Ouranoúpoli
Ouranoúpoli (en grec moderne : Ουρανούπολη, « cité d'Ouranos » ou « cité du ciel ») est une localité située en Chalcidique dans le nord de la Grèce, sur le territoire de la municipalité de Stágira-Ákanthos.
Ouranoúpoli (el) Ουρανούπολη | |||
La tour byzantine de Prosphori | |||
Administration | |||
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Pays | Grèce | ||
Périphérie | Macédoine-Centrale | ||
District régional | Chalcidique | ||
Dème | Stagira-Akanthos | ||
Démographie | |||
Population | 826 hab. (2011[1]) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 40° 19′ 30″ nord, 23° 58′ 48″ est | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Grèce
Géolocalisation sur la carte : Macédoine-Centrale
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Étymologie
modifierLe village, qui portait autrefois le nom de Prosphori[2], a été rebaptisé en 1946 du nom d'une cité antique, Ouranoúpolis (en) (Ουρανούπολις, aussi nommée en français Uranopolis), fondée en 315 av. J.-C. par Alexarchos (en), fils d’Antipater et frère de Cassandre[3],[4].
Description
modifierC'est aujourd'hui une cité balnéaire très prisée des touristes, mais aussi et surtout par les nombreux pèlerins (environ 30 000 par an dont 10 % d'étrangers) qui visitent la communauté monastique du mont Athos dont le port de Dafni se trouve à deux heures de navigation par navette maritime, seul moyen d'accès aux monastères athonites, partant chaque matin du port, près de la tour byzantine de Prosphori[5] (datant du XIIe siècle) et met environ deux heures pour atteindre Dáfni (le port de la « Sainte Montagne »), située à environ 25 km plus au sud.
De Tripití, part également un bac à destination de l'île d'Ammoulianí, seule île de Chalcidique, située au large d'Ouranoúpoli.
Des liaisons existent aussi en autocar vers les autres localités de la péninsule de Chalcidique et vers Thessalonique.
Histoire
modifierÀ quelques kilomètres au nord-ouest d'Ouranoúpoli, entre les localités de Néa Róda et Tripití, l'armée de Xerxès Ier creusa un canal pendant les guerres médiques : le canal de Xerxès, pour éviter aux navires de la flotte perse de doubler la péninsule du mont Athos, sujette à de fréquentes tempêtes. Les traces du canal sont encore visibles de nos jours.
Références
modifier- (el) « Résultats du recensement de la population en 2011 »
- Jean-Jacques Velly, Une passion alchimique, Paris, Dervy, coll. « Méridiens secrets », , 283 p. (ISBN 979-10-242-0428-4, lire en ligne)
- "Les villes du mont Athos sont Uranopolis[…]", écrit Pline l'Ancien, Histoire naturelle, Livre IV, XVII., 4.
- "Alexarque (frère de Cassandre, roi de Macédoine), fondateur d'Uranopolis" selon Athénée de Naucratis, Les Deipnosophistes, Livre III, Chap. XIX.
- (en) Graham Speake, A History of the Athonite Commonwealth: The Spiritual and Cultural Diaspora of Mount Athos, Cambridge University Press, , 308 p. (ISBN 978-1-108-42586-5, lire en ligne), p. 251
Bibliographie
modifier- (en) Joice NanKivell Loch, A fringe of blue: An autobiography, Murray, , 245 p. (ISBN 978-0719517822).