Michele Rocca

peintre italien
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Michele Rocca, dit aussi Michele da Parma et Parmigianino il Giovane (Parmigianino le Jeune), né vers 1671 à Parme et mort à Venise après 1751, est un peintre baroque italien, principalement actif à Rome. Il a peint des tableaux religieux, ainsi que des peintures à sujet mythologique.

Michele Rocca
Le Jugement de Pâris, Musée d'art de São Paulo
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
ParmeVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
VeniseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Œuvres principales
La Clémence de Scipion (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Peu d'éléments concernant la vie de Michele Rocca sont connus. Sa date de naissance varie selon les sources entre 1666 et 1671[n 1].

Il a été formé à Parme auprès de Filippo Maria Galletti[1] puis à Rome à partir de 1682 dans l'atelier de Ciro Ferri[2]. Il s'installe à Rome où il épouse avant 1691 Maria Roè dans la paroisse de San Salvatore in Onda[3].

En 1695, il signe et date[n 2] un tableau Saint François d'Assise recevant les stigmates pour une chapelle de l'église San Paolo alla Regola[1]. En 1698, des documents d'archive indiquent qu'il est l'auteur d'une Madeleine pénitente pour le retable du maître-autel de l'église Santa Maria Maddalena[4]. Il est veuf en 1707[3].

À partir de 1710, il est membre de l'académie pontificale Congregazione dei Virtuosi al Pantheon[5],[6] et, à partir de 1719, de l'Accademia di San Luca[4].

Michele Rocca participe à deux expositions organisées dans le cloître de l'église San Salvatore in Lauro, en 1704 avec trois tableaux (Hercule et Antée, une Crucifixion et une Pietà), et en 1713 où il présente un Saint Mathieu[7].

Pieter Tanjé a réalisé des gravures d'interprétation sur cuivre d'après deux de ses tableaux : Sainte Cécile en 1727[1] et Flore en 1734[8].

En 1751, le peintre et graveur allemand Matthias Oesterreich rencontre Michele Rocca installé à Venise et le décrit sous le nom de « Rocco, Michel, dit le Parmesan » dans sa Description des tableaux de la galerie royale et du cabinet de Sans-Souci publiée à Potsdam en 1771[1],[9] ; le peintre est selon Oesterreich « fort vieux et fort décrépit » ; « ses tableaux ont toujours été fort goûtés, & très recherchés ; tant à cause de son coloris gracieux qu'à cause du doux & du moëlleux que son pinceau enchanteur répandoit sur tous ses ouvrages »[n 3].

Œuvres

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Références

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Notes
  1. Nicola Pio dans un manuscrit écrit en 1724 indique la date de 1666 : Catherine et Robert Enggass, Nicola Pio, Le vite di pittori, scultori, et architetti: cod. ms. Capponi 257 (1724), Rome, Biblioteca Apostolica Vaticana, 1977, p. 111.
  2. « Michael. Rocc. Par/mensis / Pinxit anno / 1695 ».
  3. P. 164 ; Lire en ligne sur Gallica.
Références
  1. a b c et d Beccarini 2017.
  2. Sestieri 2004, p. 11.
  3. a et b (it) Elisa Debenedetti et Camilla Pergoli Campanelli, « Un punto su Michele Rocca » dans Roma « Il tempio del vero gusto ». Atti del Convegno ... Salerno-Ravello, 1997, Florence, 2001, p. 59-66.
  4. a b et c (pt) Luiz Marques, Catálogo do Museu de Arte de São Paulo Assis Chateaubriand : Arte Italiana, São Paulo, Premio, .
  5. (en) Edward J. Olszewski, The Inventory of Paintings of Cardinal Pietro Ottoboni (1667-1740), Peter Lang, 2004, p. 60.
  6. (it) G. Bonaccorso et T. Manfredi, I Virtuosi al Pantheon 1700-1758, Rome, 1998, p. 70-77.
  7. (it) Giulia De Marchi, Mostre di quadri a San Salvatore in Lauro (1682-1725). Stime di collezioni romane. Note e appunti di Giuseppe Ghezzi, Rome, Società Romana di Storia Patria alla Biblioteca Vallicelliana, 1987, p. 185-189 et p. 283.
  8. François Brulliot, Dictionnaire des monogrammes, Munich, 1832, 3e partie, p. 143, n° 986 ; les gravures portent l'inscription « Parmesianiny Pinx. »
  9. Voss 1921, p. 69.
  10. Notice no 00000106480, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. Notice no M0536000541, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  12. Notice no 01160004720, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  13. Notice no 01370014940, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  14. Marguerite Guillaume, Peintures italiennes : catalogue raisonné du Musée des beaux-arts de Dijon, 1980, p. 15.
  15. (de) « Michele Rocca. Angelica und Medoro », sur Schlesische Kunstsammlungen.
  16. (en) Federico Zeri, Italian paintings in the Walters Art Gallery, Baltimore, Walters Art Gallery, 1976, n° 399, p. 511

Voir aussi

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Bibliographie

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  • (de) H. Voss, « Michele Rocca, ein vergessener italienischer Rococò-maler », Zeitschrift für Bildende Kunst, no 32,‎ , p. 69-75.
  • (de) « Rocca, Michele » dans Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler : von der Antike bis zur Gegenwart (Thieme Becker), vol. 28, 1934, p. 443.
  • (it) Nicolo Roio, « Michele Rocca un pittore emiliano a Roma tra Barocco e Rococò », dans Antichità viva, vol. XXXII, n° 2, 1993, p. 42-48.
  • (it) Giancarlo Sestieri, Michele Rocca e la pittura rococò a Roma, Rome, Edizioni Antiche Lacche, , 310 p..
  • (it) Dario Beccarini, « Rocca, Michele », dans Dizionario Biografico degli Italiani, (lire en ligne).
  • (it) Gianluca Puccio, « Una proposta per Michele Rocca disegnatore e alcune considerazioni sulla provenenzia dei disegni Borbonici del Museo di Capodimonte », Polygraphia, no 1,‎ (lire en ligne).

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