
- Rolett, Barry, Jiao, Tianlong & Lin, Gongwu (2002). « Early seafaring in the Taiwan Strait and the search for Austronesian origins ». Journal of Early Modern History, 4.1, pages 307–319.
- Peter Bellwood, James J. Fox and Darrell Tryon,Chapter 1. The Austronesians in History: Common Origins and Diverse Transformations, sur le site de The Australian National University.
- Peter Bellwood,Chapter 5. Austronesian Prehistory in Southeast Asia: Homeland, Expansion and Transformation, sur le site de The Australian National University.
- Polynésie La Première, « Une reconnaissance internationale pour le livre Tapa ? », sur la1ere.francetvinfo.fr, Paris, France Télévisions, (consulté le ).
- Encyclopedia Britannica, « Niue ».
- Armand Quatrefages, Hommes fossiles et hommes sauvages : études d'anthropologie, Paris, J.-B. Baillière et fils, , 644 p., in-8 (BNF 31161497), p. 242.
- (en) S. Percy Smith, Niuē-fekai (or Savage) Island and its People, 1903, p. 36-44.
- Daniel Pardon, « Noël 1862 : razzia sur l’île de Pâques », sur |www.tahiti-infos.com, Papeete, Fenua Communication, (consulté le ).
- Joseph Joubert, Revue britannique, t. VI, Paris, Bureau de la Revue britannique, , in-8 (ISSN 2019-4153, e-ISSN 2725-9277, BNF 32856514), p. 105.
- (en) « Pacific academic talks about alcohol use », sur cookislandsnews.com, Rarotonga, Cook Islands News, (consulté le ).
- (en) « Move to honour Cook Islands soldiers », sur cookislandsnews.com, Rarotonga, Cook Islands News, (consulté le ).
- (en) « Niue’s war effort unrecognised », sur cookislandsnews.com, Rarotonga, Cook Islands News, (consulté le ).
- Daniel Pardon, « Carnet de voyage - Felix von Luckner, ni pirate ni corsaire », sur tahiti-infos.com, Papeete, Fenua Communication, (consulté le ).
- (en) « Papers suggest murdered Niue governor was bully », sur NZ Herald (consulté le ).
- (en) Site officiel du gouvernement de Niue.
- « Présentation de Niue », sur diplomatie.gouv.fr, Paris, ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, (consulté le ).
- « Joe Biden reconnaît officiellement les îles Cook et Niue dans le Pacifique, sur fond de tensions avec la Chine », Le Monde,
- Polynésie La Première, « Forum des îles du Pacifique : l'intégration de nouveaux pays au cœur des discussions », sur Polynésie la 1ère, Paris, France Télévisions, (consulté le ).
- (en + fr + sm) Pacific Islands Chiefs of Police, « Our Members »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur picp.co.nz, Wellington, Pacific Islands Chiefs of Police (consulté le ).
- Alain Huetz de Lemps, « Niue », sur universalis.fr, Boulogne-Billancourt, Encyclopædia Universalis France (consulté le ).
- (en) Niue sur le CIA World Factbook.
- (en) Sophie Barclay, « Creating a global bee sanctuary », sur nzherald.co.nz, Auckland, New Zealand Media and Entertainment, (consulté le ).
- Elodie Largenton, « Décryptage - Les paradis fiscaux du Pacifique », sur la1ere.francetvinfo.fr, Nouméa, France Télévisions, (consulté le ).
- https://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/20/bercy-sort-les-bermudes-et-jersey-des-paradis-fiscaux_4350727_3234.html [archive].
- Agence France-Presse, « Cinq micro-Etats du Pacifique sur la liste des pays fiscalement non coopératifs », sur la1ere.francetvinfo.fr, Paris, France Télévisions, (consulté le ).
- (en) « Sustainable tourism in Niue », sur sustainabledevelopment.un.org, (consulté le ).
- Agence France-Presse, « Elizabeth II et Mickey Mouse vont faire la fortune de l'île de Niue », sur la1ere.francetvinfo.fr, Paris, France Télévisions, (consulté le ).
- (en) Pacnews, « Niue police chief cautions gun owners », sur fijitimes.com, (consulté le ).
- (en) Esther Pavihi, « Australian High Commission donates books to Niue Primary school in time for the reading challenge », sur tvniue.com, Alofi Sud, Broadcasting Corporation Niue, (consulté le ).
- Agence France-Presse, « Être jeune à Niue, entre internet et coutume polynésienne », sur la-croix.com, Montrouge, Bayard Presse, (consulté le ).
- (en) « Trades training shared with Niue », sur cookislandsnews.com, Rarotonga, Cook Islands News, (consulté le ).
- The University of the South Pacific, « USP: About Us », sur usp.ac.fj, Suva, The University of the South Pacific, (consulté le ).
- (en) Ash Hope, « A Niue hope : They are small in number, but big in ambition. The tiny pacific nation of Niue is aiming to make a spash in the world of rugby league », Rugby League World, no 449, (ISSN 1466-0105).
- (en) « Sport: Niue league scours region for talent », sur RNZ, (consulté le ).
- (en) « Rugby League: Niue women excited for historic clash », sur RNZ, (consulté le ).
- (en) « Niue’s OFC membership revoked », sur Football in Oceania, (consulté le ).
- (en) « Niue removed as associate member of Oceania Football », sur FijiTimes (consulté le ).
- (en) « PROUD NIUEANS WELCOME HOME LAWN BOWLERS BRINGING NIUE'S FIRST GOLD MEDAL », TV Niue, 17 juillet 2019.
- (en) « Gold Medal Ends 55 year Quest », TalaNiue, 18 juillet 2019.
- (en) Sophie Barclay, « Niue: A pedal and a paddle », sur nzherald.co.nz, Auckland, New Zealand Media and Entertainment, (consulté le ).
- Office de tourisme de Niue, « Ride the Rock »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur The Official Website Of Niue Tourism, Alofi, (consulté le ).
- (en) http://www.niueisland.com.
- (en) « Démographie de Niue »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ) sur http://www.gov.nu.
- (en) « World Population Prospects - Population Division - Niue », sur population.un.org, (consulté le ).
- (en) « Niue Vital Statistics 2019 | Niue Statistics Office » (consulté le ).
- « Niue - The World Factbook », sur cia.gov (consulté le ).
- Lai Temauri, « Obésité : les îles Cook en tête du classement mondial », sur la1ere.francetvinfo.fr, Paris, France Télévisions, (consulté le ).
- Coronavirus: A look at cases and restrictions in the Pacific.
- (en) Colin Packham, « Australia records first local COVID-19 case in two weeks », Reuters, (lire en ligne, consulté le ).
- Brigitte Olivier, « Covid-19 : et nos voisins ? », sur la1ere.francetvinfo.fr, Paris, France Télévisions, (consulté le ).
- (en) « Radio Sunshine rises over Niue », sur RNZ, (consulté le ).
- (en) « ABOUT US », sur Television Niue, (consulté le ).
- (en) « Niue territory profile », BBC News, (lire en ligne, consulté le ).
- « Niue territory profile », sur bbc.com, Londres, British Broadcasting Corporation, (consulté le ).
- (en + niu) Gouvernement de Niue, Tohi vagahau niue : Niue Language Dictionary, Honolulu, Wolfgang B. Sperlich, coll. « PALI Language Texts, Polynesia », , 595 p., 24 cm (ISBN 9780824819330, OCLC 468395808, BNF 37076324), p. 298.
- (en) « Niueans celebrate their art and culture », sur cookislandsnews.com, Rarotonga, Cook Islands News, (consulté le ).
- James George Frazer (trad. de l'anglais par Michel Drucker), Mythes sur l'origine du feu (1930) [« Myths of the origin of fire »], Paris, Payot, coll. « Petite bibliothèque Payot » (no 142), (1re éd. 1931), 245 p. (lire en ligne), chap. 6 (« L'origine du feu en Polynésie et en Micronésie »), p. 61-62.
- (en) Savage island : an account of a sojourn in Niue and Tonga, Londre, J. Murray, , 234 p., ill., 17 pl., portr., cartes ; 21 cm (ISBN 0908712111, OCLC 6120538, SUDOC 019680910, 88).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Maihetoe Hekau & al., Niue: A History of the Island, Suva: Institute of Pacific Studies (université du Pacifique Sud) & le gouvernement de Niue, 1982.
- Edward Tregear, « Niue: or Savage Island », The Journal of the Polynesian Society, vol.2, mars 1893, pp.11-16.
- Stephenson Percy Smith, Niuē-fekai (or Savage) Island and its People, 1903, pp. 36–44.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Sites officiels : (en) www.niueisland.com et (en) www.gov.nu/wb
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative au vivant :
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :